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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 20:05

Alice-19th.jpgédition Glénat - 181 pages.

 

Mon résumé : 

Voici les aventures d'Alice, et même si elle a suivi un lapin blanc, ses aventures ne se déroulent pas au pays des merveilles.

 

10-jours-japonais

 

Mon avis :

 

Bien sûr, il y a le baby challenge Manga, mais je ne lirai pas uniquement les mangas inclus dans cette liste - pas plus que je le lirai tous. Pourtant, si j'ai choisi celui-ci, c'est pour deux raisons :

- j'ai eu beaucoup de mal à le trouver.

- j'aime beaucoup l'histoire d'Alice au pays des merveilles.

- et, au final, j'aime beaucoup ce manga, et j'ai envie de connaître la suite.

 

Ce que j'ai moins aimé sont les digressions de l'auteur pour expliquer ses choix. Mais après tout, libre aux lecteurs de ne pas y prêter attention (elles ne gènent pas la lecture) ou de les lire après coup.


Alice est une lycéenne, deuxième née de la famille, qui a toujours privilégié l'aînée. Alice a toujours l'impression d'être invisible, et elle-même fait tout pour ne pas être remarquée, quitte à farie ou dire le contraire de ce qu'elle a envie. Mais un jour, alors qu'elle sauve la vie d'un lapin blanc, sa vie change, de manière bien différente de celle d'Alice. Grâce à ce "lapin" - qui n'en est pas vraiment un - elle expérimente le pouvoir des mots et le courage de parler. Les conséquences seront inattendues. Oui, je sais, je vous laisse sur votre faim - volontairement.

 

Le graphisme est très différent des mangas que j'ai lu jusqu'à présent. Le dessin reste simple mais toujours prêt à jaillir hors du cadre. Les "cases" verticales dominent, à l'opposé du graphisme européen où les bandes horizontales sont fréquentes. L'irruption du fantastique est le bienvenu.

 

Alice 19th est une série que je suivrai cette année.

 

Dragon2012feu

 


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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 15:32

les-pirates-bons-a-rien-mauvais-en-tout-21772-546883860.jpg

Sortie le 28 mars - durée 1 h 28. Film d'animation.

 

Mon résumé :

 

Le capitaine Pirate est un brillant pirate, très aimé de son équipage hétérogène. Quand je dis "brillant", c'est une autre manière de ne pas dire calamiteux. Il a bien du mal à se faire respecter des autres pirates, surtout qu'il éprouve moults difficultés à piller, terrorriser, emmaganiser du butin (mis à part peut-être le jambon). Il lui faudra redoubler d'effort pour obtenir le prix de Pirates de l'année, surtout quand on sait à quel point la reine Victoria déteste les pirates.

 

PIrates.jpg

 

Mon avis :

 

Je n'étais pas allée au cinéma depuis au moins trois semaines, j'ai donc porté mon choix vers un film d'animation, certes, mais qui, je l'étais sûre, me plairait.


Bienvenue chez les pirates ! Pas n'importe lesquels :  le capitaine Pirate, sa barbe rangement (si, si, je vous assure) et son perroquet légèrement enrobé Paulie est secondé par un fier équipage. Son second, dévoué est accompagné un pirate albinos, un autre qui, comme tout bon pirate, a perdu des petits morceaux de lui-même et les a remplacés par ce qu'il a pu, un pirate "aux formes généreuses" et qui a un faible pour le supplice de la planche. Leur quotidien est celui de tout bon pirate : aller à l'abordage, piller, se bagarrer entre eux. Sauf que rien ne se passe comme prévu : la galerie de bateau qu'ils pilllent est plutôt inhabituel (pas de chance), leur navigation est assez aléatoire mais fort réjouissante et le capitaine Pirate a beau être aimé de ses hommes, il aimerait tout de même avoir la reconnaissance de ses pairs. C'est la moindre des choses, non ? Et c'est en même temps furieusement anachronique. Il n'a pas leur somptueuse garde-robe, il n'a pas leur butin, il n'a pas leur navire (le sien est bon pour la casse), il devrait au moins avoir le prix pour se rattraper ! Même les pirates ont le droit d'avoir une bonne estime de soi.


