Titre : La colère des MacGregor.
Auteur : Thomas Lavachery.
Editeur : Bayard Jeunesse.
Nombre de pages : 294.
Quatrième de couverture :
A peine arrivé chez sa grand-mère pour les vacances, Nelson se voit remettre la clé du grenier avec ces simples mots : «Le moment est venu ». Le garçon est loin de se douter que derrière la porte, il a rendez-vous avec son histoire familiale; Il va devoir délivrer ses ancêtres de la terrible malédiction qui pèse sur eux depuis des centaines d’années.
Mon avis :
Thomas Lavachery est un auteur de littérature jeunesse, surtout connu pour avoir écrit la série Bjorn le Morphir. Je ne l’ai pas lu, en revanche certaines de mes élèves l’ont appréciée. Ce roman est particulier car il a été écrit en collaboration avec des élèves d’une classe de cinquième primaire, à Bruxelles. Cette écriture aura pris deux ans. Le sujet de départ et les développements auront été fournis, au cours de longues séances de réflexion, par les élèves.
Son sujet tranche avec les livres que j’ai lu jusqu’à présent. Je l’ai trouvé très léger, et j’avoue avoir du mal à compatir à la douleur des âmes prisonnières d’objets familiers, surtout que les ancêtres sont tous insupportables, pour des raisons diverses. J’excepterai tout de même Christine, jeune artiste dont l’âme est prisonnière de sa boite de peinture.
L’intrigue est remplie de rebondissements, pas toujours très bien amené, pas toujours très vraisemblable. Néanmoins, certains sont fort drôles. Revers de la médaille : les péripéties s’enchaînent si rapidement que les personnages manquent de substance, surtout les adultes. La mère de Nelson est particulièrement inconséquente, quant au père, très «sensible», son irréalité lui confère un aura poétique.
En dépit de mes réticences, je dois dire que ce roman est très facile à lire, tout en étant écrit dans un style correct et soigné. Je déteste les romans de littérature jeunesse qui s’autorisent à utiliser un style relâché. Ce n’est pas du tout le cas ici.