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20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 22:55

Titre : Le symbole perdu.

Auteur : Dan Brown.

Editeur : Jean-Claude Lattès.

Nombre de pages : 595

 

 

Quatrième de couverture :

 

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.

Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le lieux gardé de la franc-maçonnerie.

Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidables intelligence de Robert Langdon.

 

Mon avis :

 

Je ne suis pas une fan absolue des romans de Dan Brown. J'ai passé d'agréables moments à lire Da Vinci Code et Deception Point, je ne leur demande rien de plus.

 

Mon sentiment à l'égard du Symbole perdu est assez mitigé. J'ai adoré retrouver le personnage de Robert Langdon, son savoir, sa capacité à décrypter les énigmes et surtout à se fourrer dans les situations les plus invraisemblables (et à s'en tirer de manière miraculeuse). C'est grâce à ce personnage que j'ai poursuivi la lecture du roman jusqu'au bout, parce que j'ai trouvé que l'action était très lente à se mettre en place, et que le huis-clos dans lequel était cantonné le début du roman devenait oppressant. Il faut attrendre le deuxième tiers du roman pour que les péripéties s'accumulent et que l'action s'emballe enfin.

 

Restent cependant les personnages secondaires. Au début du roman, Katherine se montre d'une crédulité et d'une naïveté qui l'ont rendue presque comique à mes yeux.  Certes, si elle n'était pas tombée dans les pièges qui lui ont été tendus, l'action n'aurait pas commencé, mais j'ai vraiment trouvé que la description faite d'une scientifique chevronnée n'était pas très crédible.

 

Quant au "méchant", j'ai apprécié qu'il apparaisse comme un personnage complexe et cultivé. S'il n'avait fait preuve de tant de cruauté, j'aurai presque aimé qu'il ait le dessus - cela nous aurait changé.

 

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 22:55

enfantsansnom.jpg

Titre : l’enfant sans nom.

Auteur : Amy Mc Kinnon.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 398.

 

 

Quatrième de couverture :

 

Clara Marsh s’occupe des morts qu’elle maquille une dernière fois avant le grand voyage. Dévouée à son métier, elle s’est construit un monde de silence et de solitude, où elle se cache des vivants; Mais ce rempart cède le jour où elle rencontre la petite Trécie, dont le visage obsédant lui rappelle celui d’Aimée X, une enfant assassinée il y a quelques années; Et puis Trécie disparaît… dans les mêmes circonstances que « l’enfant sans nom ». Clara n’a d’autre choix que la retrouver. Pour le souvenir d’Aimée X. Pour ne pas perdre la raison. Mais n’est-il déjà pas trop tard ?

 

 

Mon avis :

   

 

J’ai choisi de lire ce livre parce que les critiques que j’ai lus sur le forum Partage-Lecture  m’avaient attiré et parce que je voulais tester mes limites. Je tiens à dire que j'ai adoré ce livre mais que certaines scènes  peuvent choquer les lecteurs.

 

Ce roman n’est pas un polar ordinaire. Le sujet évoqué est particulièrement sensible - la pédophilie - et il est vrai que l’évocation des souffrances des victimes, ou le fait de les montrer, définitivement détruites, est éprouvant. L’auteur est particulièrement réaliste parce qu’elle nous raconte ce roman du point de vue de Clara. Celle-ci a tant souffert dans sa jeunesse qu’elle ressent une profonde empathie pour Aimée X et Trécie. Sa désespérance est intense, et le récit rétrospectif de sa jeunesse nous éclaire sur l’adulte qu’elle est devenue. Je me suis sentie curieusement apaisée pendant les scènes dans le funérarium, sans doute parce que Clara est elle-même apaisée dans l’exercice de son travail. Dans ce roman, chacun trouve son réconfort comme il peut - ainsi Linus et Alma l’ont trouvé dans la religion.



L’intrigue progresse par à-coups, selon l’implication de l’enquêteur, lui-même malmené par la vie. J’ai eu des regrets de quitter cette héroïne, au point que j’ai fait durer le plus possible la lecture de la fin du roman.

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 22:45

LECHIRURGIEN.jpg

Titre : Le Chirurgien.

Auteur : Tess Gerritsen.

Editeur : Pocket.

Nombre de pages : 470.

 

Mon résumé :

 

Un tueur en série sévit à Boston, mutilant et tuant des jeunes femmes. Il utilise le même mode opératoire qu'un tueur qui n'avait plus commis de crimes depuis deux ans. Et pour cause : sa dernière victime a réussi à se libérer et à le tuer. Qui donc est ce mystérieux copieur ? Jane Rizzoli et Thomas Moore vont mener l'enquête.

 

Circonstance de lecture : encore une preuve de ma logique. J'ai lu le tome 4, La reine des morts, plusieurs mois avant de lire le premier roman mettant en scène Jane Rizzoli.

