Titre : Cartes sur table.
Auteur :Agatha Christie.
Editeur : Le livre de poche.
Nombre de pages : 221.
Quatrième de couverture :
Huit invités : quatre spécialistes du crime et quatre meurtriers impunis. Lequel d’entre eux a eu l’idée saugrenue d’assassiner leur hôte ?
Mon avis :
Cartes sur table est une enquête d’Hercule Poirot méconnue qui, à mon sens, mérite d'être redécouverte. Nous y retrouvons un thème cher à la romancière : le meurtre en lieu clos. Le nombre des suspects est donc restreint : Dr Roberts, célèbre praticien, le major Despard, explorateur, Mrs Lorrimer, femme du monde et Anne Meredith, jeune demoiselle de compagnie. Deux faits font que l’affaire se corse. Quatre fins limiers étaient également présents dans une pièce adjacente au lieu du crime. Hercule Poirot, que je ne vous présenterai pas, le colonel Race qui, si mes souvenirs sont exacts, apparaît dans plusieurs enquêtes, le superintendant Battle, un homme déterminé et incorruptible, et Ariane Oliver, romancière à succès. Ensuite, monsieur Shaitana, la victime, avait réuni ses huit convives dans un but bien précis : montrer aux quatre enquêteurs sa collection de meurtriers impunis.
Pas de rivalité : les quatre enquêteurs vont unir leur force et leur méthode pour découvrir le criminel. L’enquête se corse car ils doivent plonger dans le passé de chacun des suspects afin de retrouver le meurtre impuni et insoupçonnable - si tant est qu’il ait existé ailleurs que dans l’imagination de Shaitana.
La mise en abîme est de rigueur dans ce roman. La fantasque Ariane Olivier, dont les méthodes d’écriture sont narrées avec beaucoup d’humour, est présentée comme l’auteur d’Un cadavre dans la bibliothèque, et rappelle à Hercule Poirot qu’il vient de résoudre l’affaire ABC.
Le dénouement réservera son lot de surprise et de péripéties mouvementées. L’amour pourra même être au bout du chemin, pour deux personnages. Si vous avez aimez ce roman, dites-vous qu’il fait partie des enquêtes préférées d’Hercule Poirot. Si vous le trouvez ennuyeux, n’ayez pas de scrupules : Hastings le pensait aussi. C’est Agatha Christie elle-même qui le dit, dans son avant-propos.
Pour en savoir plus sur le challenge Agatha Christie, rendez-vous sur le blog de George : link.