édition
Pocket - 244 pages.
Mon résumé :
Les accidents arrivent à tout le monde, non ? Non. Que le chauffeur d'un commissaire de police heurte une twingo à l'arrêt n'arrive pas tous les jours. Respectueux des lois, Montalbano laisse ses coordonnés. Le soir, à leur retour, rien n'a bougé. Ils font alors une découverte macabre : la propriétaire de la Twingo a été assassinée dans sa villa. Commence alors une enquête qui mènera Montalbano sur la piste d'un violon unique au monde.
Mon avis :
Emouvant, touchant sont les deux adjectifs qui me viennent à l'esprit pour qualifier ce roman. Tout avait pourtant commencé avec une drôlerie formidable - à croire que je découvrai les policiers les plus maladroits de la Sicile ! Puis, doucement, Camilleri nous prend par la main et nous emmène vers la tragédie la plus brutale, le crime le plus abject.
Le commissaire Salvio Montalbano va faire preuve de son habituelle pugnacité pour découvrir le coupable. Au cours de son enquête, il rencontrera des personnages hors du communs, dont la
grandeur d'âme et la sensibilité, au diapason de celles de notre commissaire sicilien, est à l'opposé de la cruauté brutale du meurtrier et à l'absurdité de son crime. L'enjeu de ce meurtre ? Un
violon merveilleux (pour les musiciens) et honéreux (pour les collectionneurs).
Bien sûr, il faut aimer la langue de Camilleri et la volonté du traducteur de transcrire au plus près possible le dialecte sicilien utilisé. Si vous franchissez cette étape, vous passerez
un excellent moment en compagnie de ce roman.