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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 17:55

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Merci aux édtions Michel Laffon et au forum Livraddict pour ce partenariat.

 

Présentation de l'éditeur :

 

Barnabas Collins est de nouveau humain, libéré de sa condition de vampire grâce aux efforts de Julia, une brillante scientifique. Dans un élan de gratitude, il lui a demandé sa main, mais son cœur ne bat que pour la mystérieuse Antoinette, nouvelle propriétaire des ruines de l’ancienne demeure familiale de Collinwood.

Il apprend vite que cette femme étrange s’est installée dans la région pour être au côté de sa fille tourmentée jusqu’à la démence par les réminiscences d’une prétendue vie antérieure, où elle aurait été brûlée vive pour sorcellerie lors des procès de Salem… et condamnée par un des ancêtres de Barnabas !

Pourtant, l’ancien vampire est prêt à tout pour gagner l’amour d’Antoinette, réparer les erreurs du passé et, surtout, protéger son nouvel amour et sa fille. Car, après avoir découvert un corps exsangue dans son ancien tombeau, il en est désormais certain, un nouveau vampire rôde à Collinsport…

 

Mon avis :

 

Vous ne pouvez pas l'ignorer si vous me lisez régulièrement, j'adore écrire des histoires de vampires. J'aime aussi en lire, à condition qu'elles sortent des sentiers battues. Ce tome 2 de Dark Shadow est une bonne surprise.


Imaginez qu'un vampire ait la possibilité de redevenir humain. Barnabas a cette chance, grâce à Julia, une scientifique qui lui a permis de retrouver son humanité. Se pose alors à lui les soucis liés à son humanité. Se nourrir, d'abord, et pas au cou d'une victime potentielle. Vieillir, ensuite, et constater que l'on n'est plus aussi séduisant qu'on l'était. Perdre cette acuité sensorielle à laquelle il était si agréable de se fier. Ne plus être invulnérable.


Barnabas se penche sur son long passé, sur les causes de la malédiction, et sur ses conséquences dans le présent. Antoinette et sa fille Jacqueline (respectivement Toni et Jackie) sont attachantes, vulnérables, et je comprends qu'il ressente le besoin de les protéger, et de faire toute la lumière sur ce qui les unit.

 

La lumière, ou plutôt les ténèbres, nous les trouvons dans les chapitres consacrés à Salem, 1692. Ce qui est raconté ne peut que faire frémir, tant il est évident pour moi que les femmes accusées de sorcellerie n'avaient aucun moyen véritable de se défendre. Leur tort était d'être des femmes, trop libres, trop indépendantes pour la société de l'époque - elles n'avaient pas d'hommes pour les défendre. Surtout, elles avaient du bien, une ferme, des terres, que certains accusateurs étaient ravis de leur confisquer. Miranda du Val aura beau faire tout son possible, nous savons dès le départ que sa cause est perdue d'avance.

 

Je me suis attachée à ses personnages, Barnabas, mais surtout Antoinette, Jacqueline (encore une victime de la toute puissance que des personnes bien pensantes veulent imposer aux plus faibles) et David. Je me demande de quoi le troisième tome sera fait.

 

  Voyage de Lou et Hilde, destination Halloween

 


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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 11:15

theodore.jpg

 

édition oh ! - 300 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

 

Un meurtre parfait
Un témoin insaisissable
Un connaisseur des tribunaux qui connaît seul la vérité ... il a seulement treize ans
Rencontrez Theodore Boone
Quand Grisham met un adolescent au coeur d'un imbroglio juridique et moral.
Dans la petite ville de Strattenburg, il y a beaucoup d'avocats et a seulement treize ans, Theodore Boone pense qu'il est un d'entre eux. Theo fait office de conseiller juridique gratuit pour ses camarades et même ses professeurs... C'est ainsi qu'il recueille le témoignage terrifié d'un clandestin : malgrè lui il détient les éléments accablants dans le plus important procès que la ville ait connu depuis longtemps. Mais s'il le raconte, le clandestin sera arrêté et expulsé... Théo, qui a juré le secret, ne peut ni parler, ni ignorer ce témoignage....

Un-mot-des-titres.jpgLe challenge ludique Un mot des titres de Calypso 

 

Circonstance de lecture :

 

J'ai reçu ce livre lors du Swap 50 états. Ma swapée était Aproposdeslivres

 

Mon avis :

 

Ce roman constitue ma première incursion dans l'univers de John Grisham : je n'avais en effet jamais lu à ce jour un seul de ses romans. Je dois dire que cette rencontre fut plutôt agréable.


