Les éditions du Sonneur- 46 pages.
Quatrième de couverture :
En quête du rien est le portrait primesauter, drôle et absurde d'un homme condamné à l'inactivité et au calme dans une société qui en est dépourvue. Ou comment la tranquilité peut finir par rendre fou.
Mon avis :
Cette nouvelle est assez réjouissante, et très éloignée des grands romans de Wilkie Collins. Son narrateur et personnage principal, qui se nomme William lui aussi, est contraint au repos forcé. Il doit éviter toutes les émotions, et rien que cette partie de l'ordonnance promet bien du plaisir.
Heureusement, il est un point positif dans sa vie, un point fixe : il est toujours d'accord avec sa femme. Ce point à lui seul est la garantie d'une vie sereine. Les voici donc partis en voyage, ô non, pas très loin (il lui faut se ménager) mais dans un paisible village de l'Angleterre. Là, deux sujets de drôlerie surgissent :
- sa volonté de suivre à la lettre l'ordonnance du médecin, quitte à tenter de faire coïncider chaque fait avec chaque prescription.
- la découverte que l'écart est grand entre la campagne rêvée, sublimée par les poètes et autres romanciers, et la campagne réelle. Un peu plus et notre narratteur pouvait rédiger un magnifique article sur les oiseaux qui peuplent la campagne et les noms qu'on leur donne. Un peu plus, et notre narrateur voyait sa vie transformée à tout jamais.
Vivement un peu de travail, le repos, ce n'est vraiment pas la santé.
Cinquième participation au mois anglais organisé par Lou, Cryssilda et Titine.
49e participation au challenge God save the livre organisé par Antoni