Chose promise, chose due : à la demande générale de deux personnes qui se reconnaîtront, j'ai lu le 31e tome des aventures d'Eve Dallas, lieutenant à New York en 2060 : Addiction au crime.
Je vous rassure tout de suite, je ne me suis pas précipitée chez le libraire le plus proche afin de combler un manque littéraire certain. Non. Je suis simplement allée faire mes courses dans le supermarché de la commune voisine (1831 habitants) et dans le rayon librairie de celui-ci se trouvaient moult romans de Nora Roberts, dont ce fameux tome 31. Comme je n'ai pas trouvé de navets, je me suis dit que celui-ci conviendrait.
Je tiens à rassurer tout le monde (enfin, deux personnes) : oui, Eve est toujours mariée avec Connors, même si le chemin fut chaotique/mouvementé/tortueux/torturé (cocher toutes les cases).
D'ailleurs, le tome s'ouvre sur un petit voyage en amoureux en Irlande, dans la famille de Connors. Le charmant couple rencontre la tante de Connors, ses enfants, ses petits-enfants. Particularité : leurs prénoms commencent tous par un S. Une formule mémotechnique, sans doute. Heureusement pour Eve, qui s'ennuyait ferme, un crime eut lieu. Douze ans que ce n'était pas arrivé ! C'est avec une joie non pareil qu'elle initia le petit Sean (ou Seamus ? Je les confonds) au bonheur de trouver un cadavre et de préserver la scène de crime. Heureusement (bis), l'auteur ne nous gratifia pas de leur séjour en Italie (pas de cadavre !!! Quel scandale). Elle nous compta le bonheur de revenir à New York et de baigner dans les crimes les plus sordides, horribles, cruels. Quel soulagement pour Eve !
Bien sûr, elle enquête très vite sur un autre meurtre. Bien sûr Nora Roberts (150 romans à son actif) fait toujours autant confiance à ses lecteurs et répète toujours chaque info deux fois. Je suis ravie : elle maîtrise bien le copier/coller sur son ordinateur.
Avis aux fans : il reste encore 15 tomes à paraître en France.
Billet écrit avec les miaulements de Chablis en fond sonore.