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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 21:31

Je devrais plutôt intituler mon article "plus envie de bloguer".

 

Plus envie d'écrire.

 

Envie de lire (un peu).

 

Plus envie de participer à un challenge (et là, c'est vraiment étrange). Je pense donc planter là les challenges non encore validés, jusqu'à une date très ultérieure.

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 17:36

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édition Casterman - 178 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Je m'appelle Marie et j'ai 16 ans. Si on s'était rencontrés la semaine dernière, je me serais présentée comme une lycéenne ordinaire, vivant avec sa mère dans la banlieue de Lille. Vous m'auriez alors demandé d'où me venaient ces cheveux et ces yeux si sombres. Je vous aurais répondu que j'avais du sang népalais. Vous auriez attendu la suite. Mais je ne sais rien de mes origines, ma mère a toujours refusé d'en parler. Aujourd'hui, tout a changé. Entre les pages d'un mystérieux carnet rouge, je viens de découvrir une vérité que je n'aurais jamais pu imaginer.

Circonstance d'écriture  :
J'écris ce billet alors que j'ai relu certaines de mes chroniques que j'ai trouvées pas terribles. Je ne suis pas sûre que celle que je suis en train de rédiger me convienne davantage.
destin

Mon avis :

Solide et sérieux.
Pas forcément très tentant comme début de billet.
Deux voix se croisent, celle de Marie, bien sûre, et celle de sa grand-mère. Marie appartient à une génération d'héroïne très représentée dans la littérature contemporaine, une adolescente élevée par une mère seule, le père ayant déclaré forfait depuis très longtemps. Elle est d'autant plus isolée que, comme les autres héroïnes auxquelles je pense, elle n'a ni beau-père, ni demi-frère ou demi-soeur, ni cousin, ni cousine, ni même grand-parents. Je m'interroge d'ailleurs si ce schéma récurrent traduit un véritable regard porté sur notre société, ou s'il n'est pas une facilité d'écriture : il est bien plus simple de faire évoluer un personnage que toute une famille. En terme de facilité, je trouve également que la péripétie centrale est plutôt tirée par les cheveux, et si un adolescent ne se posera peut-être pas de question, l'adulte que je suis en a quelques unes à formuler, d'autant plus qu'Anne, la mère de l'héroïne, est férue de psychologie.
Puis, vient ce fameux carnet rouge qui donne son titre au roman. Le choix de la couleur, tout en étant très symbolique, est chargé d'intertextualité. Quant à son contenu, autant il m'a paru solidement documenté, autant j'ai trouvé son écriture trop propre, trop léchée. Même avec l'aide de son mari (et souvent, l'évidence d'un narrateur extérieur au récit se faisait jour), il m'a paru peu probable que l'héroïne puisse avoir autant de recul sur son expérience, et même, concernant sa relation avec sa fille, cette analyse que j'aurai dit sortie tout droit de la bouche d'un psychologue. L'émotion nait du regard de Marie sur le destin de sa mère et de sa grand-mère, pas du texte lui même.
Une lecture sérieuse sur un sujet qui l'est tout autant, un récit solidement documenté, une écriture maîtrisée, mais pas de véritables émotions.
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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 12:48

Je suis quelqu'un d'impulsif, ce n'est pas nouveau.

 

Ce matin (je n'ai pas cours le mercredi matin), j'ai sauté le pas.

 

Je garde ce blog-ci pour l'instant mais j'en ai ouvert un autre :

 

http://deslivresetsharon.wordpress.com/

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 10:34

J'ai participé à l'édition 2011, j'ai beaucoup aimé ce challenge parce qu'il est ludique, j'ai bien l'intention de récidiver cette année, même si je ne brillerai pas par le nombre de billets postés.

 

Cette année, Hilde et Lou ouvrent une agence de voyage démoniaque dont voici les étapes :

 

5 octobre : le Royaume-Uni.

 

10 octobre : l'Espagne.

 

15 octobre : les Pays Nordiques.

 

20 octobre : l'Afrique et l'Amérique du Sud.

