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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 19:18

lesoursnontpasdeproblemedeparking.jpg

J'accueille sur mon blog une nouvelle participante au challenge Animaux du monde : Béa. Voici sa première participation : Les ours n'ont pas de problème de parking, de Nicolas Ancion.(ed. Pocket « Nouvelles voix » 123 pages )


  
      Oh le joli recueil de nouvelles que voilà ! Le titre, prometteur, donne déjà le ton, et j'ai le plaisir de vous dire que le contenu est à l'avenant.
     Ces nouvelles se lisent d'une traite et on est très étonnés d'y trouver des animaux en peluche qui kidnappent des ambassadeurs, Marc Dutroux (?!), des Pères Noël, des turcs, des gosses, des vieux....
    Le mélange est hétéroclite mais pourtant loin d'être incohérent (L'auteur, non sans malice, fait revenir des personnages d'une nouvelle à l'autre et l'enfance occupe une place de choix dans la plupart des textes). J'ai été séduite, amusée, émue aussi parfois. C'est rondement mené, l'écriture est habile et très vivante. Nicolas Ancion a des formules savoureuses : «  y a des fois où je me dis que quand on a distribué les talents, je devais être caché par un plus grand que moi » (L'album de foot), tragi-comiques :«  les gens ne font jamais ce qu'ils disent. Ils laissent échapper les mots comme ça, pour la bonne conscience, mais après ça ils baissent les bras et ils laissent tourner le monde dans le mauvais sens.(...) Yvonne aussi elle était comme ça. (…) Je ne vois pas pourquoi elle aurait été différente. J'avais pas épousé une extraterrestre. J'habitais Wépion, pas Hollywood. » (Le grand méchant Marc)
     Forcément, certaines  nouvelles sont plus réussies que d'autres, mais l'ensemble est vraiment à découvrir.
    Décalé et délicieux.
Béatrice (Béa du 93)

 Premier livre lu dans le cadre du challenge «  Animaux du monde »

Logo Sharon

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 18:03

Je suis taguée par Syl pour me décrire à travers les titres des livres que j'ai lu en 2011. Je tente donc l'exercice.

 

etre.jpg

 

Comment te sens-tu : Rien ne s'oppose à la nuit et Jours sans faim 

 Décris là où tu vis actuellement : Au pays des pierres de lunes 

Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu : Là où les mots n'existent pas pour écouter Le chant du Troll

Ton, ta, tes meilleur(e)(s) ami(e)(s) est(sont) : Boum ! 

Toi et tes amis, vous êtes : le club des inadaptés

Comment est le temps : Hiver articque

Ton moment préféré de la journée : La nuit la plus longue

Ton animal préféré : Mon chat le plus bête du monde

Ton moyen de transport préféré : les ailes du courage

Ta passion : mon nez, mon chat, l'amour et moi

Le défaut qui t’horripile le plus : le voleur de vie

Le métier qui ne te fais pas  rêver : le chirurgien

Ton histoire d’amour : Ce crétin de prince charmant

Qu'est-ce que la vie pour toi : La fin n'est que le début

Ta peur : L'attentat

Pensée du jour : Rien de plus précieux que le repos

Comment aimerais-tu mourir : Dans la nuit brune

La condition actuelle de mon âme : Une situation légèrement délicate

Ton rêve le plus cher : Seras-tu là ?

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : Résiste (oui, c'est un titre de chanson. J'avais envie de finir en musique).

 

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 08:35

James.jpgédition 10/18 - 224 pages

 

Quatrième de couverture :

 

Une femme, Kate Fanster, universitaire professeur de littérature, se retrouve mêlée à une énigme littéraire : la découverte d'une nouvelle que James Joyce aurait écrite pour "Gens de Dublin" et jamais publiée. Un meurtre est commis. Quel plaisir pour Kate, dont la passion secrète est d'être détective. C'est elle qui va mener l'enquête.

 

  logo

Challenge Romans sous influence organisé par moi-même et George.

Mon avis :

 

Je me demande si une personne qui n'a pas lu Gens de Dublin aimerait ce roman, tant il est question de cette oeuvre et surtout de la dernière nouvelle du recueil Les morts et de son interprétation. Autant dire que James Joyce est vraiment au coeur de cette intrigue. Son oeuvre est analysée, parfois péremptoirement (comme si une seule interprétation était possible) et cette connaissance commune est le lien ente les différents personnages au début du roman. Fort heureusement, j'avais lu cette oeuvre, suffisamment marquante pour que je m'en souvienne encore des années après.