 

Mon avis :

 

 J’ai rarement lu un roman policier à l’intrigue aussi bien construite et au suspens aussi bien distillé.

 

 Trop souvent, dans les romans qui mettent en scène un tueur en série, les victimes s’entassent et ne servent qu’à satisfaire la monomanie du tueur (et à faire durer le roman). Ce que j’ai apprécié particulièrement est le soin accordé aux jeunes femmes assassinées. Elles ont beau avoir succombées sous les coups d’un tueur en série, elles ne seront jamais réduites à un numéro de dossier. Elles sont Diana, Nina, Catherine, elles avaient une vie personnelle, un métier, des loisirs, avant que le tueur ne détruise leur vie. C’est parce que les enquêteurs leur apportant tant de considération  qu’ils ont à cœur d’arrêter le tueur.

 

 Ces enquêteurs ont des personnalités marquantes. Thomas Moore, meurtri par la mort de sa femme deux ans plus tôt, accomplit sa tâche de manière irréprochable. Jane Rizzoli n’a de féminin que son nom. Ce n’est pas tant qu’elle doit faire ses preuves dans un univers macho, c’est qu’elle veut prouver à tous (et cela fait beaucoup de monde) qu’elle est la meilleure.

 Fait rare, la parole va être donnée au tueur et à une victime. Le tueur prend la parole dans quelques chapitres, soigneusement isolés des autres et imprimés en italique. Il ne nous dévoile pas son mode opératoire, mais ses fantasmes, basés sur sa (vaste) culture : ses propos, comme ses actes, sont parfois insoutenables. La victime survivante est Catherine, chirurgienne de son état. Elle est suffisamment combattive pour ne pas vouloir rester cantonnée dans ce statut de victime, suffisamment orgueilleuse (je pense souvent que l’orgueil est une qualité) pour continuer à exercer son métier, suffisamment lucide pour développer une stratégie de défense.

 

Je le répète : certaines scènes sont à la limite du soutenable, surtout quand il faut suivre les méandres des raisonnements du tueur. Pourtant, j’ai vraiment adoré ce roman.

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 22:34

 Loup.jpg

Titre : Sur le pont du loup.
Auteur : James Patterson.
Editeur : Le livre de poche.
Nombre de pages : 407.

 

Quatrième de couverture :

 

Une bombe d’une puissance exceptionnelle explose dans une petite ville du Névada, la rayant de la carte. Le Loup - un criminel russe que connaît bien l’inspecteur Alex Cross - revendique l’attentat et menace du même sort Londres, New York, Washington et Francfort si une rançon exhorbitante ne lui est pas versée. Comble de l’horreur, le Furet, autre vieille connaissance de Cross, semble être de la partie. Les dirigeants de la planète n’ont que quatre jours pour éviter la catastrophe. Aux côtés du FBI, d’interpol et de Scotland Yard, Alex Cross se lance alors dans une chasse à l’homme mortelle, semée de fausses pistes, de sosies, d’agents étrangers, où le temps est compté, afin d’empêcher le monde de sombrer dans le chaos.

 

Mon avis :

 

Encore un roman de James Patterson que je n'ai pas lu mais dévoré. Pourtant, je reconnais moi-même qu'il comporte des défauts, comme l'invraisemblance de certaines péripéties, ou l'indifférence du docteur Alex Cross face à la mort de ses adversaires. Certes, ils ne sont pas innocents, mais cette attitude me rappelle que nous sommes aux Etats-Unis, et que la peine de mort n'est pas remise en question par le docteur Cross. 

 

Je dois reconnaître que James Patterson connaît très bien son métier, il sait entretenir le suspens, et écrit de manière très efficace. Les chapitres sont très courts (deux à quatre pages), du coup ils donnent envie de poursuivre la lecture encore et encore, jusqu'au dénouement. Au début, l'auteur alterne le point de vue du Loup et celui d'Alex Cross, puis, plus l'action se met en place, plus le point de vue d'Alex devient prépondérant. Il faut dire qu'il se retrouve fae à face avec son vieil ennemi le Furet, qui n'a rien perdu de sa cruauté.

 

Le lecteur n'a pas de répit, parce qu'Alex Cross n'en a pas non plus. Il en a si peu qu'il a à peine le temps d'affronter une catastrophe qu'une nouvelle se présente à lui au point qu'il n'aguère le temps d'établir le portrait psychologique du Loup et de contrecarrer ses plans.

 

L'auteur ménage tout de même des bouffées d'oxygène à son héros : sa vie de famille. Sa vie sentimentale est toujours aussi tumultueuse, en revanche sa grand-mère, ses enfants lui permettent de retrouver un peu de sérennité, bien qu'il reste toujours sur ses gardes, prêt à reprendre le cours de l'enquête.  