Pendant ce temps, nous retrouvons à Londre la reine Victoria. Je ne la qualifierai pas de plantureuse, non, plutôt de généreusement obèse - elle ne se contente pas d'une tranche de jambon comme les pirates, regardez plutôt son menu. Telle Jules César, elle a un soucis :

- Toutes les mers sont-elles sous notre domination ?

- Toutes les mers votre altesse.

- Vraiment toutes ?

- Oui, enfin, sauf là où il y a des pirates.

PIrates-2.jpg

 

Et les pirates, elle déteste. Pour un peu, elle en perdrait l'appétit, l'envie de pratiquer l'équitation, ou sa recherche frénétique d'animaux rares. Elle jure donc d'avoir la tête de tous les pirates, et je puis vous dire que ses méthodes :

- sont  expéditives.

- restent toujours cruelles.

- n'ont rien à envier à Lara Croft (enfin... avec quelques kilos en trop).

Pourtant, la reine suscite l'admiration de ses pairs, et même l'amour d'un de ses sujets qui ne rêve que de la rencontrer. Je ne vous parle pas du capitaine, non, je vous parle d'un certain Charles Darwin.

 

Comment notre sympathique et naïf capitaine et la reine vont-ils se rencontrer, que dis-je s'affronter dans la belle ville de Londres ? Tout est une question de volonté.Oui, je sais, le message est sybillin, mais le film est drôle, rempli d'allusion, très écolo et inventif, sans oublier de prendre la défense des espèces menacées, je veux bien sûr dire : les pirates.

 

logo-challenge-victorien

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 20:34

Je croyais en avoir fini avec les portaits. Et bien non. A la demande générale d'une lectrice (en espérant que cela plaise à d'autres), je reviens sur ce qui marque la tragédie du règne de François-Joseph : la mort de son fils unique Rodolphe.

 

J'essaierai dans ce billet d'énoncer les faits de manière la plus stricte possible.

D'abord, qu'est-ce que Mayerling ? Un relais de chasse qui appartenait à Rodolphe. Le jour de sa mort, il s'y est rendu pour chasser avec ses deux amis.

Que s'est-il passé dans la nuit du 29 au 30 janvier 1889 ? Il est très difficile de le savoir avec précision. La seule certitude est qu'au matin, Rodolphe était mort avec la jeune Marie Vetsera, sa maîtresse. Son valet de chambre les a trouvés aux alentours de six heures du matin, puis il a fait prévenir le comte Hoyos, un des amis chasseurs du prince.

 

Mayerling 1889

Pourquoi le prince héritier s'est-il donné la mort ? Aujourd'hui encore, personne ne le sait. Son mariage était un échec, il savait qu'il n'aurait pas d'autres enfants (sa femme était stérile, soit à la suite de la naissance difficile Erzsi, soit à la suite d'une maladie vénérienne, transmise par Rodolphe), Mary Vetsera aurait été enceinte, elle aurait été la demi-soeur (par l'empereur) de Rodolphe, il était en conflit avec son père. Quelle raison l'a emporté ?

 

Soyons juste : deux thèses s'affrontent. Le suicide, ou l'assassinat. Cette dernière thèse est défendue par Jean des Cars dans Elisabeth d'Autriche ou la fatalité. Rodolphe aurait été mêlé à un complot contre son père puis, ayant renoncé, il aurait été éliminé car devenu gênant. Celle du suicide est défendue par presque tous les autres auteurs.

 

Si assassinat il y a, les comploteurs furent très doués. En effet, Rodolphe avait demandé précédemment à une de ses maîtresses Mizzi Caspar de mourir avec lui durant l'été 1888. Celle-ci s'était empressée de prévenir la police, qui n'avait pas pris la chose au sérieux. Pourtant, Rodolphe mourut six mois plus tard, en ayant pris des dispositions testamentaires en faveur de sa fille unique. "Seule la mort peut laver mon honneur et je l'envisage avec sérénité" écrit-il dans la lettre d'adieu à sa fille, qui lui ressembla beaucoup et lui voua une passion infinie. 

