Titre : Méto, tome 2. L’île.
Auteur : Yves Grevet.
Editeur : Syros.
Nombre de pages : 247.
Quatrième de couverture :
Méto et ses camarades ont enfin franchi les portes de la Maison, livrant un combat terrible pour leur liberté.
Méto est grièvement blessé lors de la bataille… Lorsqu’il se réveille, il se rend compte que ses paupières ont été collées et qu’il est entravé à un lit. Où est-il ? Et ses amis, sont-ils encore
en vie ?...
Le deuxième tome de l’époustouflante trilogie d’Yves Grevet.
Mon avis :
Après l’évasion des enfants, tout aurait dû changer, mais les espoirs de Méto et de ses compagnons vont être immédiatement déçus. A l’extérieur de la maison, Méto découvre une société toute aussi
hiérarchisée, et plus violente, plus brutale que celle qu’il a fui. Les règles, pour différentes qu’elles soient, n’en sont pas moins scrupuleusement respectées, et les punitions,
appliquées.
Heureusement, notre narrateur, Méto, n’a pas changé : il se montre toujours aussi prompt à se questionner sur ce monde qui l’entoure, à braver l’ordre établi, quand son jugement lui montre à quel point cet ordre est injuste et injustifié. Allant de découverte en déconvenue, Méto ne perd plus seulement ses espérances sur l’île, mais aussi sur le monde en dehors de l’île.
Plus sombre que le tome précédent, ce roman tient en haleine le lecteur jusqu’au rebondissement final,
qui laisse espérer un troisième tome particulièrement surprenant.