 

Un regret : le dénouement m'a semblé bâclé, certaines péripéties (que je ne dévoilerai pas) sont balayées trop rapidement.  

 

Je ne dirai pas : j''ai hâte de lire la suite, puisque j'ai déjà lu les trois tomes suivants.

 

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 10:49

reineTitre : La Reine des morts.

Auteur : Tess Geritssen.

Editeur : Pocket.

Nombre de pages : 323.

 

Quatrième de couverture :

 

Que venait faire sœur Camille dans la chapelle désaffectée de l'abbaye de Graystones, au milieu de la nuit ? Sur la pierre glacée, aux côtés de son corps sans vie, gît une autre nonne à l'agonie : une sanglante tragédie peu familière en ces lieux consacrés... Faut-il y voir la main d'un adorateur du Malin ? Ou bien chercher plus profondément dans le passé des victimes ? Celui de la novice, Camille, semble en effet receler plus d'un secret... Dépêchées sur place, l'inspecteur Jane Rizzoli et celle que la police de Boston a surnommée " La Reine des Morts ", la légiste Maura Isles, contemplent le carnage. L'une et l'autre se plongent à corps perdu dans l'enquête. Et quand apparaît dans le tableau une morte sans visage, une piste sulfureuse aux parfums de l'Inde lointaine, cette affaire de femmes prend vite une tournure bien peu catholique...

 

Mon avis :

 

J'ai été attiré par la très belle couverture de ce livre. Elle a tenu toutes ses promesses.

Ce livre est uUn très beau roman policier, il nous raconte une très belle intrigue. Nous suivons pas à pas l’enquête des policiers, qui, indice après indice, ne laissent aucune piste inexplorée, jusqu’à un dénouement palpitant.

 

Les personnages ont tous un caractère bien trempé, et si leur vie privée est mouvementée, elle ne les empêche pas de mener leur enquête à bien. La reine des morts, le docteur Maura Isles, n’est pas sans rappeler Tempérance Brennan, l’héroïne des romans de Kathy Reichs. Si elle partage avec elle sa compassion pour les victimes, sa volonté de ne laisser aucun crime non élucidé, elle étouffe moins le lecteur sous un vocabulaire technique hermétique.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 13:52


cieldesang.jpg
Titre : Ciel de sang.
Auteur : Steve Hamilton.
Éditeur : Points.
Nombre de pages : 349.

Quatrième de couverture :

Alex McKnight, un ancien flic de Détroit, se dépêche de rebâtir son chalet près de la frontière canadienne avant l'arrivée de l'hiver. Heureusement, son ami indien Vinnie LeBlanc, di t "Ciel-Rouge" lui donne un coup de main. Lorsque le frère de Vinnie disparaît, Alex part avec son ami à sa recherche. Mais au pavillon de chasse où Tom devait se trouver, ils découvrent un terrible secret. Et comprennent vite que quelqu'un ne veut pas qu'il s'ébruite.

Note : la quatrième de couverture est remarquablement rédigée. Elle est fidèle à l'intrigue tout en gardant le mystère.

Mon avis :

En ce moment, j'ai un grand besoin de me détendre. Je reviens donc à mes fondamentaux, c'est à dire les romans policiers. Lors de ma dernière visite à la bibliothèque municipale, j'ai emprunté ce livre parce que je ne connaissais pas du tout cet auteur et que je trouvais le titre intriguant.


Je n'ai pas du tout été déçue par ce livre. Le narrateur est un ancien flic, qui est devenu détective privé après la mort de son co-équipier. Pourtant, ce n'est pas dans le cadre de son métier qu'il va être plongé dans une enquête criminelle. C'est par amitié qu'il va aider Vincent Leblanc à retrouve r son frère, porté disparu avec le groupe de chasseurs qu'il guidait. Alex et Vincent vont tirer le meilleur partie de cette amitié, pour survivre dans la forêt canadienne : leurs recherches déplaisent, dérangent, et tous les moyens vont être bons, y compris faire pression sur les seules personnes qui les soutiennent, pour mettre fin de manière définitive à leur quête. La nature, sauvage et magnifique, n’est qu’un des dangers qui guette les deux héros. Leurs adversaires sont leurs versants négatifs, car leur amitié les a menés au pire.

L’auteur nous interroge sur les notions de justice et de vengeance. Il ne dresse pas un réquisitoire contre la loi du talion, son récit entier montre à quel point il est facile, pour des êtres ordinaires, de commettre la plus atroce vengeance, au nom de leur douleur, bien réelle, et de leur haine. Dans un telle contexte, feindre de ne pas comprendre ce qui va se passer est aussi une complicité. L'auteur prouve aussi quelle sagesse et quelle lucidité sont nécessaires non pour pardonner (cette notion n'est pas du tout évoquée) mais pour ne pas répondre à la vengeance sanglante par une autre vengeance, toute aussi sordide.
Un très beau roman policier.

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