Père avocat, mère avocate, oncle ancien avocat, chien nommé Juge, Théo a une voie toute tracée, si j'ose dire, et c'est tout jeune qu'il commence à exercer ses talents, auprès de ses camarades et au profit des animaux abandonnés (je ne peux que louer cet aspect de son caractère). Aussi, quand un cas bien plus ardu se pose à lui, va-t-il demander conseil à plus aguerri que lui, tout en respectant la confidentialité due à son client (même si l'on peut arguer que Théo n'est pas encore un avocat).


Ce roman, qui peut aussi être lu par des adolescents, est très agréable à lire et permet de découvrir le système judiciaire américain. Il permet aussi de découvrir des héros attachants, que j'aurai plaisir à suivre dans d'autres aventures. Logo-mois-américain2


 


 


 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 13:45

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édition Folio - 262 pages.

 

Présentation de l'oeuvre :

 

Paris est une fête a été publié après la mort de l'auteur. Dans ce texte, il raconte les années pendant lesquelles il a vécu à Paris avec sa première femme Hadley et leur fils. Il parle de ses rencontres, notamment avec Gertrude Stein qui le qualifiera, lui et les autres écrivains américains exilés à Paris, de génération perdue, et de ses débuts d'écrivain.

 

 

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Ma troisième participation au Challenge Fitzgerald

 

Mon avis :

 

Ce livre est plus facile à lire qu'à commenter. Il faut dire que je m'y connais fort peu sur cette génération d'écrivains américains, venus chercher l'inspiration dans le Paris de l'entre-deux-guerre, et qu'à part Francis Scott Fitzgérald et, dans une moindre mesure Gertrude Stein, je ne connais aucun des écrivains dont il est question.

 

Hemingway, lui, est en train de devenir un écrivain, lui qui écrit des contes, avec des fortunes diverses, lui qui saute parfois un repas et trompe la fin, pensant ainsi mieux écrire. En revanche, il n'est pas question de se priver de boisson, et j'ai été étonnée à l'évocation de certaines quantités ingurgitées. Il évoque aussi sa vie auprès d'Hadley, sa première femme : tout allait bien entre eux, même si les dernières pages montrent les prémisses de leur séparation (ils divorceront en 1927). J'ai aimé voir Paris à travers les yeux d'Hemingway, voir la librairie Shakespeare and co, le Luxembourg. J'ai moins aimé certains passages, plus laborieux. J'ai vu passer l'ombre de Karen Blixen, par le biais de son mari, le baron von Blixen, très fier de la réussite littéraire de son ex-femme.

 

Quant à Fitzgerald, il lui est consacré deux chapitres, dans lequel j'ai vu un Fitzgerald prompt à modifier ses textes pour qu'ils soient publiés, quitte à mettre de côté la "bonne version", alcoolique (n'ayons pas peur des mots) et hypocondriaque. Zelda n'est pas épargnée, son portrait est pire encore : le couple est montré dans une spirale auto-destructrice.

 

J'ai pris plaisir à relire ce livre. Il faudrait maintenant que je me décide à découvrir d'autres oeuvres d'Hemingway.

 

medal front 160

Challenge des Nobel 2012

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 22:33

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édition Milady - 396 pages.

 

Mon résumé :

 

Cat poursuit sa mission de chasseuse de vampires, si ce n'est qu'elle est rapidement (trop rapidement) démasquée. Un nouveau contrat est passée sur sa tête, alors même que Bones la demande en mariage. Ses ennemis ne connaissent pas de répit.

 

Bit-lit-2012--logo1-

Ma septième participation au challenge Bit-lit 2012

 

Mon avis :

 

J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, et je me suis immédiatement inscrite à la lecture commune que Mia proposait pour le 30 juin. Ai-je autant aimé ce troisième tome ? Non. Je n'ai pas non plus détester cette lecture, mais je ne parviens pas à retrouver ce qui faisait la singularité de Cat dans le premier tome. J'ai presque eu l'impression de lire une aventure d'Anita Blake !

 

Le récit est rempli de rebondissements, et je me suis trouvée face à des vampires "historiques" - j'entends par là des vampires très anciens, dotés de pouvoirs immenses, ou des vampires qui se sont déjà illustrés dans la littérature. Je ne compte plus le nombre d'auteurs de bit-lit qui ont utilisé Dracula, juste dans le but de contredire Bram Stoker en revenant au plus près des origines du personnage. Je n'ai pas vraiment été emballée par ses personnages somme toute attendus. Je n'ai pas non plus été surprise par la création d'un nouveau vampire par Bones, puisqu'elle était annoncée dans le tome précédent. L'événement paraît presque banalisé dans le récit et n'a apporté, pour l'instant, que peu à l'intrigue, à mes yeux.

