édition Delcourt - 200 pages
Mon résumé :
Tohru est lycéenne - et orpheline. Depuis le décès de sa mère, elle vit chez son grand-père - officiellement. Comme il ne peut plus l'héberger, elle vit dans une tente, dans la forêt, et dissimule la vérité au lycée. Un jour, elle se rend chez les Soma, qui ont une grande maison non loin de l'endroit où elle a planté sa tente. Elle découvre alors la malédiction qui frappe les douze membres de cette famille.
Mon avis :
Après une lecture riche en émotion (je veux parler de Notre-Dame-du-Nil de Scholastique Mukasonga ),rien ne vaut une lecture plus distrayante, comme ce sympathique manga.
Tohru a tout de l'héroïne de shojo traditionnelle, avec ses grands yeux naïfs, sa gentillesse inaltérable et aussi son empathie, n'étaient les épreuves qu'elle a traversées et qu'elle surmonte du mieux qu'elle peut. Je pense au décès brutal de sa mère, mais aussi à l'indifférence poli du reste de sa famille - et encore, les tomes suivants montreront que ce sentiment n'est pas loin de se transformer en hostilité. Elle fait face, sans rien attendre de personne si ce n'est d'elle-même - quitte à aller au-delà de ses forces. Sous des dehors de comédie, la tragédie n'est pas loin. C'est cependant le fantastique qui l'emporte, avec la malédiction qui touche la famille Soma. La série est si connue que je ne pense pas dévoiler un énorme mystère en dévoilant que ceux-ci se transforment en animaux du zodiaque chinois en certaines circonstances. Dire que c'est parfois un peu génant tient de l'euphémisme. C'est en tout cas parfois franchement rigolo - et très embarassant pour Tohru.
Le graphisme est tendre, enjoué, et relativement riche si je le compare à d'autres shojos, moins réussis, que je n'ai d'ailleurs pas chroniqués.Fruits baskets est
un charmant manga, que je continuerai à lire au gré de ses disponibilités à la bibliothèque (la série est souvent empruntée).