éditions de l'Olivier -
210 pages.
Ce livre est ma première participation au challenge du livre Inter organisé par Zazy et au challenge La plume au féminin organisé par Opaline.
Mon résumé :
Six personnages se croisent au cours de ce récit, unis par l'amour, l'amitié ou le travail. Dan et Sonia (sa femme), Emile, Violette (son amie), Harriet (sa secrétaire) et Gabriel (un brillant thésard) verront leur vie transformée en quelques jours.
Mes impressions sont plutôt curieuses. J'ai été littéralement aspiré par le livre, au point de ne pouvoir me détacher de sa lecture. Agnès Desarthe nous fait littéralement pénétrer dans les pensées les plus intimes de ses personnages, leurs réflexions les plus contradictoires, leurs errances, les souvenirs les plus importants à leurs yeux. Il est rare de connaître à ce point des personnages de fiction et la fluidité du récit m'a réellement emportée.
Pourtant, ce roman me laisse une impression étrange. Des pensées, oui, mais elles ne se traduisent pas en acte, si ce n'est à la fin du roman. Et encore : il faut l'irruption du fanstatique, teinté de religieux, pour que les personnages soient poussés à agir, sans que leur volonté soit vraiment en cause. Connaître les méandres de leurs pensées ne m'a pas permis de m'attacher à ses personnages, tant elles sont parfois en contradiction avec leurs actes ou avec la manière dont ceux-ci sont interprétés.
Pourtant, les thèmes abordés dans ce roman sont forts : la maladie, la fin de vie, la mort d'un conjoint, d'un parent, la déportation. Ils sont fort mais ils n'ont pas de retentissements car les personnages subissent plus qu'ils n'agissent. Il leur fallait vraiment un coup de pouce pour sortir de leur passivité.
N'aimant pas resté sur une impression mitigée, je poursuivrai ma découverte de cette auteur avec Dans la nuit brune.