éditions Rageot/gallimard jeunesse - 207 pages.
Mon avis :
A peine reçu et déjà lu : je ne vois pas pourquoi j'aurai dû attendre pour avoir le plaisir de lire ce tome 5.
Coup de théâtre magistral au début de ce cinquième tome (non, n'insistez pas, je ne le révélerai pas) et cependant si logique, que les cent premières pages du roman peuvent se lire autant comme un hommage que comme la suite du récit.
Jasper, le héros d'Erik L'Homme, est en petite forme, et ce n'est que dans la deuxième partie du roman qu'il retrouve son don pour les jeux de mots foireux (et encore, même là, il aurait pu faire nettement mieux). En revanche, ses capacités magiques semblent s'être encore développés, comme le montre son habilité à manipuler les sorts et à accomplir la mission qu'il s'est fixée.
Il est toujours agent, certes, mais il doit composer avec Walter et Rose, la secrétaire de l'association, qui veulent à tout prix le localiser et le protéger. Nous en savons un peu plus sur les mystérieux ennemis qui menacent Jasper. Leur identification constitue le noeud de ce cinquième tome et soulève bien plus de questions qu'elle n'en résout, au point que même le dénouement contient une part de mystère, auquel s'est ajouté auparavant la sortie du Sphinx de son bureau pour enquêter sur le terrain. Ne ratez pas son compte-rendu de mission : sa franchise est étonnante, de la part d'un agent si chevronné et si scrupuleux.
Les chapitres sont entrecoupés par des flash-back, en italique, qui revisitent certains épisodes des tomes précédents et nous en apprennent un peu plus sur la jeunesse très solitaire de Jasper. Même, et sa garde-robe improbable, se questionne sur les exploits des deux jeunes agents. Peu de descriptions dans ce tome, si ce ne sont celles des nouveaux amis/ennemis de Jasper, et beaucoup de dialogues, notamment avec Jules et Nina, les deux nouveaux agents de l'association.
Le tome 6 sort en octobre : un extrait nous permet heureusement de patienter jusque là.