 

25 octobre : Les Etats-Unis.

 

31 octobre : Halloween.

 

5 novembre : Asie.

 

10 novembre : retour en France.

Halloweem 2012.jpg

 


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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:43

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éditions Sabine Wiespieser - 162 pages.

 

Mon résumé :

 

Pays basque espagnol. 1936. Aïta rentre chez lui, pour l'anniversaire de son fils. Il trouve la maison vide : sa femme, ses fils, ses beaux-parents ont dû fuir car les oncles (les frères de sa femme) sont des activistes anti-franquistes. Grâce à sa voisine, il apprend où ils sont partis, et les rejoint à Hendaye. Les années d'exil commencent.

 

Mon avis :

 

J'ai attendu, j'ai même relu le texte avant de rédiger mon avis. Si ce texte a de grandes qualités, il a aussi des défauts, inhérents à ces qualités.

 

J'ai été charmé par la langue, absolument magnifique, avec laquelle ce récit est écrit : elle est d'une poésie et d'une musicalité inouie. Elle tient à distance le pathos, tout en nous montrant les sentiments des personnages face à cette douleur commune : l'exil. Pas de plainte, jamais, pas d'épanchements excessifs : chaque membre de la famille vit l'exil à sa manière.


Aïta et Ama ont tout quitté pour fuir le franquisme et la seule chose qui leur reste est de pouvoir être ensemble. L'important est que "nous restions en vie, unis. Toujours libres". La narration est ainsi divisée en deux. D'un côté, nous avons le carnet d'Anna, qui ponctue les grandes étapes de leur exil (les déménagements successifs, l'envoi des oncles dans un camp de réfugiés) et livre ses sentiments, toujours avec pudeur et retenue, bien qu'il s'agisse d'un carnet intime. De l'autre, nous avons une narration à la troisième personne, qui nous permet de découvrir Aïta, plus renfermé, mais aussi les trois fils de la maison, chacun ayant un ressenti différent face à cette nouvelle vie, en France.


Pourtant, les épreuves qu'ils ont traversées sont nombreuses, et c'est là que cette retenue m'a dérangé, car elle se rapproche dangeureusement de l'indifférence. Les camps de prisonniers, puis la seconde guerre mondiale, la résistance, les camps de concentration (la déportation est évoquée) sont si rapidement évoquées que j'ai eu l'impression qu'aucun fait historique ne les touchait, en dehors de ce fait qui bouleversait leur vie : la dictature franquiste. Nous touchons ici à ces rêves oubliés, qui donnent leur titre au livre :

 

"Nous sommes ici depuis de si nombreux mois et je réalise seulement au soir de cette triste journée que nous avons vécu uniquement dans l’espoir du retour. Ce rêve a lentement embrumé nos esprits, et maintenant la réalité nous frappe de plein fouet, fermant brutalement les frontières. Tant que le dictateur sera au pouvoir, nous ne pourrons pas revenir, nous le savons. "

 

Ce livre a été lu dans le cadre du prix Océans :

 


prix

 

Ce récit est servi par une langue magnifique, d'une musicalité et d'une poésie inouie.

 

Ce

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:15

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édition oh ! - 300 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

 

Un meurtre parfait
Un témoin insaisissable
Un connaisseur des tribunaux qui connaît seul la vérité ... il a seulement treize ans
Rencontrez Theodore Boone
Quand Grisham met un adolescent au coeur d'un imbroglio juridique et moral.
Dans la petite ville de Strattenburg, il y a beaucoup d'avocats et a seulement treize ans, Theodore Boone pense qu'il est un d'entre eux. Theo fait office de conseiller juridique gratuit pour ses camarades et même ses professeurs... C'est ainsi qu'il recueille le témoignage terrifié d'un clandestin : malgrè lui il détient les éléments accablants dans le plus important procès que la ville ait connu depuis longtemps. Mais s'il le raconte, le clandestin sera arrêté et expulsé... Théo, qui a juré le secret, ne peut ni parler, ni ignorer ce témoignage....

