édition 10/18 - 223 pages.
Mon résumé :
Nigel et son cousin Charles Rankin sont invités par sir Hubert à une murder party. Tous les invités semblent existés, aucun n'a envie d'être le meurtrier - ou pire, la victime ! Tout ne se passe pas exactement comme prévu.
Mon avis :
J'ai découvert cette auteur néo-zélandaise grâce au challenge Destination d'Evertkhorus. Je ne peux pas dire néanmoins que j'ai été dépaysée, car ce livre est très british. J'ai retrouvé là l'ambiance des romans d'Agatha Christie, avec quelques différences néanmoins.
Commençons par les points communs : nous sommes dans la bonne société anglaise, riche, bien élevée, élégante. Une jeune lady peut se montrer un peu impétueuse, on lui pardonne aisément. On ne travaille pas, ou du moins, on a le bon goût d'exercer un métier agréable et intellectuel et bien que l'époque de Thomas Pitt soit révolu, on considère toujours les policiers comme une caste inférieure, à la limite de la domesticité. Chaque personnage est longuement présenté, et l'intrigue met le tiers de l'oeuvre à se mettre en place, jusqu'à ce que la murder party dérape.
Le beau monde policé craque alors, et les passions ressortent, violentes. Si la mort de Charles Rankin plonge les participants dans la consternation, elle révèle surtout sa liaison avec une femme mariée, alors qu'il était sur le point de se marier à la fougueuse Rosamund. L'inspecteur Alleyn effectue un travail d'orfèvre minutueux pour déméler l'écheveau des mobiles et des alibis. Tous ont quelque chose à cacher, parfois des bagatelles. A l'inspecteur de vaincre leur réticence afin de confondre le coupable et libérer l'innocent.
A cet intrigue principal se mêle une intrigue secondaire, sur fond d'espionnage et de société secrète. Elle n'est ni très réussie, ni très crédible. Heureusement, le final est brillant et enlevé.
Ngaio Marsh est une auteur à découvrir, au côté de Patricia Wentworth et d'Agatha Christie.