édition Nil - 64 pages.
J'aime beaucoup cette collection de livres. Je voulais découvrir ce titre si parlant. Celui qui est parti à l'entracte, c'est Nicolas, ami d'enfance de l'auteur. Leurs proches avaient "Deux Nicolas pour le prix d'un". Aujourd'hui, il n'y a plus que Nicolas, l'auteur, qui écrit à Nicolas le suicidé.
Quel beau texte. Quel courage aussi d'écrire cette lettre. Parce que rien n'est plaintif dans cette lettre. Pas de jugement moral. Pas de complaisance. Pas de colère non plus. Nicolas Estienne d'Orves ne cède à aucune facilité.
Écrire, c'est ressusciter leur adolescente commune. C'est, pour l'auteur, se raconter avec lucidité. C'est rendre l'autre vivant pour toujours. C'est ne rien cacher de ce qu'il était tout en respectant ses non-dits. Les mots qu'il n'a pas dit, les confidences qu'il n'a pas faites ne seront pas révélées.
Le texte est très littéraire, comme l'aurait aimé son destinataire. Il a maintenu constamment mon attention, jusqu'aux deux dernières phrases, magistrales.
A lire absolument.
Meloe 23/01/2012 11:24
Sharon 23/01/2012 11:31
Anne 22/01/2012 23:38
Sharon 23/01/2012 10:27
Syl 22/01/2012 21:40
Sharon 23/01/2012 10:27
Aymeline 22/01/2012 18:13
Sharon 22/01/2012 18:28
zazy 22/01/2012 18:00
Sharon 22/01/2012 18:26