édition Milady -
120 pages.
Quatrième de couverture :
Quand les soeurs d'Artigo vivaient en Outremonde, Menolly n'était pas une vampire, Camille était déjà un agent très spécial mais n'avait pas encore rencontré celui
qui allait changer le cours de sa vie.
Voici l'histoire de son premier amour.
Mon avis :
J'ai eu ce livre en cadeau pour l'achat de deux autres livres. Je l'ai lu hier, au rythme joyeux de : cinq copies, un chapitre, cinq copies, un chapitre, etc, etc...Que dire ? Le bleu de la couverture est éblouissant ?Je pense que vous vous en serez déjà aperçu. Quant à l'héroïne, elle ne sera pas une inconnue pour vous si vous avez lu la saga Les soeurs de la lune. Je ne l'ai pas lu, et je pense que ce n'est pas avec ce pré-quel que j'aurai envie de poursuivre l'aventure.
Camille est l'héroïne de cette opus. Elle n'a qu'une obsession : s'unir charnellement avec un individu masculin, un Fae de préférence. Le verbe qu'elle utilise trois fois par chapitre, pour ne pas dire trois fois par page, est bien plus éloquent. Je vous rassure, ou vous effraie : elle parvient à ses fins.
L'intérêt de ce livre est que je peux l'inscrire au challenge des mondes imaginaires, que j'avais un peu laissé de côté. En effet, l'action se situe en Outremonde, un lieu rempli de Fae, de nains et autres créatures extraordinaires, qui passent donc parfaitement inaperçues. Les villes attirent, fugueuses et orphelines préfèrent y voler ou se prostituer plutôt que de vivre de cueillette à la campagne - vie plutôt désuette, je vous l'accorde. Il faut dire que la ville principale, avec ses bâtiments en marbre, est saisissante de beauté d'après Camille, bien que le moyen de déplacement le plus fréquent soit encore les chariots. Camille, en temps que soeur de la lune, se trouve aussi catapulté sur le plan Astral pendant les chasses mensuelles - ou inopinément, comme c'est le cas dans ce texte. Ce lieu n'est pas tellement exploité ici, si ce n'est qu'on y rencontre de charmantes créatures qui ressemblent trait pour trait à des putois.
J'ajouterai néanmoins que j'ai une tendresse particulière pour Delilah d'Artigo, qui se trouve malencontreusement être une chatte-garou, ce qui ne facilite pas ses relations avec cet élément nommé l'eau. Il est dommage qu'elle n'apparaisse pas davantage dans ce volume, cela aurait été drôle.