Un-mot-des-titres.jpgLe challenge ludique Un mot des titres de Calypso 

 

Circonstance de lecture :

 

J'ai reçu ce livre lors du Swap 50 états. Ma swapée était Aproposdeslivres

 

Mon avis :

 

Ce roman constitue ma première incursion dans l'univers de John Grisham : je n'avais en effet jamais lu à ce jour un seul de ses romans. Je dois dire que cette rencontre fut plutôt agréable.


Père avocat, mère avocate, oncle ancien avocat, chien nommé Juge, Théo a une voie toute tracée, si j'ose dire, et c'est tout jeune qu'il commence à exercer ses talents, auprès de ses camarades et au profit des animaux abandonnés (je ne peux que louer cet aspect de son caractère). Aussi, quand un cas bien plus ardu se pose à lui, va-t-il demander conseil à plus aguerri que lui, tout en respectant la confidentialité due à son client (même si l'on peut arguer que Théo n'est pas encore un avocat).


Ce roman, qui peut aussi être lu par des adolescents, est très agréable à lire et permet de découvrir le système judiciaire américain. Il permet aussi de découvrir des héros attachants, que j'aurai plaisir à suivre dans d'autres aventures. Logo-mois-américain2


 


 


 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 02:41

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édition Gallmeister - 312 pages.

 

Quatrième de couverture (extraits) :

 

Le comté d'Absaroka, dans le Wyoming, est le comté le moins peuplé de l'Etat le moins peuplé d'Amérique. Aussi, y découvrir en bordure de route le corps d'une jeune Asiatique étranglée est-il plutôt déconcertant. Le coupable paraît pourtant tout désigné quand on trouve, à proximité des lieux du crime, un colosse indien frappé de mutisme en possession du sac à main de la jeune femme. Mais le shérif Walt Longmire n'est pas du genre à boucler son enquête à la va-vite. D'autant que le sac de la victime recèle une autre surprise : une vieille photo de Walt prise quarante ans plus tôt, et qui le renvoie à sa première affaire alors qu'il était enquêteur chez les marines, en pleine guerre du Vietnam.

 

 

Un-mot-des-titres.jpgLe challenge ludique Un mot des titres de Calypso 

 

Mon avis :

 

J'aime l'idée de commencer le mois de septembre par un coup de coeur. J'ai véritablement adoré ce livre, ce qui ne suprendra pas les fans (nombreux et mérités) de l'auteur. Il n'hésite pas à parler de sujets délicats : les conséquences de la guerre du Vietnam (sort des vétérans, devenir des enfants nés au Vietnam de soldats américains) et l'esclavage moderne, caché sous le couvert d'aides aux plus démunis.


Deux récits entrelacés mais faciles à suivre nous font découvrir le passé (au Vietnam) et le présent du shérif Walt Longmire, homme d'honneur et de rigueur. Il ne craint jamais de s'exposer tant qu'il protège les autres - tous les autres. Grâce à un style lumineux et sans concession, Craig Johnson donne vie à ses personnages, les morts comme les vivants au milieu des vastes plaines désertées du Wyoming.

 

 

50Ma participation pour l'état du Wyoming au défi 50 Etats, 50 billets de  Sofynet

 

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 02:17

Plume

Voici ma participation pour les plumes en Z.

 

Il faut encore que je réfute une légende tenace : les lycanthropes, appelés par la vox populi loup-garou, ne se métamorphosent pas uniquement  à la pleine lune, ils peuvent se métamorphoser quand ils le veulent. Je vous conseille de lire à ce sujet Lycan Magazine, la revue officielle de tous les loups-garous, remplie de conseils, certes, mais aussi d’articles scientifiques. Vous pouvez aussi mettre à profit les travaux du docteur Azelma Shelton, professeur de lycanthropie appliquée. Je connais très bien ce docteur : c’est ma maman.