 

Je tiens aussi à signaler une petite déception :  je m'attendais aussi à trouver Kate dans son université new-yorkaise. Rien de tel. Elle est à la campagne, dans le Masachussetts, dans une atmosphère champêtre qui évoque plus Tamara Drewe que les campus américains, à classer les papiers d'un ami universitaire décédé, dont sa correspondance avec un certain James Joyce. Et si un inédit de l'auteur apparaissait ? Ce serait une découverte littéraire de premier plan, qui offrirait peut-être un nouvel éclairage sur l'oeuvre phare de Joyce, Ulysse.

 


Pourtant, en dehors de la question littéraire, se pose encore et toujours avec Amanda Cross la question de la condition féminine, avec toutes ces femmes que nous rencontrons dans le roman. Devrai-je dire plutôt ces jeunes filles ? Les filles de l'universitaire décédé ont un destin hors norme. L'aînée est morte très jeune d'un cancer. Elle reste l'aînée, donc, sa mort prématurée lui ayant donné à vie cette seule identité. La cadette Virginia est devenue religieuse. Pour quelles raisons ? Nous ne le saurons pas, si ce n'est que son père a ressenti cette décision comme une trahison. Lina, jeune professeur d'université, éperduement amoureuse d'Emmet, vit sa virginité comme un fardeau (elle a presque trente ans). Grace Knolls est une vieille fille, une bas-bleue dirait-on. Professeur à la retraite, elle n'entend ni se faire dicter sa loi, ni se faire marcher sur les pieds. Comme toutes les femmes de sa génération qui souhaitait travailler, elle a dû choisir, faisant une croix sur le mariage et les enfants. Kate n'a plus l'âge de se poser des questions, et la demande en mariage de Reed, qui n'aime guère les enfants, arrive à point nommé dans ce coin du Massachussetts où l'on jase.

 

Que fait une jeune femme avec deux très jeunes hommes et un enfant qu'elle dit être son neveu ? La citadine qu'elle est découvre les moeurs de la campagne et perd non son innocence (qualifier Kate Fensler ainsi relèverait de la naïveté) mais les clichés qui l'emcombraient. Elle qui s'accommode si bien de l'homosexualité de ses collègues et de ses étudiants ne se voile pas la face quant à la pédophilie. J'ai juste eu l'impression qu'elle ne voyait pas en quoi il fallait fustiger un tel comportement, il faut juste veiller à l'empêcher, en éloignant certains messieurs. De même, elle autorise son neveu Léo à s'entraîner à viser à la carabine (désarchargée) de peur de passer pour une tante castratrice. La psychanalise est passée par là, et les femmes (dont Kate) ne savent plus comment se comporter, même face à un enfant dont le mal-être est causé parce qu'il est un enfant du milieu (dixit toujours les psys). Pour comble de bonheur, Léo ne trouve rien de mieux que de viser (sans balle, vous dis-je) la voisine, une fermière - même si ce n'est pas dit implicitement, je me demande si le fait qu'elle ne soit pas "du même monde" n'autorise pas ce comportement.

 

Toutes mes interprétations nous feraient presque oublier qu'elle a fini par mourir (accidentellement) et même si elle n'est pas extrêmement sympathique, elle est morte - voilà de quoi traumatiser à vie ce pauvre Léo qui, pour une fois, ne tenait pas la carabine en main. Reste à savoir qui l'a réellement tuée, c'est à dire qui a chargé la carabine (et les suspects ne manquent pas) et surtout pourquoi (mauvaise nouvelle : les mobiles non plus ne manquent pas). Kate souhaite trouver le coupable avant tout pour disculper les innocents - les rumeurs vont si vite à la campagne. Alors, oui, j'ai envie de vous dire qu'elle y parviendra - il est rare de lire des romans policiers où le meurte reste non élucidé. J'ai juste envie de ne pas vous dire comment elle le retrouvera ni quel est son identité - elle peut néanmoins remercier James Joyce pour son aide précieuse.

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:22

time3

Tout d'abord, je voudrai remercier Lou, Cryssilda et Titine pour avoir organisé ce mois anglais. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil sur leur blog pour voir le récapitulatif des billets publiés durant ce mois.


