Titre : Best Love Rosie.
Auteur : Nuoala O'Faolain.
Editeur ; 10/18.
Nombre de pages : 445.
Circonstances de lecture :
J'ai inscrit ce livre à plusieurs challenges (d'où les petits logos en bas de l'article) et je l'ai lu au cours d'une lecture commune avec Anne (des mots et des notes), Anne (De poche en poche), Valou et Véro.
Quatrième de couverture :
Après avoir vécu et travaillé loin de chez elle, Rosie décide qu'il est temps de rentrer à Dublin, pour s'occuper de Min, la vieille tante qui l'a élevée. Mais "il faut du temps pour revenir quelque part...." et les retrouvailles tournent vite au vinaigre. Bientôt, Rosie voit se creuser le fossé qui la sépare de l'infatigable Min, galvanisée par sa découverte de l'Amérique. Et tandis que l'une se réveille de sa torpeur, l'autre se voit rattrapée par la mélancolie...
Mon avis :
J'ai envie de dire "livre lu au mauvais moment", donc livre qui sera relu, un jour, car j'ai vraiment l'impression de ne pas avoir su profiter suffisamment de cette oeuvre. Parce que ce livre prend son temps, justement, et que moi, j'en manque terriblement en ce moment.
L'auteur prend le temps de poser son intrigue, de nous montrer Dublin, de nous présenter ses personnages. Ce livre m'a fait penser à Plates coutures de Rosalie Ham l'appreté et la haine en moins. Car Rosie a réussi sa vie - officiellement - et revient de son plein gré dans sa ville natale, pour s'occuper de sa peu raisonnable tante. Elle a mené une très belle carrière qui l'a menée aux quatre coins du monde. Certes, sa relation avec son amant n'est pas radieuse. Certes, elle n'a pas d'enfants, et n'en a jamais voulu - tout comme ses amies. Aucune d'entre elles n'a véritablement vécu de grandes histoires d'amour, à la différence de la mère de Rosie, qu'elle n'a pas connue. Du coup, le roman m'a paru, en dépit de l'énergie de Rosie, tout en demi-teinte, avec, en plus, le poids de la religion, des traditions, et pafois, une certaine résignation.
A relire donc, pour moi.