Je dis souvent : si un livre ne m'a pas plu, je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps à rédiger un billet à son sujet. Je déroge à cette règle alors que je ne dors pas (billet rédigé vers 4 h 50 du matin) parce que j'ai l'impression de faire oeuvre de salubrité publique.
Pour un peu, je m'inscrirai au fan club de Guillaume Musso, tellement ses livres sont meilleurs (c'est vous dire mon agacement).
La cause de mon ire ? Filiation du crime de Nora Roberts. J'ai abandonné ce livre au bout de 92 pages.J'aurai dû me méfier, un auteur n'écrit pas 29 tomes avec une même héroïne sans quelques ratés, ou sans utiliser des ficelles grosses comme des cordes. La ficelle, ici, est de rappeler avec forces détails, les supplices que la victime a enduré avant de mourir. Une telle description une première fois est déjà pénible, surtout quand on n'a pas un Ducky à portée de mains qui se promet, avec un vibrant dégout, d'autopsier l'auteur de cette monstruosité vivant. Mais quand, en plus, cette description est redite à au moins quatre reprises (j'ai arrêté de compter), il n'y a plus alors que deux causes possibles :
- complaisance malsaine de l'auteur.
- volonté de réussir à tenir quatre cents pages. Il faut bien remplir.
Si j'ajoute que les personnages sont des stéréotypes sans âme et que la vision d'un New York futuriste est ratée, vous comprendrez pourquoi j'ai refermé le livre.
Edit de 10 h 27 : l'auteur a écrit 150 romans. Ceci explique peut-être cela. J'ai trouvé une troisième cause aux redites : les lecteurs n'avaient peut-être
pas compris les trois premières fois.
zazy 26/04/2012 22:47
Sharon 27/04/2012 10:01
zazy 26/04/2012 21:38
Sharon 26/04/2012 22:16
zazy 26/04/2012 10:16
Sharon 26/04/2012 20:13
zazy 24/04/2012 11:05
Sharon 24/04/2012 17:45
jeneen 21/04/2012 18:34
Sharon 21/04/2012 19:50