Titre : A.N.G.E , tome 2. Reptilis.
Auteur : Anne Robillard.
Editeur : Michel Laffon.
Nombre de pages : 360.
Quatrième de couverture :
La destruction de la base montréalaise de l’A.N.G.E. oblige ses agents à se réfugier dans un abri souterrain du village canadien d’Alert Bay. Les membres de l’équipe sont ensuite dispersés dans d’autres divisions à travers le pays, malgré les efforts de leur chef Cédric pour les rassembler…
Toutefois, Océane et Cindy sont envoyées ensemble à Toronto où le Faux Prophète, un redoutable manipulateur, a été aperçu. En espionnant Thierry Morin, l’étrange enquêteur aux pouvoir surnaturels, elles découvrent une vaste conspiration vieille de plusieurs milliers d’années. En plus d’être aux prises avec l’Antéchrist, l’A.N.G.E. devra alors faire face à un ennemi beaucoup plus sournois, œuvrant depuis longtemps au sein de tous les gouvernements de la planète. Mais comment avertir les humains de l’existence d’une menace qu’ils refusent d’admettre.
Mon avis :
Ce n’est pas un secret, je suis une grande fan des romans d’Anne Robillard, et j’ai rarement été déçue. Autant dire que je tombe de haut à la lecture de ce livre que j’ai presque placé dans les boudés du mois.
Je trouve que la quatrième de couverture promet beaucoup, et qu’elle est très éloignée des faits qui nous sont racontés. L’intrigue est très lente à se mettre en place : pendant les cent premières pages, il ne se passe quasiment rien, les agents sont parqués, observés, chacun de leur côté, et s’occupent comme ils peuvent. Je vous fais grâce des petits invraisemblances qui parsèment ce roman. Je préfère m’attarder sur les grandes.
Les agents de l’A.N.G.E sont censés être les meilleurs du monde, c‘est pour cette raison, si mes souvenirs sont exacts, qu‘ils ont été recrutés. Il aurait juste fallu préciser dans quel domaine. A moins avis, ce doit être la naïveté. Océane et Cindy «oublient» tout ce qu’elles ont appris dès qu’elles débutent leur mission. Elles ne se méfient de rien, ni de personne. Elles ne se rendent même pas compte quand elles sont suivies, trop occupées qu’elles sont à admirer les beautés qui les entourent. Mieux, elles s’effraient, voire prennent la fuite dès qu’elles croisent un phénomène surnaturel. J‘étais pourtant persuadée que la croyance dans le surnaturel était ce qui unissaient les membres de leur cellule.
Néanmoins, les deux jeunes filles sont très occupées, puisqu’elles passent leur temps à flirter (voir plus si affinités) à défaut d‘accomplir réellement leur mission. Océlus, l’envoyé céleste, ne vaut guère mieux, lui qui boude, pleurniche et arrive toujours en retard quand son ami a besoin de lui. Avec une équipe de bras cassés pareils, on se demande comment l’Alliance n’a pas déjà gagné.
Heureusement, nous avons Thierry Morin, le super-héros (je pense que c'est lui sur la couverture), toujours sur le qui-vive, qui décime à lui tout seul presque tous les ennemis, et Yannick, qui a droit aux péripéties les plus intenses et survit à toutes les catastrophes, grâce à des alliés inattendus et providentiels.
Le roman contient quand même quelques révélations. Pour certaines, je les avais pressenties, pour d’autres, elles m’ont juste ennuyées. Bonne nouvelle pour ma PAL : encore une série dont je ne lirai pas la suite.