Titre : Le collège de magie.
Auteur : Caroline Stevermer.
Editeur : Le livre de poche.
Nombre de pages : 532.
Quatrième de couverture :
Faris Nallanine est l'héritière d'un petit duché d'Europe central. Trop jeune pour prétendre à son titre, elle est contrainte de laisser son despotique oncle Brinker régner à sa place. Jusqu'à ce qu'il exige qu'elle se rende en Normandie, pour étudier au collège de Verteloi. Faris prend alors le fameux Orient-Express et entame sa scolarité dans l'austère collège français. Mais il ne s'agit pas d'une école ordinaire, et Faris va rapidement découvrir qu'elle est censée obtenir un diplôme de magie....
Circonstance de lecture : lecture commune de mai / juin 2010 avec le forume Partage-Lecture.
Mon avis :
Voici un des rares livres que j’ai commencé et que je n’ai pas terminé.
Je ne connaissais pas cette auteur avant qu’elle soit mise à l’honneur par le forum Partage-Lecture, et puisque j’avais voté pour elle, la moindre des choses était que je lise un de ses livres.
Deux de ses œuvres seulement sont traduites à ce jour : Le collège de magie et l’étudiant de magie. Faisant preuve d’un peu de logique, j’ai commencé par le premier tome.
A aucun moment, je ne suis rentrée dans l’histoire. J’avais l’impression de perdre tous mes repères de lectures. Les repères spatiaux, tout d’abord. Verteloi, par sa configuration, me rappelait trop le Mont-Saint-Michel, et je ne suis jamais parvenue à me détacher de mes connaissances réelles pour rentrer dans ce monde imaginaire. Puis, il faut bien dire la vérité : Verteloi est le seul collège de magie dans lequel la magie n’est pas pratiquée, et encore moins enseignée !
Les repères temporels ensuite. L’époque n’est pas clairement identifiée (c’est sans doute normal dans ce genre littéraire que je connais peu), et j’ai même eu du mal avec la vitesse narrative. Parfois, j’ai eu l’impression que le temps s’accélérait brusquement, ou au contraire se dilatait démesurément
Quant aux personnages, ils ne m’ont ni touché, ni même simplement intéressé, si ce n’est le personnage de Tyrian, que j’ai trouvé intriguant. Faris et son oncle sont trop stéréotypés pour que leur lutte retienne mon intention. Faris est une jeune fille un peu rebelle, mais surtout bien terne, spoliée par son méchant oncle tyrannique.
Je lirai très certainement un jour L’étudiant de magie, car je n’aime pas rester sur un échec, mais ce ne sera pas dans l’immédiat.