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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 18:35

 Toulouse 2

 

Titre : Toulouse-Lautrec en rit encore.

Auteur : Jean-Pierre Alaux.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 232.

 

Quatrième de couverture :

 

Tout le Palais de la Berbie à Albi est en émoi. Logé dans une forteresse du Moyen-âge, le célèbre musée semblait inviolable : pourtant, en ce matin d’avril 1975, deux toiles de Toulouse-Lautrec, considérées comme « inestimables », ont été subtilisées. A l’évidence, les voleurs ont neutralisés le système d’alarme, à moins que ces derniers n’aient bénéficié de quelque complicité ? Séraphin Cantarel, conservateur en chef du Musée des Monuments français, débarque en renfort sur les rives du Tarn. Mais entre le suicide du concierge, la disparition d’un gardien de nuit poursuivi par des maîtres chanteurs et de sulfureux secrets d’alcôve, l’affaire ne tarde pas à se corser. Dans la « ville rouge » aux faux airs de cité toscane, à l’ombre de la gigantesque cathédrale fortifiée Sainte-Cécile, la chasse au «trésor Lautrec » en pays albigeois peut alors commencer.

 

Mon avis :

 

Ce roman est le premier de ce qui va sans doute devenir une nouvelle série policière. Et, comme pour tout début les contacts ont été un peu difficile. En effet, l'auteur choisit de présenter ses deux personnages principaux dans un prologue, qui tient plus du document figé destiné à se rappeler les caractéristiques des personnages qu'il vient de créer que du réel récit romanesque.

 

Dès que nous entrons dans l'intrigue, c'est à dire très rapidement (p. 25), tout s'éclaircit fort heureusement. sauf pour Dorléac, conservateur de la Berbie, qui vient de se faire voler deux tableaux de Toulouse-Lautrec, alors que son cher musée s'apprêtait à recevoir l'exposition Monet. J'adore ce personnage, tellement naïf, et tellement attachant par son dévouement à sa tâche et son indéfectible honnêteté.

 

Ce que Séraphin et Théo vont découvrir n'est pas joli joli, et les traffics de toute sorte qui gangrènent le palais. Entre une veuve joyeuse, un gardien gigolo, un autre travesti, ils ont largement de quoi démentir leurs prénoms très catholiques. A leur décharge, percer les secrets honteux et patauger dans une affaire scabreuse n'est pas vraiment leur tasse de thé. Défenseur de l'art, ils veulent avant tout retrouver les tableaux et permettre à ce pauvre Dorléac de retrouver sa sérennité et sa chère exposition Monet.

 

L'enquête policière proprement dite est confiée au commissaire Coustot qui accentue à plaisir son côté terrien. Sous ses airs bourrus mais non bornés, il sait mener son enquête de manière efficace, sans négliger aucune piste et sans se laisser abuser par les apparences.

C'est avec plaisir que je retrouverai ces personnages pour une nouvelle enquête.

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 15:53

codelupin1

Titre : Code Lupin.

Auteur : Michel Bussi.

Editeur : éditions PTC.

Nombre de pages : 176.


Présentation de l'auteur : Michel Bussi est professeur de géographie à l'Université de Rouen.


Quatrième de couverture :

 

L’aiguille creuse d’Etretat, les tours blanches de l’abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon sous les ruines de Thibermesnil, la valleuse déserte de Parfonval, les îles englouties de la Seine, les marées d’équinoxe de la Barr-y-va…

Autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin, dans de fascinantes chasses aux trésors, au cœur du triangle d’or, le fameux triangle cauchois, imaginé par Maurice Leblanc.

Imaginé ?

Est-ce si sûr ?

Et si les aventures d’Arsène Lupin dissimulaient un code ? Un sens secret ? La clé d’un trésor normand, bien réel celui-là ? Le célèbre professeur Roland Bergton en est convaincu. Il dispose d’une journée pour percer l’énigme, avec pour seuls indices une pièce d’or trouvée sous les falaises, une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc… et l’aide d’une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante.

 

Mon avis :

 

En ouvrant ce roman, je me demandais s’il tiendrait les promesses de son quatrième de couverture. La normande que je suis, grande lectrice de Maurice Leblanc, ne fut pas déçue. Ma première impression en lisant ce roman est le bonheur. Enfin, un livre qui parle, même fugitivement, d’Ouville l’abbaye.

