
Titre : Ashworth Hall.
Auteur : Anne Perry.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 316.
Quatrième de couverture :
En cette fin de XIXe siècle, les dissensions politiques et religieuses en Irlande n’en finissent pas d’empoisonner le gouvernement britannique ; la guerre civile menace. Une rencontre secrète est alors organisée entre protestants et catholiques irlandais dans le superbe manoir d’Ashworth Hall, et le commissaire Pit se voit contraint d‘assurer, en toute discrétion, la sécurité du lieu. Aidé de l’inspecteur Tellman, déguisé en valet et plus bougon que jamais, et de sa femme Charlotte, Pitt surveille le déroulement de cet événement à hauts risques tandis que la tension monte entre les invités. Lorsque l’un des convives est assassiné, l’atmosphère orageuse d’Asworth pourrait bien tourner à l’explosion de violence et mettre en péril la paix de tout le royaume.
Mon avis :
Ashworth Hall est la suite de Pentecost Alley. Il est cependant possible d'apprécier ses deux enquêtes séparément.
Cette «comédie» est l’occasion de faire découvrir au lecteur (comme souvent dans les romans d’Anne Perry) l’envers du décor, et les conditions de vie douloureuses des domestiques dans les belles demeures victoriennes (labeur quotidien, maltraitance physique et morale). Le lecteur saura toujours trouver aussi un personnage pour s’indigner de ce qu’ils vivent (ici, l’inspecteur Tellman) ou pour rejeter les conventions, même si sa vie aisée s’en trouve à jamais derrière lui (Piers Greville).
Fait inédit : la fin ne permet pas la résolution complète de l’enquête. En dépit de ce léger bémol, l’intrigue est très bien construite et se lit sans déplaisir.