Titre : Les oiseaux.
Auteur : Aristophane.
Nombre de pages : p. 27 à p.121
Editeur : Folio.
Mon résumé :
Deux citoyens athéniens Ralliecopain et Bellespoir, guidés par deux oiseaux qu’ils ont achetés à la Halle-aux-Oiseaux, cherchent Lahuppe. Ils espèrent que celui-ci leur permettra de vivre dans la cité des oiseaux, loin de leurs compatriotes.
Mon avis :
Depuis l’arrêt de mes études, je n’ai qu’une faible connaissance du théâtre
antique. Si j’ai lu des tragédies (Sophocle, Euripide), en revanche je n’ai jamais lu une comédie, ni de Térence, ni de Plaute, ni d’Aristophane. La représentation des Oiseaux à la
Comédie-Française m’a donné envie de lire le texte.
Les oiseaux racontent la création d’une cité utopique, par opposition au monde des hommes, miné par la guerre et les procès en tout genre. Les deux héros Belespoir et Ralliecopain ne sont pas
forcément sympathiques, ils apparaissent surtout comme pusillanimes et opportunistes.Utopie ? Pas vraiment. Les deux protagonistes savent manier l’art de la parole. Ils parviennent à convaincre
les oiseaux, y compris les plus récalcitrants, du bien-fondé de leur proposition, et surtout de la supériorité des oiseaux sur tous, y compris sur les dieux. Il faut dire que le monde des dieux
est bien égratigné, car ils ne recherchent dans cette oeuvre que leur tranquilité et la conservation de leur privilège.
Les limites de cette utopie apparaisse très vite. A peine la cité est-elle fondée
que les parasites de toute sorte affluent, créant ainsi une galerie de personnages haute en couleur. (poète, diseur d'oracle, géomètre... ). Le dénouement montre que Ralliecopain ne cherche plus
à coexister avec les oiseaux, mais bien à les diriger.
La représentation :
Dimanche 27 juin, j’ai assisté à la représentation des oiseaux. Elle est proprement éblouissante. L’adaptation d’Alfredo Arias est à la fois fidèle au texte, tout en effectuant des modernisations heureuses. La mise en scène est brillante, et l’interprétation très réussie. Catherine Hiegel et Loïc Corbery sont excellents.