12 h 10 : Papa m’explique la raison de sa visite. La communauté vampirique cherche avec beaucoup de zèle d’éventuels ennemis, des gens tout prêts à les empoisonner, plutôt que de les transpercer avec un pieu en argent – éviter le contact, c’est éviter les dangers. Leurs soupçons se sont donc portés sur les Garou, qu’ils condamneraient volontiers à purger une peine de prison dans un zoo quelconque, entre les zèbres et les zébus. Le chef suprême des garous avait donc demandé à son meilleur Alpha de chercher qui voulait semer la zizanie entre les communautés fantastiques. Papa me conseillait donc d’être encore plus prudent que d’habitude.

-          Oui, papa.

13 h 00 : Silas peste en passant l’aspirateur.

« Zut ! Je suis sûr que ton père en fait exprès de venir sous cette forme. Il a encore mis des poils partout ! Il me déteste, ou quoi ? »

Mais non, mais non, il ne te déteste presque pas. Il a juste besoin d’être discret.

Revenons 29 ans en arrière. Azelma Shelton, brillante étudiante en médecine fantastique, cherche encore sa spécialisation. Vampire ? Loup-Garou ? Troll ? Surtout, elle est très déprimée : elle n’a pas l’ombre d’un petit ami dans sa vie, et si elle a envie de quelque chose (hum), quelque chose que sa sœur et la plupart de ses copines ont, c’est un bébé. Un soir qu’elle discute avec ses camarades de promotion, elle fond en larmes à la vue d’un énième marmot en train de zozoter dans sa poussette.

-          Il fallait le dire ! s’exclama Erik. Si tu veux, je t’en fais un.

Ce n’est qu’après ma conception, et juste avant la première échographie qu’Erik crut bon de lui révéler sa vraie nature.

-          Azelma (il évite une assiette), je peux tout t’expliquer (seconde assiette évitée). Si je t’avais dit la vérité, tu n’aurais jamais accepté !

Il profita de la seconde de réflexion de ma mère pour lui arracher la soupière des mains. C’est sûr, un loup-garou, c’est rapide.

-          Puis, moi aussi, j’ai envie d’un petit louveteau.

Pas de bol pour lui, ma mère n’avait plus qu’une cafetière à portée de main, et une cafetière sur la tête fait tout de même un petit peu mal.

Autant vous dire que sa spécialisation était toute trouvée : elle voulait pouvoir me soigner au cas où.

Seulement, aucune échographie ne montra les signes de la lycanthropie. A ma naissance, avec un mois d’avance (seule signe de ma filiation), j’étais un bébé très ordinaire, et tout rose. Je n’avais même pas un seul cheveu sur la tête ! Les jours, les semaines passèrent, et à son grand soulagement, ma mère ne constata aucune métamorphose, même quand la lune était à son zénith.

Par contre, être chef de meute et voir son premier né « normal », ça la fout un peu mal. Mon papa se demanda donc s’il n’avait pas un « souci » qui expliquait qu’il n’ait jamais réussi à avoir le moindre louveteau avec des louves de sa meute, rien, zéro, nada, nichts. Malencontreusement, il dit cela à haute et intelligible voix. La patte droite de l’actuel chef de la meute du Nord venait de se prendre une théière en pleine face. Il paraît que c’est moins douloureux qu’une cafetière.

14 h 00 : pédiatrie.

Arthur, Sarah, Hugo, je comprends que ce soit très marrant de vous métamorphoser n’importe quand, n’importe comment. Pensez à vos petits camarades qui ne sont pas lycanthropes ! Bien sûr, qu’ils ont eu un choc en voyant trois garous zigzaguer dans la cour de récréation. Ah, c’était le but, les rendre zinzins ? Et bien, c'est réussi !

Pensez aussi à votre maman : à chaque fois, il faut qu’elle vous rachète des vêtements. Vous voulez qu’elle vous laisse choisir vos propres vêtements et qu’elle arrête de vos imposer ces fringues hideuses ? Cela se défend. Bien sûr Hugo, je vais tout de suite vous donner quelques adresses d’école pour louveteaux. Oui, je pense aussi qu’avec tout ce que vous lui avez fait endurer cette semaine, votre maman va enfin céder. Néanmoins, arrêtez de faire les zouaves, ce sera mieux pour tout le monde.

