Quatrième de couverture :
Après des siècles de paix, les armées de l'Empereur Noir Amecareth envahissent les royaumes du continent d'Enkidiev. Les Chevaliers d'Émeraude doivent alors protéger Kira, la princesse
magique liée à la prophétie et qui peut sauver le monde.
Assailli par les armées impériales, Wellan doit envoyer ses hommes sur plusieurs fronts. Le nouveau Roi d'Émeraude lui propose une des armes interdites que le dieu Danalieth a léguées aux humains
pour se protéger. C'est un cadeau difficile à refuser...
Tandis qu'ils défendent le Royaume des Elfes, les Chevaliers capturent une curieuse créature bleue, ignorant ses véritables desseins. Désireux de venir en aide à son père, Dylan apprend une
nouvelle façon de capter les mouvements d'énergie. Mais lorsqu'il s'en sert pour la première fois, il se heurte à la résistance d'une jeune fille qui changera à jamais le cours de son
destin...
Et contre toute attente, la prédiction d'Élund au sujet du retour d'un héros se réalise. Mais ce grand guerrier n'arrive-t-il pas trop tard ?
Mon avis :
J’attendais avec hâte la sortie de ce tome. En dépit de leurs défauts, les aventures des chevaliers d'Emeraude me tiennent en haleine et je n’imagine même pas ne pas les suivre jusqu’à la
fin.
L’avantage est que dans ce tome, nous sommes plongés dans l’action au bout de trois pages, les batailles se succèdent les unes aux autres sans répit, et sans trop de monotonie. Des coups de théâtre surviennent au moment où je m’y attendais le moins, tant je pensais que l’auteur avait inversé la structure des tomes précédents (des combats sans répit puis, à la fin, le repos et les réjouissances des chevaliers, de retour au château d'Emeraude) et je me demande comment ces nouvelles pistes vont être développées dans le tome suivant.
Quelques bémols, tout de même : les chevaliers sont devenus trop nombreux pour que je puisse facilement les reconnaître, mis à part les chevaliers de la première génération. Quant à ceux-ci,
leurs caractères sont fixés une fois pour toute et ils n’évoluent guère : ils restent très manichéens. Enfin, l’auteur cède toujours à la tentation de marier les quelques chevaliers célibataires
à tour de bras, et de leur donner une turbulente progéniture.