édition Picquier - 96 pages.
Mon résumé :
La dame aux pruniers ombreux est un classique de la littérature chinoise. Au XVIIe siècle, Xiang Mao écrit cette élégie pour sa concubine défunte : elle vécut neuf ans à ses côtés.
Mon avis :
Difficile pour moi de rédiger un avis sur ce livre (et je n'ai pas fini de débuter mes billets de cette manière). Ce livre est un chant d'amour à la femme aimée et aimante, son tombeau de papier, et l'une des seules oeuvres parvenues jusqu'à nos jours de cet auteur.
Ce livre m'a plongé dans la Chine tourmentée du XVIIe siècle, dans laquelle les hommes passaient des concours pour obtenir tel ou tel poste et où les femmes n'avaient le choix qu'entre être épouse ou concubine - ce qui n'est pas sans me rappeler le titre d'un livre qui est au sommet de ma PAL.
L'aimée est extraordinaire car elle a choisi cette vie de concubine, très jeune : elle ne voulait pas se laisser brider par un rôle d'épouse et de mère. Elle se voue entièrement à l'homme qu'elle aime et à sa famille, au sens large du terme (y compris sa femme et sa mère) tout en transversant avec eux des épreuves liées à une période historique.
Un très beau texte.