Titre : La plus grande lettre du monde.
Auteur : Nicolas Schneegans
Editeur : le livre de poche.
Présentation de l'éditeur :(source : site du livre de poche jeunesse).
Nicolas vient de perdre sa grand-mère. Profondément marqué par cette disparition, il se lance un fabuleux défi : écrire à sa future femme une lettre extraordinaire, une lettre qui retrace toute son histoire passée, présente et à venir...
Circonstance de lecture :
Le moins que je puisse dire, c'est que je ne participe pas souvent à la journée des enfants. Le fait est que nous ne sommes pas mercredi, mais jeudi.
Mon ordinateur a eu la gentillesse de m'abandonner hier à 13 h 30. J'ai donc dû changer le sujet initialement prévu et le poster en retard.
Mon avis :
Ce roman est très court, et sa raison d'être provient essentiellement de l'immense solitude dans lequel est plongé le tout jeune narrateur. Sa mère est morte, sa grand-mère vient de mourir et il n'a personne à qui confier sa peine et ses questions.
Roman épistolaire ? Non, pas vraiment. Les codes de la lettre sont respectées, mais le roman tient plus du journal intime que du genre épistolaire pur et dur.Nicolas invente au fur et à mesure cette future compagne, qui elle seule pourrait le comprendre et le consoler.
Ce petit roman, écrit avec des mots simples, aborde des thèmes durs tels que le deuil, la maladie, les secrets de famille et la recherche de ses origines avec beaucoup de pudeur et de tendresse. Comme le héros de Noé, Nicolas s'interroge sur son père, sans rancoeur et sans curiosité excessive non plus. Son grand-père, désormais seul avec lui, est davantage dans l'urgence, afin d'assurer l'avenir de son petit-fils.
Le dénouement ne résout pas tout - comme dans la vie. Il ouvre suffisamment de perspective pour laisser vagabonder l'imagination des enfants.