édition 10/18 - 310 pages
Quatrième de couverture :
Tandis que la ville de Rostov célèbre les noces du prince Vladimir et de la princesse anglaise Guita, un crime est commis, doublé d'un vol odieux : la parure
byzantine de Théophano, le plus prestigieux des cadeaux offerts au couple princier, a disparu. Artem a trois jours pour lire derrière les sourires faussement diplomatiques les véritables
ambitions des convives.
Mon avis :
Le boyard Artem est l'enquêteur de cette série de polar historique (celui-ci est le second volume) et il pourra surprendre car il n'est pas conventionnel. En effet, il ne montre aucune empathie envers les personnes qu'il interroge, il ne se met jamais "à leur place" ou ne leur trouve des circonstances atténuantes. Au fond, il revient à la véritable base du métier d'enquêteur : trouver les coupables.
Ce n'est pas facile, car tous ont quelque chose à cacher, sauf le prince Vladimir et sa fiancée Guita, sincèrement épris l'un de l'autre. Bien sûr, ces faits peuvent être sans aucun rapport avec le meurtre et le vol mais ce mutisme ne fait que retarder la résolution de l'enquête - et Artem n'a que trois jours pour trouver le ou les coupables. Si vous ajoutez à cela un complot contre Vladimir, aux portes de la ville (on n'est jamais si bien servi que par sa propre famille) et des histoires d'amour compliquées dont le boyard se passerait bien, vous comprendrez que notre boyard n'est pas à la noce. Il peut cependant compter sur ses fidèles Varlets, et eux de même : Artem a une confiance absolue dans les siens, et les soutient quoi qu'il arrive.
La parure byzantine nous offre un bon voyage dans la Russie du début du premier millénaire, de l'ambiance feutré de ses palais aux bruissements de la ville. Cette première rencontre avec l'oeuvre et les héros d'Elena Arsénéva est plutôt réussie. A bientôt.