éditions Kana - 190 pages.
Quatrième de couverture :
Moritaka Mashiro possède un don évident pour le dessin. Il est secrètement amoureux de Miho Azuki. Akito Takagi, le meilleur élève de sa classe, écrit des scénarios et souhaite que Mashiro les transpose en manga. La lente ascension pour réaliser le meilleur manga jamais édité commence !
Circonstance de lecture :
Comme vous pouvez le constater, je lis des mangas, en compléments des livres pour les jurys. Je ne me lasse pas.
Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine
Mon avis :
Je suis absolument conquise par ce manga : dès que la bibliothèque rouvre, je me précipite pour emprunter les tomes suivants.
L'action débute dans un établissement scolaire, comme beaucoup de mangas que je connais (Fruits Basket, Enigma, Chocola et Vanilla), mais l'intérêt de Bakuman n'est pas dans la vie de l'établissement scolaire. Les deux personnages principaux vont très vite considérer les études comme "une planche de salut" plutôt que comme un but, bien qu'Akito soit le meilleur élève de l'établissement. Les contrôles sont toujours là, la nécessité de travailler aussi, mais pour se donner les moyens d'accomplir leur rêve, ce n'est pas suffisant. Surtout, Akito sait quelle somme de travail et de dextérité sont nécessaires : son oncle était mangaka, il s'est épuisé à la tâche sans pouvoir vivre de son art.
Trois aspects de cette oeuvre sont réellement intéressants. D'abord, l'intrigue est très bien construite, et le premier tome se termine sur un réel aboutissement dans le cheminement des personnages. Ensuite, le lecteur en apprend énormément sur le monde du manga, et de manière très varié. Il est autant question du dessin, de la technique que du monde de l'édition et des différents concours qui existent pour se faire connaître. Enfin, le dessin est absolument superbe. Les personnages ont pris vie sous mes yeux, leurs mouvements ont été saisis à la perfection. Rarement j'aurai vu des silhouettes aussi expressives, même de dos.
Bien sûr, une histoire d'amour est présente elle aussi. Elle est cependant bien moins sirupeuse que dans d'autres mangas, de par son caractère touchant et pudique, de par le fait aussi que le lecteur sait que l'issue peut ne pas être heureuse, puisqu'il a l'exemple vivant sous ses yeux du devenir d'une histoire romantique.
Bakuman ? Un très grand manga. J'espère que la suite ne me décevra pas.