29 avril 2010
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Ceci est le tableau qui illustre mon édition.
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Titre : Peines d’amour perdues.
Auteur : William Shakespeare.
Editeur : G.-F. Flammarion.
p. 216-312 du volume.
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Circonstance de lecture :
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juste après le concert de Placebo au Zenith en 2009. J'aime les contrastes.
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Présentation de l’œuvre (notice, p. 211) :
Le sujet est aimable mais assez mince : c’est le serment fait par le roi de Navarre Ferdinand et trois jeunes seigneurs de sa cour, Biron, Longueville et Du Maine, de renoncer pour un temps à
toute compagnie féminine et de se consacrer à l’étude. Bien entendu, ils seront vite parjures, mais ils se cacheront les uns aux autres leur faiblesse pitoyable et semblable.
Mon avis :
Quatre jeunes gens qui se vouent à l'étude et quatre jeunes filles en mission. Les protagonistes de cette comédie sont bienheureux : rien n'obscurcit leur existence, si ce n'est les
règles qu'ils se sont fixées. Autant dire que la comédie et les situations comiques n'ont plus de limites, comme dans cette scène où les quatre amoureux vont entrer tour à tour, et se cacher
à l'entrée du suivant, découvrant au fur et à mesure le secret de chacun. La pièce garde tant le ton de la badinerie que les quatre amoureux ne vont pas être pris au sérieux par les quatre
jeunes filles : "nous n'y avions pas, pour notre part, attaché plus d'importance, et voilà pourquoi nous avons accueilli votre amour, selon ses allures, comme un badinage" dira la princesse.
Du coup, cette pièce si légère, si pétillante, demande à être relue à l'aune de ce dénouement amer, et justifie son titre. Puisque le roi et les seigneurs de sa suite ont été incapables de
tenir leur premier serment, ils ne pourront non plus tenir les promesses qu'ils viennent de faire. Restent de très beaux poèmes amoureux, et un texte magnifique .
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dans
Théâtre