Note : les grossesses multiples sont fréquentes chez les loups garous.

15 h 00 : second patient envoyé par Edouard. Son « chouchou », m’a-t-il dit.

De prime abord, rien ne le distinguait d’un humain ordinaire, si ce n’est la froideur de sa poignée de main.

-          Gaël de Nanterry ? dit-il d’un ton interrogatif. J’ai bien connu, j’ai même été très ami avec Charles-Antoine et Sophie de Nanterry. Des ancêtres à vous ?

Je n’en avais aucune idée. J’avais lu son dossier avant sa venue. Louis Zéphyr Célestin Herlault, né en 1942. Signe du zodiaque : musique ascendant chant. Il devient l’un des plus jeunes chefs d’orchestre de sa génération, et crée bientôt son propre ensemble. Sa carrière est particulièrement riche, il a joué les œuvres les plus célèbres avec les plus grands.

-          Nous venions de nous produire à la Zarzuela, devant la famille royale d’Espagne quand j’ai été poignardé.

Il est resté trois semaines dans le coma. Il raconte que son corps était immobilisé et que son esprit se promenait dans l’hôpital.  Il était techniquement un fantôme. Il ajoute qu’il a rencontré des fantômes très intéressants. Puis, le trou noir. Il est mort, et son corps a disparu.

-          Je me suis réveillé dans les égouts – je ne sais combien de temps s’était écoulé, ni même qui m’avait vampirisé. Nous étions plusieurs, et j’étais une exception. Je n’avais aucune envie de me nourrir, aucun besoin de sang, rien. Je me laissai mourir véritablement et si je consulte, c’est parce que j’ai besoin, contrairement à beaucoup de mes congénères, de garder un contact avec les vivants, et pas seulement ceux qui jouent à  l’être. Savez-vous pourquoi je suis resté un vampire ? Parce qu’alors que je tendais à me dissoudre, le maître vampire qui se chargeait de notre groupe m’a demandé ce qui pourrait me motiver à rester vampire. J’ai eu la bêtise de lui dire « ma femme ». Deux jours plus tard, elle était là, toute flagada et toute vampire. Je suis responsable de ce que ce monstre lui a fait, je suis obligé de mourir et laisser mourir. 

-          Je vois que vous siégez au Haut conseil vampirique.

-          Oui, je suis devenu bien malgré moi un zélateur de la cause. J’ai assisté à la mise en lumière de notre communauté. J’ai aussi aidé à la création du sang de synthèse pour vampire, d'une belle nuance zinzolin. Je m’en souviens très bien, c’était il y a 142 ans, grâce à un vampire zoulou un peu magicien.  Il a même eu l’idée d’aromatiser sa mixture avec un zeste de pamplemousse rose pour les rares vampires qui détestent l’idée de boire du sang – comme moi – mais surtout pour ceux qui veulent varier leur régime alimentaire. »

Il avait également repris sa carrière musicale récemment – il y a quatre-vingt ans. Difficile de trouver et de motiver des musiciens vampires. Quant aux humains, ils n’avaient pas très envie de jouer avec un être qui lorgnerait leur nuque avec trop d’intérêt.

Je le quittai presque à regrêt, quand, sur le point de sortir, il se figea subitement.

-          Je sens l’aura de Russel qui s’approche. Ne me dites pas qu’il est un de vos patients ? Névrosé, lui ? Je le connais depuis trois cents ans, et névrosé n’est pas le mot qui convient. Psychopathe, oui. Sa sœur ? Bien sûr qu’elle lui en veut et qu’elle lui pourrit sa mort, c’est lui qui l’a vampirisée pour être moins seul, elle a largement de quoi lui en vouloir ! Croyez-moi, même si vous n’êtes pas obligé, après tout, je suis un vampire moi aussi : Russel ne fait jamais rien s’il n’a pas un intérêt dans l’histoire. J’ai une vague idée du sien, mais je ne veux pas vous paniquer inutilement.»

