édition Balland - 224 pages.
Présentation de l'éditeur :
Véritable arlésienne de la littérature populaire depuis 70 ans, cette ultime aventure du gentleman cambrioleur a été écrite au cours de l'été 1936. Alors qu'il retravaille ce roman pour le voir publier en feuilleton dans le journal L'Auto, Maurice Leblanc est victime d une petite attaque cérébrale. Le Dernier amour d'Arsène Lupin reste alors en l'état et il demeurera inédit. A l'occasion du 70e anniversaire de la disparition du célèbre écrivain, la famille a finalement accepté d offrir aux lecteurs cet inédit où chacun retrouvera la magie et l'élégance de l'un des plus grands héros de la littérature policière.
Circonstance d'écriture :
Je ne suis pas au mieux de ma forme aujourd'hui (le billet de ce matin a été écrit hier) et celui-ci risque d'être succinct.
Mon avis :
J'aurai aimé vous dire que j'avais pleinement aimé ce roman, ce n'est pas le cas. Bien sûr, ce roman n'a pas été publié du vivant de Maurice Lenlanc, il ne l'a pas retravaillé - mais tout de même, je n'aime guère l'intrigue principale.
Mon soucis est que si je vous dévoile trop de choses que je n'ai pas aimé, vous n'aurez vous-même plus guère envie de vous plonger dans cette aventure inédite - ou l'art de saper le moral des troupes, sans rien dire.
Je sais, je sais : c'est moi et personne d'autres qui ai crée ce challenge il y a un an. Mais là, je ne vois qu'une solution : encore une petite bafouille.
Cher Arsène,
je ne parviens pas vraiment à situer cette aventure parmi toutes celles que vous avez vécue. Apparemment, elle se situe avant l'Aiguille creuse (pas encore détruite au moment où vous parlez). Vous rencontrez là votre grand amour (un de plus) ou plutôt votre dernier, à laquelle vous offrez, en guise de cadeau de mariage, deux enfants illégitimes. Meuh non, je ne vous reproche pas de les avoir laissés au mari de leur mère, qui l'a certainement un peu tuée, qui les bat comme plâtre depuis des années. Je ne peux vous le reprocher : vous n'existez pas. Je ne peux vous reprocher non plus de laisser un de vos amis (je ne suis pas sûre que le terme soit adéquate) se suicider sans faire grand chose. Le suicide et moi, même littéraire, cela fait deux. Je n'ai jamais trouvé cela "romantique" et mourir en laissant à sa fille unique quatre chevaliers servants dont Arsène Lupin, c'est tout de même un peu lâche.
Bien sûr, on peut aimer les multiples rebondissements, les péripéties nombreuses qui mettent tout de même quelques vies en péril, le fait que vous prissiez soin de la jeunesse de banlieu ou encore que vous refusassiez quelques propositions alléchantes certes, mais dangereuses pour votre code de l'honneur. On peut aussi apprécier les aides précieuses que vous offrez à la science. En dépit de tout ceci, les reproches faits plus haut l'emporte sur les qualités énumérées dans ce paragraphe.
Sur ce, je vous laisse : Nunzi voudrait que je lui cède la place.
Amitiés,
Sharon.