Voici maintenant mon propre billet, uniquement livresque :

 

Un Noël plein d'espoir d'Anne Perry

Marple, Poirot, Pyne et les autres d'Agatha Christie

Allô, Hercule Poirot d'Agatha Christie

Comment briser le coeur d'un dragon de Cressida Cowell

How to steal a dragon's sword de Cressida Cowell

En quête du rien de William Wilkie Collins

Little Manfred de Michael Morpurgo


soit sept livres lus (dont deux en anglais).

 

alloespoirDragonsRienhow-to-steal-a-dragons-sword1315433320ManfredMarple

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 17:42

polars.pourpres.net.jpgédition du Palémon - 297 pages

 

Quatrième de couverture :

 

Un corps a été découvert par deux enfants dans un square désert à la périphérie de Saint-Nazaire, s'il ne s'agissait du cadavre du juge Ménaudoux, l'affaire serait vivement classée : crime de rôdeur. Mais c'est bien celui que les médias avaient surnommé "le petit juge" qui est mort.

La personnalité de la victime et les circonstances de sa mort rendent l'affaire brûlante. La Chancellerie veut en avoir le coeur net : Ménaudoux a-t-il été assassiné ?

Si oui, par qui, pourquoi ?

Mary Lester est chargée de se pencher sur cette affaire trouble, bien plus trouble qu'on ne le pourrait croire.

 

Mon avis :

 

Ce tome est sans doute une des affaires les plus complexes que Mary Lester ait eu à débrouiller. Il faut dire que son arrivée à Saint-Nazaire froisse les susceptibilités des policiers chargés de l'enquête. Que pourra bien trouver cette lieutenant de police , qui n'a pas leur expérience, alors qu'eux ont conclu à un crime de rôdeur ? Jean Failler en profite pour fustiger le fonctionnaire dans toute sa splendeur  :arrivé à huit heures, départ à dix-huit heures, rien ne doit perturber le train-train du commissaire divisionnaire, et surtout pas une enquête. Cherchez l'erreur. De manière encore plus contestable, le commissaire divisionnaire indique qui peut être interrogé (le tout venant, petit commerçant, petit personnel) et qui ne doit surtout pas être dérangé, se faisant ainsi, presque malgré lui, l'un des rouages de cette justice à deux vitesses qui ne cessent d'être dénoncées.

 

La mort du juge ne chagrine personne, si ce n'est sa femme. Le soucis est que cet homme s'était forgé une sacré réputation de laxisme (à ne pas confondre avec la clémence) : autant dire qu'il avait plus d'ennemis que son chien n'a eu de puces sur son dos sa vie durante et que les indices sont très minces. Ils le sont tellement qu'il faut le sens de la déduction de Mary Lester pour les trouver et pour les relier les uns aux autres. Les autres policiers étaient bien embarrassés, certes, surtout quand la femme du juge (aussi aimée et estimée que son mari) a reçu des menaces. Néanmoins, une bonne affaire reste une affaire classée et Mary Lester devra ravaler sa fierté, s'appuyer sur ses alliés et combattre une bureaucratie galopante pour épingler les coupables.

 

 

En bref, je ne suis pas déçue par cette nouvelle enquête de Mary Lester.


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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 09:02

Un-mot-des-titresDans le cadre du challenge Un mot, des titres organisé par Calypso, j'ai eu le regret de ne pas pouvoir participer lors de la session précédente, pour cause d'abandon : participer, oui, se forcer à lire un roman policier sirupeux, non. Pour cette session, j'ai choisi une valeur sûre : un album à lire et à partager avec de jeunes enfants dès l'âge de trois ans, Mon chat le plus bête du monde de Gilles Bachelet.

 

Je sais ce que vous allez me dire en regardant la couverture : mais ce n'est pas un chat ! Certes, je suis entièrement d'accord avec vous, c'est un éléphant, ou plutôt, c'est un chat ET un éléphant car quand vous ouvrirez l'album, vous ne pourrez pas prétendre que cet éléphant, maladroit, ne se comporte pas comme un chat - l'encombrement et les difficultés en plus. Avez-vous déjà vu un éléphant se laver comme un chat ? C'est acrobatique.