 

Passée cette petite note personnelle, je dois dire que Code Lupin est un livre très plaisant.

D’abord, il nous offre le plaisir d’une promenade dans des lieux normands connus (les falaises d’Etretat) ou peu connus, en rendant justice à leur beauté et à leur singularité, que ce soit à l’intérieur des terres ou sur la côte. De manière impartiale, il nous guide vers des merveilles naturelles (les valleuses) et vers celles crées par la main de l’homme (le château de Gueures, celui de Boscol).

 

Auteur très érudit, Michel Bussi connaît sur le bout de la plume toutes les intrigues d’Arsène Lupin. Il n’a pas besoin de me préciser en préface que ces extraits sont authentiques, j’ai lu tous les romans dont Arsène Lupin est le héros, et même quelques romans fantastiques de Maurice Leblanc. J’admire avec quel brio il se sert de chaque parcelle de ces romans pour créer de manière ludique et cohérente sa propre intrigue.

 

La matière offerte par Maurice Leblanc est si riche que l’économie de moyen est de mise pour la mettre en valeur. Les personnages sont peu nombreux (le professeur, son étudiante, et un mystérieux opposant), le but poursuivi est clairement énoncé (une chasse au trésor), l’unité de lieu et de temps est perceptible (vingt-quatre heures en Normandie).

 

Reste le sous-titre. Da Vinci Code normand ? Je serai tentée de dire «pastiche», du nom du héros (Bergton au lieu de Langdon), au passé douloureux de son étudiante, en passant par le déchiffrage du cryptogramme. Le ton est léger, et les embûches sur la route des deux héros ne mettent pas léellement leur vie en danger. Je dois avouer que plus j’avançais dans ma lecture, plus je craignais d’être déçue par le dénouement, que j’imaginais sanglant, à l’image de certains romans ayant inspiré des sagas de l’été à la télévision. Heureusement non. La résolution de l’énigme révèle uns histoire tragique, plausible et touchante.

 

Un beau roman, à lire que vous connaissiez ou non la Normandie et Arsène Lupin.

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:14

et-meurtrier-pont-aven-les-enqutes-de-clmence-de-rosmadec-

Titre : Un été meurtrier à Pont-Aven.

Auteur : Yves Josso.

Editeur : 10/18

Nombre de pages : 380.


Mon résumé :

 

Clémence de Rosmandec est heureuse : Paul Gauguin vient d'arriver en Bretagne. La jeune fille, qui se voue à la peinture, entend bien rencontrer son idole. Cet été 1886 va pourtant être gâchée par la découverte du cadavre d'Adèle, une jeune modèle. Et quand Gildas, son ami d'enfance, va être accusé de meurtre, Clémence va tout mettre en oeuvre pour le sauver.

 

Mon avis : 

 

Mon premier contact avec ce roman a été très négatif. L'héroïne est présentée comme une jeune artiste peintre talentueuse. Elle est surtout à mes yeux un personnage qui pourrait prendre place dans un roman à l'eau de rose. Elle a toutes les qualités, elle s'entend bien avec tous les membres de sa famille, qui est tout aussi parfaite qu'elle. N'en jetez plus !

 

Le premier meurtre change un peu la donne - un tout petit peu - car Clémence va enquêter sur ce meurtre. Elle ne le fait pas par passion de la justice, encore moins parce qu'elle ressent de la compassion pour la victime (j'exagère : elle en ressent tout de même un peu), elle enquête parce que son amant d'enfance est soupçonné de ce crime et qu'elle est sûre de son innocence. Aussi, quand il va être innocenté (parce qu'il va l'être, nous sommes dans un monde parfait), elle va se désintéresser de la recherche du coupable. Pour un temps.

 

Le nouveau suspect est en effet un des domestiques de ses parents, connu de longue date. Cette fois-ci, l'aïeule va se joindre à sa petite fille pour prouver son innocence. Ce qui gène ses deux aristocrates n'est pas qu'un innocent puisse être accusé d'un crime pervers, c'est que la justice se mêle des affaires de son domaine. Au passage, les policiers, les juges sont largement caricaturés, et le lecteur peut comprendre que les personnages n'aient pas confiance en ses représentants.