 

Revenons aux certitudes. L'impératrice fut prévenue en premier. Bouleversée, elle prit soin de prendre sur elle avant d'avertir l'empereur (source : mémoire de sa dame de compagnie et journal de sa fille Marie-Valérie). Pour les ménager tous deux, on leur dit que leur fils avait été empoisonné, ce n'est que le lendemain qu'ils apprirent son décès d'une balle dans la tête. Afin de pouvoir l'enterrer religieusement, l'empereur plaida la folie temporaire auprès du pape, qui autorisa l'inhumation. François-Joseph racheta Mayerling, en fit un couvent de carmelites. Elisabeth prit le deuil et ne le quitta jamais.

 

maria_vetsera15.jpgEt Marie Vetsera ? On aurait presque tendance à l'oublier. Elle a recontré Rodolphe l'été 1888 (toujours ce fameux été) et c'est grâce à la comtesse Marie-LouiseLarish qu'elle aurait réussi à lui être présentée. Cette mystérieuse comtesse n'est autre que la fille unique du frère aîné de Sissi. Née le 19 mars 1871, la fille du baron Albin Vetsera et de la baronne Hélène n'avait que 17 ans quand elle fut retrouvée sans vie auprès de l'archiduc Rodolphe. Sa présence, morte, embarrassait. La suite de l'histoire ne réhausse pas l'image de la monarchie austro-hongroise. On l'habilla à la sauvette, on dépêcha ses oncles qui voyagèrent assis de part et d'autres du cadavre dans une voiture et enterrèrent Marie dans le cimetière de Heilingenkreuz. L'empereur exigea le départ de sa mère loin de Vienne et refusa toujours son retour en grâce. Il exigea également que lui soit remise la lettre d'adieu écrite par la jeune fille à sa famille. Quant à la comtesse Larish, elle fut disgraciée. Pour se refaire une fortune - à défaut d'une réputation - elle écrivit ses mémoires remplies de révélation plus ou moins crédibles.

 

Je terminerai sur une note macabre : au couvent de Mayerling était une statue de la Vierge. Celle-ci avait les traits de Sissi. Elle avait un poignard planté dans le coeur, et ce, bien avant la mort de Sissi.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 11:39

Il revient ! je suis ravie. 

 

Le principe est simple : lire le plus possible.

Les inscriptions sont ouvertes dès aujourd'hui, et ce jusqu'au 5 avril 23 h 59.

Bien sûr, je me suis déjà inscrite car c'est avec joie que j'ai participé aux deux précédentes éditions.
Ne sont pris en compte dans le résultat , comme dans les précédentes éditions, que les romans (adultes ou jeunesses), ne compte donc pas les BD, manga, albums…

 

Mon objectif est simple : prendre beaucoup de plaisir à lire le plus possible. Certes, j'ai sélectionné quelques titres, mais je ne veux pas dresser de listes pré-établies, afin de ne pas avoir de contrainte.

 

 

Le concours commencera donc le vendredi 6 avril à 00h01 et s’achèvera le 6 mai à 23h59.

 

Pour plus d'information, rendez-vous sur le blog de Liyah

 

Logo-STAR-4-Les-lectures-de-Liyah.jpg

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 16:50

Black.jpg

édition Asphalte - 125 pages.

 

Merci à Newsbook et aux éditions Asphalte pour ce partenariat.

Logo Partenariats News Book

 

Quatrième de couverture :

 

En plein centre de Rio, Michael, jeune Noir américain passionné de jazz et de basket, se fait kidnapper par les membres d’un gang. Détenu dans l’univers angoissant d’une favela, sur fond de guerre de factions, la victime va se faire l’observateur de ce monde inconnu et se lier peu à peu à deux de ses ravisseurs : Musclor, le chef du gang, qui rêve de devenir un rapper célèbre, et Jo, sa petite amie accro au funk, qui dévoile le quotidien d’une jeune femme de seize ans dans la favela. La musique comme passion commune, ces trois personnages vont aller de fantasmes en résignations, de terreurs en rêves.