 

L'auteur ne parvient pas à déterminer à quelle race de chat son matou gris appartient ? Je le monchatleplusbetedumonde.jpgcomprends. Pour le citer, un chat, ça trompe énormément. Ce n'est pas faute d'avoir essayé de le portraiturer, et de plusieurs manières. Ne ratez pas les pastiches de grands maîtres, particulièrement réussis. Ne ratez pas non plus les ressources de ce très gros chat, très très bête pour trouver un endroit où se coucher. Vos chats ne se comportent-ils pas exactement pareil ? Les miens, si. Je tiens d'ailleurs à préciser que je tape cet article avec Koala qui dort à mes côtés, et Nunzi qui a trouvé une "planque" pour se remettre de sa visite chez le vétérinaire.

 

Cet album, très réussi, comporte deux suites : Des nouvelles de mon chat, qui montre la très belle et très cocasse histoire d'amour du chat et de sa compagne, et Quand mon chat était petit, qui raconte la jeunesse du chat, au milieu des autres chatons. Très tôt, il a montré sa différence, comme le montre si bien la couverture. Vous ne vous trompez pas, ce charmant chaton aux yeux écarquillés, c'est lui. Oui, lui et sa portée ressemblent toujours fortement à des éléphants, et le comique naît toujours entre le décalage entre le texte et les images, pour notre plus grand plaisir.41+dQYEsuCL SL500 AA300La prochaine session aura lieu le 1er mars, autour du mot "bonheur". Je me suis déjà inscrite, et ce n'est qu'après coup que j'ai découvert que j'avais un livre comportant ce mot dans ma PAL. Pour vous inscrire, c'est ici.

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 00:00

J'avais envie de créer un challenge Molière depuis quelques temps déjà. Il a suffi d'une soirée un peu difficile, de Nunzi à nouveau malade, d'un nouvel ordinateur et de beaucoup de commentaires enthousiastes pour que je lance ce nouveau défi.


L'objectif de ce challenge ? Lire ou relire les oeuvres de Molière, mais aussi découvrir les comédies de Corneille (L'illusion comique mais aussi La place royale, La veuve) et l'unique comédie de Racine, les Plaideurs.


Molière a été baptisé le 15 janvier 1622, il est mort le 17  février 1673, et pourtant son oeuvre continue à nous toucher. Je me vois mal fixer une date limite pour clôturer ce défi. Par conséquent, le challenge Molière est illimité dans le temps.


Comme le théâtre est avant tout un art de la scène, j'inclus dans ce challenge les représentations auxquelles vous pourriez assister (ce qui me fait penser que je ne suis pas allée au théâtre depuis longtemps), les adaptations et autres captations de représentations. 

 

Pas de challenge sans catégorie. Pour trouver les miennes, je me suis fortement inspirée de la Comédie-Française :


- pensionnaire : deux oeuvres.

- sociétaire : quatre oeuvres.

- sociétaire honoraire : six oeuvres et plus.

 

Les inscrits :


Sharon (c'est la moindre des choses)

George

Syl

(comment ça, je vous ai un peu forcé la main ????)


Participantes intéressées (à confirmer) :

 

mazel

Catherine

Meloe 

bookworm

anis

mademoiselle culture

 

 

Pensionnaires :


 Anne (des mots et des notes)

Le malade imaginaire


  achille 49

 

Ela.

son article de présentation

 

Piplo

son article de présentation

 

Syl

Un chocolat dans mon roman

Yukarie


Sociétaires :

 

Anouchka (l'univers d'un rat de bibliothèque)


  Patacaisse

l'école des femmes

 

Sociétaires honoraires :


 Aymeline

Don juan ou le festin de pierre (téléfilm)


bookworm


George 

la jalousie du barbouillé

Le médecin volant

Les femmes savantes


Marie 

Les précieuses ridicules


Meloe

les précieuses ridicules

 

Philisine Cave

Les fourberies de Scapin

Les précieuses ridicules

Les femmes savantes

L'avare de Molière


Rose


Sharon

Le sicilien ou l'amour peintre de Molière


Pas de challenge sans logos. Voici les miens, made in Sharon, Nunzi et Koala :

 

Molière

 

moliere-1318954748

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 00:17

l_homme_est_un_grand_faisan_sur_terre.jpgEdition Folio - 124 pages.

 

Mon résumé :

 

Windisch est meunier. Dans la Roumanie de Ceaucescu (le roman a été publié en 1986), la vie est dure et la corruption omniprésente. Comme d'autres avant lui, il souhaite quitter le pays avec sa famille. Il n'a qu'une solution : obtenir un passeport.