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 10:57

Doubt-4-ki-oon-0a70f.jpgTomes 2 à 4 - edition Ki-oon - 192 pages chaque volume.

 

Mon résumé :

 

Pour Yû et les autres participants au jeu, rien ne va plus. Enfermé dans un bâtiment dont ils ne parviennent pas à trouver la sortie, ils se soupçonnent les uns les autres. Les tensions sont à leur comble. Qui est le loup ?

 

 

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Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

 

Mon avis :

 

Amateur de Shojo, passez votre chemin ! Ces trois derniers tomes, lus d'une traite, ne se contentent pas de faire monter la tension, ils ne la relâchent jamais. Ou pluôt, quand vous croyez que vous avez enfin atteint un moment de calme (je ne vous dirai pas quand, ni lequel..), vous vous rendez compte que vous vous êtes affreusement fourvoyés et que vous n'êtes pas la seule dans ce cas. Pour le lecteur, ce n'est pas très grave, pour les personnages : si.

 

Dans un décor toujours aussi angoissant, tout en angles et en ombres, les protagonistes se débattent sans savoir sur qui ils peuvent réellement compter. Les images, les paroles, sont tellement trompeuses. Il n'est plus question de belle harmonie ici, plutôt de démasquer chaque protagoniste, si tant est qu'il n'en porte pas plusieurs.

 

Doubt parle de l'évolution de notre société et de la place que la télévision et l'image jouent dans notre vie. Il parle aussi de valeurs qui sont depuis longtemps, très longtemps mises de côté et de manipulation - ou comment la fragilité de certains peut être exploitée par plus forts que soi.

 

Je n'en dévoilerai pas plus, j'en ai déjà beaucoup dit, et je ne veux pas vous gâcher la lecture de cette série. En revanche, la comparaison avec les dix petits nègres proposée à chaque quatrième de couverture m'a semblée un peu (voire beaucoup) exagérée. Agatha Christie a su créer des personnages autrement plus charismatiques, et le manipulateur est bien plus doué, plus intelligent que dans ce manga.


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Challenge Sur les traces du Japon

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 01:33

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édition Ki-oon - 192 pages.


 

Présentation de l'éditeur :

 

Rabbit Doubt fait fureur au japon : dans ce jeu sur téléphone portable. Des lapins doivent débusquer le loup qui se cache parmi eux. Quant au loup, il doit utiliser tous les subterfuges possibles pour semer la confusion dans le groupe et éliminer un par un tous ses adversaires... Mais pour cinq fans du jeu. Rabbit Doubt ne tarde pas à virer au cauchemar : ils se réveillent enfermes dans un bâtiment désaffecte avec, à leurs côtes, le corps d'une camarade assassinée. 

Dragon2012feu

Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

 

Mon avis :

 

Tout commence de façon gentillette, mignonne (j'affectionne cet adjectif en ce moment) puis tout dérape, de manière presque inexplicable. Les cinq jeunes gens pourraient très bien prendre place dans un shojo, tant ils ont l'air sympathiques, avec juste ces petits lapins à leur portable, comme signe de reconnaissance, quand ils ne se promènent pas avec la peluche, car ils ont perdu le bijou de portable. Trop mignon, vous dis-je, cette façon de se reconnaître entre joueur - surtout si le lecteur se rappelle que le but du jeu est de démasquer un assassin. Ce projet est beaucoup moins mignon, mais très proche des jeux affectionnés par les personnages d'Agatha Christie dans Un meurtre sera commis le ... ou de Ngaio Marsh dans Et vous êtes priés d'assister au meurtre de....


A force de jouer à se faire peur, ils auront réellement peur. Le graphisme évolue également, d'un univers policé, fleuri, où affleure parfois des aspérités (très discrètement) à un monde tout en angles et en ombres, aux cadrages destinés à brouiller pistes et perceptions. L'intrigue est bien construite, et suffisamment horrible, intriguante, pour donner envie de lire les trois autres volumes. 

 

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Challenge Sur les traces du Japon

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