 

Mon avis :

 

Quand j'ai vu ce partenariat, proposé par Newbook, j'ai tout de suite posé ma candidature car j'étais attirée par le sujet. Je ne le regrette pas même s'il est peu question de musique.

Un sujet aussi fort ne pouvait admettre qu'un traitement fort, brutal parfois, et l'auteur ne s'en prive pas, avec justesse. Trois narrateurs se répartissent le récit, chacun avec son langage particulier. D'abord, Michael, jeune noir américain relativement aisé. Il arrive dans ce monde des clichés pleins la tête et se heurte à une réalité qu'il ne peut comprendre. Les armes ? Il n'en avait jamais vu. Une fille aussi "sexuée" que Jo ? Non plus. Il n'a pas conscience des véritables enjeux de ce qui se joue autour de lui, ni des risques qu'il prend. Sa condition d'otage, il nous la raconte pourtant, sans rien omettre de ces petits détails quotidiens et intimes que l'on peut facilement oublier, vu de l'extérieur.


Musclor, son ravisseur, n'a même pas les mots pour le dire, donc il l'écrit et le rappe. Il n'a pas non plus choisi ce genre musical, il est le seul qu'il connaisse, le seul qui lui permette de verbaliser sa violence et l'ambiguïté de ses désirs. Lui aussi est rempli de clichés face à ce jeune noir (à son grand étonnement : il ne pensait pas qu'un noir pouvait appartenir à une famille aisé) et de la confrontation de ses deux points de vue ne pouvaient naître que l'incompréhension.


Dernière narratrice : Jo. Brutalement, je dirai qu'elle a les mots, mais pas la syntaxe. Même si ce qu'elle dit est violent, vulgaire, et peut choquer, je n'ai garde d'oublier que ce livre s'adresse à un public adulte, et non à des adolescents. La réalité de son langage n'est pas plus choquante que la réalité de cette gamine - elle a seize ans - qui a le détachement de celles qui ont trop vu, trop souffert. L'avenir ? Il n'est même pas incertain, il est inexistant.

Pas de point de vue externe dans ce livre qui pourrait nous faire sortir de ce huit-clos où le danger suinte des murs et des mots. Certes, lors du prologue, nous avons bien eu, pendant un cours moment, un point de vue extérieur à ce qui se passait, quasiment une reconstitution journalistique. La seule chose certaine qui en découle est que l'incompréhension n'est pas l'apanage des kidnappeurs.


Arthur Dapieve décrit avec précision la réalité des favelas. La postface qui mon montre la réalité actuelle est tout aussi glaçante.

 

challenge-Des-notes-et-des-mots-2

Défi des notes et des mots

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 00:29

Mathilde-et-Marie.jpgJ'arrive au bout de cette série de portrait, presque avec soulagement, tant le destin des soeurs de Sissi n'a rien à envier à celui de leurs soeurs. Après avoir longtemps hésité, j'ai choisi de faire un seul portrait pour Marie et Mathilde, car elles étaient inséparables dans la vie.

 

Marie est née en 1841, Mathilde, dite Spatz (moineau)  en 1843. Elles ont épousé les deux frères : Marie s'est unie en 1859 avec le roi François II des Deux-Siciles, Mathilde avec son frère cadet, le comte de Trani, en 1861. Ce dernier mariage, arrangé avec l'aide de Sissi, aurait été la preuve de la volonté de ne pas être séparées.

 

Je le dis tout net : les deux mariages furent malheureux. Si Marie eut un comportement héroïque lors du siège de la citadelle de Gaête, étant l'âme de la résistance contre l'armée de Garibaldi (elle n'avait que 19 ans !), son mari se comporte comme a) un lâche b) un couard c) un pleutre d) tout cela à la fois. Pendant son séjour à Rome après la défaite, Marie s'éprend d'un zouave et donne naissance à une petite fille. Las ! L'enfant lui est retirée et est confiée à la famille de son père. Une réconciliation a lieu entre les époux, une petite fille voit le jour en 1864 mais Maria Christina mourra au berceau.