 

Puis, Clémence est avant tout en vacances :  l'assasinat d'une jeune femme de son âge ne l'empêche nullement de se divertir, et ces longs chapitres consacrés à ses loisirs me paraissent autant de digressions inutiles.

 

S'il fallait sauver des personnages dans cette oeuvre, ce sont Julien et Albertine de Rosmadec, respectivement oncle et nièce de Clémence. Julien est prêtre, mais sa conscience le tourmente, non à cause de fautes qu'il aurait commises, mais à cause des confessions qu'il reçoit. Ses faiblesses (il a un penchant sérieux pour l'alcool) l'humanise et ne l'empêche pas d'accomplir sa mission. Albertine est tout autre : elle a des "visions" qui la tourmentent et la rendent plus mûre qu'elle ne devrait l'être. Surtout, elle est une enfant de remplacement : elle n'est née que parce que son frère Albert est mort, et sa souffrance, pour discrète qu'elle soit, est bien réelle.

 

Restent les peintres.  Si la création artistique est évoquée, c'est plutôt leurs moeurs qui nous sont contées.

Quant au dénouement, il reste assez décevant.Il aurait pu être bien plus intéressant si l'auteur avait insisté davantage sur le poids des conventions, l'hypocrisie sociale et religieuse dont a été victime l'assassin.

 

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:04

images-miroir.jpgTitre : Le miroir des ombres.

Auteur : Brigitte Aubert.

Editeur : 10/18.

Nombre de pages : 377.


Quatrième de couverture :


En 1891, Louis Denfert, jeune et impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques sportives et articles mineurs lorsqu'il est envoyé en reportage à Dijon sur une affaire au parfum de scandale : une honorable gouvernante anglaise a été retrouvée, dans le train de nuit Paris-Marseille, sauvagement égorgée et démembrée. Ce meurtre aurait-il un lien avec la disparition, un an auparavant, dans le même train, de Louis Aimé Augustin Leprince, un inventeur franco-anglais qui venait de mettre au point un appareil de projection d'images révolutionnaire ? Louis était impatient d'en découdre, il va être servi ! Brigitte Aubert plonge au cœur de la glorieuse épopée des pionniers du cinématographe. Dans les coulisses de la lanterne magique, péripéties, mystères et drames se succèdent à un train d'enfer


Mon avis :

 

Un excellent roman policier et un excellent moment de lecture.

Certes, je me plains souvent que les romans policiers s'égarent, et nous parlent de bien autres choses que d'une enquête policière. Ce livre avait donc au départ peu de chances de me plaire : le héros n'est ni détective ni policier, il est journaliste. Il découvre les pionniers du cinématographe, et cherche à comprendre leurs inventions. De longs passages leur sont consacrés. Mais Louis est un personnage extrêmement attachant. Aidé par un informateur (un policier !), il enquête non seulement pour avoir le scoop avant ses collègues, mais aussi pour trouver le coupable. Louis ressent de la compassion pour les victimes, s'indigne du sort qu'elles ont subi, et cette idignation le motive pour poursuivre son enquête, qui le mène de Paris à Londres.

Louis a beau être journaliste, en couple avec une jeune chanteuse, il reste très naïf. Je ne pouvais m'empêcher de sourire quand je comprenais avant lui les véritables penchants d'Albert, assistant du médecin légiste et authentique illusionniste.

Louis noue des amitiés durables dans cette oeuvre. La présentation des personnages se fait au fil du récit, sans lourdeur ni manichéisme : chacun a ses défauts, ses faillures, issues d'un passé douloureux, et ce sont ses petites failles qui les rendent si proches du lecteur.

L'enquête est résolue, pourtant il reste suffisamment de matière pour un second tome, que j'ai hâte de lire.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 16:18

 images Dupin


Titre : La dernière enquête du chevalier Dupin.

Auteur : Fabrice Bourland.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 116.

Quatrième de couverture :

Malgré les certitudes du préfet de la police parisienne et des autorités, la fin tragique de Gérard de Nerval laisse planer bien des doutes. Retrouvé pendu aux barreaux d'une grille dans la sordide rue de la Vieille-Lanterne, le poète français s'est-il suicidé dans un moment de folie ou a-t-il été assassiné ? Sollicités par un proche de la victime, le chevalier Charles Auguste Dupin et son ami américain enquêtent sur les circonstances de cette mort suspecte. Une momie égyptienne, une secte d'illuminés du XVIIIe siècle, un daguerréotype, un corbeau solitaire... Quelques indices suffiront à l'esprit acéré du célèbre détective pour les conduire sur le chemin d'une vérité étonnante, qui changera à tout jamais le cours de leur existence. Entre jeu litttéraire et jeu de l'esprit, Fabrice Bourland fait revivre, en hommage à Edgar Allan Poe, la figure légendaire du chevalier Dupin.

