Éditeur : 10/18.
Nombre de pages : 380.
Quatrième de couverture :
Deux ans après le massacre des prostituées de l’East End par Jack l’Eventreur, un tueur est de nouveau à l’œuvre dans le quartier de Whitechapel. Meurtres rituels dans les bas-fonds de Londres ? Qui sont les membres du Helfire Club dont un insigne a été trouvé près du corps mutilé de la fille de joie ? Et en quoi ce fait divers, somme toute banal pour l’époque, réclame-t-il l’intervention du commissaire Thomas Pitt ? Ce dernier va se trouver confronté à la puissante famille des FitzJames dont l’influence à Londres est telle qu’il n’aura pas droit au moindre faux pas. Que vaut en effet la parole d’une prostituées contre celle d’un FitzJames ?
Présentation :
Les aventures de Thomas Pitt sont au nombre de vingt à l'heure actuelle. Celle-ci doit être la douzième. Thomas Pitt est un commissaire de police atypique. Son épouse Charlotte, qui s'est déclassée en l'épousant, l'aide souvent dans ses enquêtes, grâce à ses attaches aristocratiques (sa soeur Emily est veuve de Lord Ashtray)/
Pentecost Alley nous plonge immédiatement dans l’action et propose un final haletant. Entre ces deux extrêmes, nous aurons lu une enquête simple et tortueuse. Simple, parce qu’une fois les mobiles et les coupables identifiés, ils paraîtront évidents, presque logiques. Tortueuse, parce que vient se greffer un arrière-plan politique houleux, au point que le commissaire Pitt se trouvera sur la sellette et verra son intégrité mise en doute. Enquête amère, elle démontre que la justice n’est pas la même pour tous. Faire triompher la justice quand on est du mauvais côté de la barrière demande une lutte acharnée, qui n'a d'égal que le mépris et l'indifférence de la caste la plus aisée envers les plus miséreux. La prise de conscience de Jago, tournant le dos à une vie aisée pour devenir révérend de la paroisse de Whitechapel, est à cet égard exemplaire.
Les héros habituels d’Anne Perry entourent Pitt. Lady Vespasia met en garde le commissaire contre ses ennemis, c’est dire si la situation est grave pour qu’elle agisse ainsi, et Emily se montre inhabituellement désœuvrée et futile. Reste Charlotte, toujours prête à soutenir son mari, et à exprimer son opinion à ses interlocuteurs, même et surtout sur des sujets très intimes.