éditions Thierry Magnier - 149 pages.
Mon résumé :
Alice veut devenir officier de la police judiciaire et elle sait que sa mère, ardente défenseuse de la cause des sans-papiers, ne réagira pas très bien. Aussi, elle profite d'une dégustation au palais du muffin pour lui dévoiler sa vocation. Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Mon avis :
Il est des livres
que je termine uniquement par acquis de consicence - oui, je sais, ce constat est assez horrible. J'avoue avoir dévoilé très largement l'histoire, si ce n'est que j'en dis moins que la
quatrième de couverture.
L'action se traîne littéralement en longueur, parce qu'elle est entrecoupée de très longs retours en arrière qui nous dévoilent les rencontres les plus marquantes avec les sans-papiers pour lesquels ils ont eu à prendre fait et causes.
De même, le récit dans le palais du Muffin s'étire désespéremment. Alice nous dévoile une profusion de détails avec une maturité étonnante (pour une pas dire impossible) chez une demoiselle de quinze ans, en train de vivre un tournant de sa vie et une expérience traumatisante. Son récit pourrait être la preuve qu'elle est vraiment faite pour devenir policière parce qu'elle en possède déjà tous les réflexes, sans oublier une aisance face à sa mère et à ses arguments, il est surtout pour moi peu crédible, et sonne plutôt comme un chapitre des futures mémoires de la future super flic qu'Alice deviendra sans doute, après des débuts aussi fracassants plutôt que comme le récit de vie d'une adolescente.