 

Pour Mathilde, la situation conjuguale n'est pas mieux, même si son mari est plus courageux que celui de sa soeur : lui a défendu la Sicile contre les troupes de Garibaldi.On raconte qu'elle aussi a des liaisons, on raconte qu'elle aussi aurait eu un enfant illégitime, mais nous n'avons pas de preuves concrètes de cette naissance. Elle donnera naissance à une unique fille légitime en 1867, Marie-Thérèse dite Mädi. Celle-ci fut très proche de sa cousine Marie-Valérie, fille de Sissi.

 

Les années passent. Marie et Mathilde demeurent inséparables, et s'habillent de la même manière, pour brouiller les pistes. Les drames continuent. Le mari de Mathilde se suicide en 1886. Quant à Marie, sa jalousie pour sa soeur Elisabeth la pousse à la calomnier auprès de Rodolphe, blessant profondément le jeune homme : je n'ai pas voulu passer sous silence cet épisode peu reluisant.

 

Si Marie-Thérèse de Trani se marie en 1889 et donne trois petits-enfants à Mathilde, en revanche une maladie dégénérative lui fut diagnostiquée. Sa mère s'occupera d'elle avec beaucoup de dévouement et de douleurs, les dernières années sont terribles : Marie-Thérèse meurt en 1909.

 

Les deux soeurs survécurent à la première guerre mondiale, à la chute de l'Empire austro-hongrois. Elles moururent toutes les deux en 1925.

 

Biographie : en plus des livres précédemment cités, je rajoute Sissi, ses frères et soeurs : Valse tragique à Vienne d'Erika Bestenreinner.

 

chateau-baviere

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 00:02

  

 

Le blog d'Ela a reçu  1000 visites !!

 

Pour fêter ça, elle a décidé d’organiser un petit challenge: lire un maximum de livre en un mois. Pour vous inscrire, il vous suffit de m’envoyer un mail à l’adresse suivante : lesamoureuxdelalecture@laposte.net  avec pour objet : challenge des 1000 visites  

ou tout simplement de vous rendre sur son blog et de vous inscrire en commentaire du billet  : les amoureux de la lecture


Je ne vous cache pas que je me suis inscrite, mais que je ne pense pas le réussir, pour la simple et bonne raison qu'il faut  envoyer votre  résumé des livres en question, ainsi que notre avis, et ça, je risque d'oublier dans les grandes largeurs.


Les cinq plus grands lecteurs verront publier sur son blog, dans la rubrique ‘’challenges’’, leurs productions.


Le challenge se finira le 14 avril 2012.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 08:47

chemins.jpg

édition Le livre de poche - 200 pages

Quatrième de couverture :

 

Un jour d'été, l'époux, l'ami depuis plus de cinquante ans, se perd et ne retrouve plus la sente qu'il a tracé dans les montagnes de Corse. C'est le début, à travers la maladie, d'un isolement et d'un silence qui l'excluent peu à peu de toute vie. La femme raconte ses appels de nuit chez les pompiers, le service d'urgence de l'hôpital où les médecins le soignent du mieux qu'ils savent et où errent, entre les brancarts de grands malades, les excités, les clochards, les rejetés de partout.

 

Mon avis :

 

Si j'ai eu du mal à écrire mon avis sur ce livre, c'est parce que le seul et unique avis que j'ai trouvé sur lui était négatif - sans aucune nuance - alors que j'ai éprouvé pour ce livre un véritable coup de coeur.

Françoise Xenakis tisse un chant d'amour et de mort autour de l'homme qu'elle aime. Pas de tabou : elle raconte ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a ressenti devant cet homme qui lentement perd ses facultés mentales. Elle décrit les urgences, ce dernier refuge pour les désespérés de toute sortes, réceptacles de toutes les misères humaines. Elle parle les médecins, ceux qui sont entièrement dévoués à leurs patients et y sacrifient leur vie entière. Elle raconte la lente répétition des jours et la progression, insidieuse, du mal. Elle évoque aussi ses gens si gentils qui lui ont conseillé de placer Iannis, pour "la soulager" et, en corrolaire, la manière dont elle avait aménagé ses journées pour répondre à ses besoins.

Ce récit est entrecoupé par des extraits de quatre oeuvres anciennes, quatre oeuvres qu'elle ne pourrait plus écrire aujourd'hui - et ce sont autant d'hommage à ce que l'homme qu'elle aime a été.