 

Mon avis :

 

  Je n'aime pas débuter un challenge - et même en l'occurence, deux - par une lecture qui ne m'a pas satisfaite. J'ai tenté plusieurs approches de ce roman, j'ai même eu la chance de discuter avec quelqu'un qui avait tenté de lire ce roman et en avait abandonné sa lecture, pour cause d'incompréhension. Je me suis sentie moins seule, même si cette confrontation entre nos points de vue ne m'a pas éclairé davantage.


D'un côté, le roman comporte une trame général : comment vont-ils parvenir à obtenir leur passeport ? De l'autre, une succession de saynètes parfois très crues montre la vie quotidienne dans une Roumanie marquée par la guerre, subissant le joug de Ceaucescu. Entre ces scènes, le récit progresse vers l'obtention du fameux passeport pour quitter le pays.


 Je savais déjà qu'ils l'obtiendraient, et par quel moyen, la quatrième de couverture de l'édition Folio raconte l'intégralité du récit. Le tout était de savoir combien de temps le personnage principal parviendrait à garder son intégrité. Il est marié, à une femme qu'il n'a semble-t-il jamais aimé. Implicitement, il l'a épousé parce que Barbara, la jeune femme qu'il aimait, est morte en Russie. Katrina a survécu, en se prostituant pour se nourrir, ce que son mari et sa fille lui reprochent crument. 


Les phrases sont brèves, très séches tout en étant remplies de symboles dont la plupart m'ont sans doute échappé. Je pense qu'une explication du titre se serait imposée (un dicton, sans doute) car il est un leitmotiv dans ce roman. Les superstitions restent très fortes et si je connais bien celle qui est liée à la chouette, d'autres me sont inconnues. Les personnages parlent, certes, mais ils ne communiquent pas. Ils ont tous une vision très sombre de l'homme, plus encore de la femme, et ce qu'ils vivent ne peut que renforcer la noirceur de leur vision.

 

L'homme est un grand faisan sur terre est un livre dur, pessimiste, qui ne me donne pas envie d'explorer plus avant ma connaissance de cette auteur.

 

  medal front 1602012Défi les douze d'Ys

Challenge des Nobel 2012

Le challenge Voisins voisins organisé par Anne.Logo-Voisins-Voisines-Calibri-noir-cadre-blanc

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 21:09

Sous le haut patronnage de Koala et de Nunzi, j'ai crée les logos suivants :

 

moliere-1318954748.jpg

 

Moliere.jpg

 

Mon but ? Essayer de lancer un challenge auquel je pense depuis quelques temps (entre autres idées). Non, je ne suis pas une vile tentatrice. Si jamais je lance ce challenge, franchement, je ne crois pas que je croulerai sous les inscriptions, pour des motifs divers et variés (mauvais souvenirs de lecture). Néanmoins, je pose la question : qui serait tenté(e) ?

 

Edit du 12 janvier : le challenge sera officiellement lancé le 14 janvier 2012.

 

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 14:20

Je continue à recenser tous les challenges auxquels je me suis inscrite récemment. Autant vous le dire tout de suite, ce sont deux challenges qui me plaisent, certes, mais de là à dire que je parviendrai au bout.... Je n'en suis pas sûre. En revanche, je pense que certains titres peuvent se combiner parfaitement entre les deux défis. 

 

Voici le challenge 50 états, 50 billets organisé par Sofynet.

Le but est que chacun des participants écrivent un billet sur chacun des Etats d'Amérique.

Je ne me leurre pas : même si le challenge court jusqu'au 31 décembre 2012, je sais que je n'y parviendrai pas, je n'ai pas forcément d'atomes crochus avec la littérature amércaine.

Je vous promets néanmoins, après une visite dans le Wisconsin avec Instinct de survie de Jeffery Deaver ,une visite dans l'Indiana, la Louisiane, le Maine et le Massachussets

 

50

 

Je me suis ensuite inscrite à un tout petit challenge bit-lit 2012 (minuscule, vous dis-je) organisé sur le blog les lectures de Sophie. Je me suis inscrite au dernier niveau, soit 25 livres à lire (deux par mois, en fait). Une liste de livres non exhaustive est disponible. De même, il existe plusieurs logos, mais j'ai choisi celui-ci de préférence (avant de commencer un certain tome 11).

 

Bit-lit-2012--logo1-.jpg

PS : Le volume 3 ne saurait tarder.

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