editions Le masque - 252 pages.
Mon avis :
Oyez, oyez, Lord Catheram est de retour. Quatre ans se sont écoulés depuis le Secret des Chimeys, quatre ans qui auront été nécessaire au brave lord pour se remettre des événements. Il a de plus réussi un coup de maître : louer pour deux ans la propriété de Chimneys à un couple de parvenus. Hélas, trois fois hélas : un jeune homme a le mauvais goût de mourir dans la propriété. C'est absolument inadmissible, seuls les membres de la famille ont le droit de mourir dans les lits familiaux et éventuellement de venir hanter la propriété.
Lord Catheram n'a pas fini de se lamenter. Sa fille aînée, Bundle, toujours aussi bonne conductrice, croit avoir renversé un homme et recueille ses derniers mots. Quand elle découvre qu'il était le meilleur ami du jeune homme mort dans sa chambre, elle décide, telle Lady Frances dans Pourquoi pas Evans ? d'Agatha Christie d'enquêter elle-même. Pour mener à bien cette mission, elle sera aidée par le meilleur ami des victimes, Jimmy, et par la soeur de Gérald, la première victime.
Plus qu'un roman policier, Les sept cadrans est un roman d'aventures et d'espionnage. Roman d'aventures, car les péripéties que vivra Bundle, oh, pardon, Lady Eileen s'enchaînent à un rythme soutenu, et sont parfois à la limite du vraisemblable. Roman d'espionnage, car ce sont les plans d'une nouvelle invention qui sont en jeu, tout comme l'arrestation d'un escroc international. Les dangers sont réels, le dénouement est surprenant, mais parfaitement réussi : il donne envie de relire tout le roman à son éclairage.
Si ce second volume est moins abouti que Le secret des chymneys, il est cependant tout aussi drôle.