Je ne dis pas "son mari", volontairement, car les liens qui les unissent sont bien plus étroits que ceux du mariage, et ce n'est pas parce qu'il est "son mari" qu'elle prend soin de lui. Autre tabou qu'elle n'hésite pas à évoquer de manière courageuse : l'euthanasie. Il est hors de question d'y lire une solution de facilité, mais de respecter la volonté de l'autre. Il est aussi question du courage qu'il lui faut pour essayer de répondre à ce souhait, courage qu'elle se reproche de ne pas avoir eu.

Regarde, nos chemins se sont fermés est un très beau récit.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:00

Voici la liste des inscrits et des billets :

 

Sharon (la moindre des choses).

Ludwig de Klaus Mann

Tonio Kröger de Thomas Mann

C'était mon oncle d'Yves Grevet 

Que serais-je sans toi ? de Guillaume Musso 

La fille de son père d'Anne Berest

Journal de Mr Darcy d'Amanda Grange

 

Achille 49

 

Anne (des mots et des notes)

sa présentation du challenge

 

Argali

sa présentation du challenge

Cendres froides de Valentin Musso

Parce que je t'aime de Guillaume Musso

 

Asphodèle

son billet pour présenter le challenge

Sagan et fils de Denis Whesthoff

Rien de grave de Justine Lévy

 

Astazie

 

Aymeline

Agnes Grey d'Anne Bronte

Jane Eyre de Charlotte Bronte


Céline 72


 

Bookworn

 

son billet de présentation

Jane Eyre de Charlotte Bronte

 

Laure

 

Philisine Cave


Le fait d'habiter Bagnolet de Vincent Delerm

Le silage de l'oubli de Bruce Machard

Les yeux aux ciel de Karine Reysset

Paris Brest et Insoupçonnable de Tanguy Viel

Le voyage imaginaire de Léo Cassil

La mer le matin deMargareth Mazzantini

Home de Toni Morrisson

Un week-end en famille de François Marchand

Certains n'avaient pas vu la mer de Julie Otsuka

Les trois saisons de la rage

Le secret de Noël d'Anne Perry

Le crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie

Joli librairie dans la lumière

Les immortelles

Oh de Philippe Djian

La pointe des mots de Marie-France Versailles

La part du feu d'Hélène Gestern

En dépit des étoiles de Michel Quint

Ce que la nuit doit au jour de Yasmina Khadra

L'avare de Molière

Antigone de Jean Anouilh

Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates

 

George

son billet de présentation

La recluse de Windfield d'Anne Bronte

 

Nathalie

sa présentation du challenge

Les Hauts de Hurlevent d'Emily Bronte

Mort à Venise de Thomas Mann

Agnès Grey d'Anne Brontë

Les frères Karamazov de Dostoïevski

 

 

Prune

son billet de présentation

Les soeurs Bronte (film d'André Téchiné)

 

 

Schlabaya

 

strawberry 

 

Syl

son billet de présentation

 

Béa (qui explose le challenge !) Une Comète

Quand le requin dort de Milena Angus

Lady Susan de Jane Austen

Les âmes soeurs de Valérie Zanetti

Le fait d'habiter Bagnolet de Vincent Delerm

Aux rendez-vous de l'heure bleue de Gilles Schlesser

C'est pour ton bien d'Alma Brami

La fille de son père d'Anne Berest

Le combat ordinaire, tome 2 de Manu Lancenet (BD)

Le combat ordinaire tome 3 de Manu Lancenet (BD)

Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan

La couleur des rêves de Rose Tremain

A travers les champs bleus de Claire Keegan

Avenue des géants de Marc Dugain

la liste de mes envies de Grégoire Delacourt

Abbacadora de Michela Murgia

Une femme fuyant l'annonce de David Grossmann

 


 

