édition Rageot - 153 pages.
Quatrième de couverture :
Une nuit de pleine lune, à l'appel d'un corbeau, Mara s'aventure hors du château de Castelbrune où elle vit. Elle pénètre dans la forêt, se place au centre d'un cercle de pierres et se sent devenir autre. Dragonne !
Mon avis :
La dragonne de minuit est un roman de littérature jeunesse qui plaira, j'en suis sûre, aux jeunes lecteurs. Déjà, les personnages sont peu nombreux et sont tous judicieusement caractérisés, que ce soit Mara, la jeune héroine (elle a treize ans) ou Jehan, le jeune jongleur qui se révélera précieux à bien des égards
L' intrigue est bien construite, et permet aux enfants de retrouver l'univers du conte qui leur est familier. Mara subit depuis sa naissance une interdiction qu'elle et ses parents respectent scrupuleusement : elle ne doit pas quitter l'enceinte du château, car sa vie serait mise en péril par la reine, non à cause de sa beauté ou à cause d'intérêts stratégiques mais par vengeance, pure et simple.
Qui dit vengeance dit aussi bénédiction, et celle-ci est curieuse : à l'âge de treize ans, les jeunes filles de la famille royale peuvent se métamophoser en dragonne à partir de minuit. Leur mentor ? Un corbeau qui parle. Pratique pour apprendre à voler, un peu moins pour apprendre à cracher du feu - Mara manquera longtemps de technique. L'annonce de cette métamorphose est plutôt bien vécu par la jeune fille, elle lui permettra d'affronter les périls - nombreux - qui jalonneront son chemin.
Un regret cependant : j'aurai aimé que le dénouement soit moins précipité.