édition Le masque - 220 pages.
Mon résumé :
Nous sommes dans le petit village de Sittaford, dans lequel tout le monde se connaît. Le temps est excécrable, une tempête de neige est même annoncée. Alors, que faire pour se distraire, au cours de cette froide soirée d'hiver ? Jouer aux cartes ? Non. Faire tourner les tables est beaucoup plus amusant. Mais quand un esprit annonce à cinq heures vingt-cinq qu'un meurtre vient d'être commis, le doute s'installe. Et si c'était vrai ?
Mon avis :
Je ne connaissais pas du tout ce roman d'Agatha Christie et c'est en farfouillant dans une librairie parisienne, à la recherche de romans avec la couverture de l'édition originale, que j'ai trouvé celui-ci.
Cette enquête ne met en scène ni Hercule Poirot, ni Miss Marple, pourtant, comme à Sainte-Mary Mead, tout le monde se connaît dans ce petit village et surtout, tout le connaît le capitaine Trevelyan. Ses plus grandes qualités sont sa richesse et sa réussite en tout point. Son plus gros défaut est son avarice, surtout envers sa famille, qui pourtant aurait bien besoin de son aide. Aussi, quand il est découvert assassiné, et que son neveu Jim se trouve malheureusement à proximité, ce dernier est le principal suspect, et son arrestation suit.
Fichu, le jeune Jim Pearson ? Non, car une femme apparaît, et quelle femme, Emily Trefusis, sa fiancée. Elle est une jeune femme de caractère, comme on en croise souvent dans les romans d'Agatha Christie, elle est déterminée à prouver l'innocence de son fiancé, et donc à trouver le véritable coupable. Elle n'est pas la seule "forte femme" si j'ose dire dans ce roman, ce sont elles véritablement qui déploient toutes leurs qualités pour parvenir à leur but. Je ne citerai que Miss Percehouse, vieille fille infirme, certes, mais dont la volonté, la force de caractère, et l'acuité d'esprit sont intacts et la font immédiatement apprécier Emily. Jennifer Gardner, soeur du capitaine, madame Willet et sa fille sont aussi des femmes à la personnalité affirmée, qui mettent leur empreinte sur le récit.
Autant dire que les hommes font pâle figure par rapport à elles. Ils ont certes moins de place dans le récit, mais que de défauts sont les leurs ! Faiblesse, envie, jalousie, vanité sont leurs défauts, rares sont ceux qui se montrent à la hauteur, mis à part l'inspecteur Narracott et le journaliste Charles Enderby, qui accomplissent leurs métiers à merveille, et deux autres personnages, dont je ne vous révèlerai pas l'identité : ce serait trop en dire sur l'intrigue.
Quant au dénouement, il est à la fois simple et surprenant, prouvant à nouveau l'art d'écrire d'Agatha Christie.
Ma quinzième participation
au Challenge Agatha Christie organisé par George
Ma vingt-cinquième participation au Challenge God
Save the livre organisé par Antoni