Yuko

Le journal de mon père de Jiro Taniguchi

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 18:11

Rouge.gifPetite bibliothèque Payot - 230 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Si les Habsbourg comptent nombre de personnages romanesques à travers les siècles, il restait encore à découvrir la figure singulière et contrastée d'Élisabeth-Marie (1883-1963), dite " Erzsi ". Enfant unique du suicidé de Mayerling et petite-fille préférée du vieil empereur, elle fut rebelle comme son père tout en restant archiduchesse dans l'âme bien après la chute de l'Empire austro-hongrois. Un premier mariage avec le prince Otto Windisch-Graetz tourna vite au cauchemar mais n'aboutit à une " séparation de table et de lit " qu'en 1924. À cette époque, Erzsi avait déjà rencontré le véritable homme de sa vie, Leopold Petznek, figure majeure du parti social-démocrate autrichien. Elle-même y adhéra. Dans la tourmente des années trente, la fortune et les relations de celle qu'on appelait désormais l'" Archiduchesse rouge " lui permirent de venir en aide aux camarades persécutés.

 

Mon avis :

 

Ce livre a été écrit en 1982, mais il n'a été traduit en français qu'en 2010, permettant à un public francophone d'en savoir un peu plus sur la vie d'Elisabeth-Marie d'Autriche, petite-fille de Sissi, fille unique de Rodolphe.

J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai lu quasiment d'une seule traite, et à une vitesse remarquable, tant le sujet est bien traité. L'auteur Friedrich Weissensteiner est un spécialiste des Hasbourg, et, à mon sens, un historien scrupuleux. Il n'hésite pas à replacer les faits dans un contexte historique précis, sans s'étendre dans des digressions inutiles. Un seul exemple : la naissance de celle qui sera bientôt surnommée Erzsi fut-elle source de joie ? Officiellement, oui : personne dans l'Empire ne pouvait ignorer cet heureux événement. La princesse Stéphanie fut heureuse d'avoir à nouveau un poupon avec lequel jouer. Quant à Rodolphe, il attendait plutôt un petit Waclaw. Le peuple autrichien, lui, ne se réjouissait pas tant que cela : les simples ouvrières n'avaient souvent pas de quoi nourrir leurs enfants, sur 1000 naissances, 340 enfants mourraient au berceau, et ce n'est pas le bois que fit distribuer l'Empereur pour célébrer la naissance d'Elisabeth-Marie qui changerait quoi que ce soit à la situation.

J'aime aussi l'honnêteté de cet auteur. Bien sûr, il cite ses sources, ce qui est la moindre des choses. Il regrette aussi qu'Erszi, contrairement à sa mère, n'ait pas tenu de journal ou laisser des mémoires. Il est si difficile de savoir ce que pensait cette archiduchesse, à la vie si tumultueuse. Mais surtout, il n'avance que des faits prouvés et a l'honnêteté de dire ce qu'il ne sait pas, notamment en ce qui concerne les tenants et les aboutissants de Mayerling (et pourtant, j'en ai lu, des auteurs qui étaient certains de ce qu'ils avançaient, penchaient pour un complot ou une affaire passionnelle).

Il ne fait pas non plus de cadeaux à Erzsi. La fille de Rodolphe était la petite-fille préférée de son grand-père, qui lui passa tous ses caprices. Comme sa mère, veuve trop jeune, et Sissi, elle cachait son spleen en voyageant. Elle fit un mariage d'amour qui ne fut pas heureux avec le prince Otto Windisch-Graetz et lui donna quatre enfants : tous furent de santé fragile, elle craignit souvent pour leur vie. Elle se sépara de son mari et dut se battre, au sens propre du terme, pour conserver la garde de ses quatre enfants, son mari n'hésitant pas à utiliser tous les coups bas possibles et imaginables. Sa propre mère se dressa contre elle, et le conflit mère/fille fut sévère : Erzsi ne pardonna pas à sa mère la publication de ses mémoires, qui ternissait Rodolphe. Même si la fin de l'archiduchesse fut solitaire, il ne faut pas oublier que sa vie fut éclairée par un grand amour, celui de Leopold Petznek, qu'elle put épouser en 1948 : un vrai conte de fée entre une princesse et un ouvrier.

Un livre très bien écrit, qui nous en apprend beaucoup sur cette personnalité fantasque.chateau-baviere

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