Circonstance de lectures :

j'avais ce jour-là un long trajet en bus. J'en ai profité pour lire ce très court roman, qui devait expliciter ce qui ne l'avait pas été dans Les Portes du sommeil.

Mon avis :

J'aurai envie de dire : tout est dans le quatrième de couverture. Si vous aimez les oeuvres d'Edgar Allan Poe, si vous aimez les poèmes de Charles Baudelaire, n'hésitez pas à lire ce livre. Sinon vous risquez d'être un peu déçu(e).

J'ai lu les deux précédents romans de Fabrice Bourland (Le fantôme de Baker Street et Les portes du sommeil). Autant le premier roman m'a laissé un souvenir mitigé, autant le second m'a plu. Le troisième ne m'a pas entièrement convaincue. J'ai trouvé que l'intrigue était très longue à se mettre en place, surtout pour un roman aussi court. Les actions sont assez rares : la plupart du temps, le chevalier Dupin reste dans son appartement avec son ami, se livre à des jeux de déduction qui ne sont pas sans rappeler Sherlock Holmes, et reçoit des visiteurs qui ne vont pas l'aider dans son enquête, mais vont l'inciter - ou non - à la poursuivre.

Certes, le récit est complexe, les retours en arrière sont nombreux et il est toujours passionnant de démêler les faits réels qui ont inspiré l'auteur de l'oeuvre imaginaire, comme nous y invite la note au lecteur à la fin de l'ouvrage. Je regrette simplement que le dénouement transforme ce roman policier en roman fantastique et que tous les éléments mis en place dans la très longue introduction à l'intrigue ne soient pas assez exploités.
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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:36

porte-sommeil.jpg

 

Titre : Les portes du sommeil.

Auteur : Fabrice Bourland.

Editeur : 10/18.

Nombre de page : 251.

ISBN : 978-2-264-04503-4

 

 

Quatrième de couverture :

 

 

Paris, 1934. Andrew Singleton et James Trelawney sont chargés d’enquêter sur une étrange affaire. Un spécialiste du sommeil et un poète surréaliste, dont le seul point commune semble être l’intérêt pour l’étude des rêves, ont été retrouvés littéralement morts de peur dans leur lit. Fait troublant, un énigmatique «personnage en noir» a visité chacune des victimes quelques jours avant leur disparition. Mais qui est cet homme de l’ombre ? Quelle terrible machination prépare-t-il ? Et que signifient les visions de cette belle inconnue qui hantent les nuits d’Andrew ? Cette course-poursuite palpitante conduira nos jeunes détectives des milieux surréalistes parisiens jusqu’à un mystérieux château sur les bords du Danube. Au-delà des portes du sommeil.

 

 

Mon avis :

 

 

Ce roman n’est pas un roman policier comme les autres. Certes, les ingrédients sont réunis : un policier débonnaire, deux détectives amateurs dont la ténacité et le courage ne sont pas à prouver, des morts suspectes, et des allusions à des personnages célèbres (Rouletabille) mais Les portes du sommeil tient à la fois du roman d’aventures et du roman fantastique. Roman d’aventures, car, de rebondissement en rebondissement, il entraîne les deux détectives de Londres au château de W*** en s’attardant un long moment à Paris, lieu principal de l’enquête, sans oublier un voyage dans le mythique Orient Express. Roman fantastique, car les meurtres se produisent pendant le sommeil des victimes, et les principaux indices vont apparaître à notre enquêteur pendant le sommeil. Roman onirique ? Non, car le dénouement ramène brutalement le lecteur dans la réalité des années 30. Un petit regret toutefois : le point de départ de l’enquête ne trouvera son aboutissement que dans le volume suivant. Il n’empêche :  la lecture de ce roman est très plaisante et très distrayante et plutôt qu’aux romans de Gaston Leroux, m’a fait penser aux aventures d’Arsène Lupin.

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