 

Vous le comprendrez, j'ai ressenti une lassitude à la lecture de ce troisième tome, qui enchaîne batailles, embuscades, péripéties et scènes de sexe dans un mécanisme bien huilée. S'il est un personnage qui sort du lot, il s'agit véritablement d'Annette, quand elle dévoile son passé et devient humaine, bien plus que Cat.

 

 

50Ma participation pour l'état du Tennesse au défi 50 Etats, 50 billets de  Sofynet.

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 12:37

Anita-5.jpg

édition Milady - 540 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Bert, mon boss, a encore eu une de ces idées de tarés dont il a le secret : relever tout un cimetière de morts très anciens qui ne demandaient rien à personne. D'accord, c'est probablement un gros contrat qui devrait arranger la comptabilité de la boîte et pour une réanimatrice comme moi, il faut bien reconnaître que c'est plutôt valorisant. Bref, je vais sur place, où mon intervention est censée régler un conflit entre un promoteur et une vieille famille locale. À peine arrivée, je découvre qu'un tueur en série, nécrophile, nécrophage ou je ne sais quoi fait des ravages dans le coin. Sûrement un de mes vieux copains. Il y a des moments où l'on aurait envie de changer d'air !

 

Bit-lit-2012--logo1-

Ma huitième participation au challenge Bit-lit 2012

 

Mon avis :

 

L'auteur prend les mêmes et elle recommence. Je n'ai pas l'impression que grand'chose change d'un tome à un autre, si ce n'est peut-être à la fin de ce tome, une légère, oh, très légère évolution d'Anita envers Jean-Claude et le fait que nous en sachions un peu plus sur le passé d'Anita.


Sinon, l'intrigue est rigoureusement construite comme les précédentes. Nous rentrons très vite dans le vif du sujet, puis une seconde intrigue est introduite, retardant d'autant la résolution de la première, qui ne revient qu'au milieu du livre. J'ai toujours l'impression que l'auteur cherche à gagner du temps, notamment en introduisant une foule de personnages secondaires, pas tous exploités à leur juste valeur - et je ne vous parle même pas de ceux qui se font tuer dès leur première apparition.


Même les personnages récurrents ne sont pas toujours très bien exploités. Je ne vous parle même pas du petit ami garou d'Anita, deux petites apparitions et puis s'en va, encore moins de Bert, le patron (oui, je vous l'accorde, lui est sans intérêt). Lawrence, euh, pardon, Larry, se contente d'insister pour faire ses preuves - et il subira le baptême du sang. Même Jean-Claude ne prend pas toute sa dimension, tout en chemise à jabot. L'habit ne fait pas toujours le vampire.

 

Un dernier point me gène : la manière dont l'auteur insiste sur certaines scènes particulièrement sanglantes. Je n'aime pas quand "violence" rime avec "complaisance". J'ai l'impression que l'auteure s'est fait plaisir en écrivant des scènes pas toujours utiles, comme la rencontre avec la reine Séraphina et qu'elle les a raccrochées comme elle a pu au reste du roman.

 

Alors, bien sûr, ce livre est très facile à lire, les chapitres sont bien découpés, mais j'ai zappé certains passages. Vous le saviez sans doute déjà : la bit-lit n'est pas mon genre de prédilection, et ce livre-là n'est pas une réussite.

 

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune. Voici les autres avis : Tigrouloup, Mabiblio1988, Yumiko, Kllouche, Chtitepuce, nane42

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 18:11

mississippi.jpgédition 10/18 - 365 pages.

 

Circonstance d'écriture :

 

J'ai lu ce livre il y a quelques jours déjà. J'écris le billet aujourd'hui, pour le challenge Défi les douze d'Ys

 

 

Defi-PR-4Défi premier roman chez Anne

  50Ma participation pour l'état du Mississippi au défi 50 Etats, 50 billets de  Sofynet.

 

 

 

 

Mon résumé :

 

Etat du Mississippi. Laura est mariée à Henry, qui lui a fait quitter la ville pour habiter une ferme. Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale et les soldats rentrent du front. Parmi eux, il y a Jamie, le petit frère d'Henry, et Ronsel, descendant d'esclave qui a découvert en Europe qu'il était possible d'être considéré comme un homme à part entière. Le retour s'annonce rude.

 

Défi les douze d'Ys

  2012

 

Mon avis :

 

Mississippi est un premier roman. Cela paraît à peine croyable tant son écriture est maîtrisée. J'ai beaucoup aimé entendre des voix différentes pour nous conter cette histoire. Pas de redites inutiles, comme le font certains romanciers qui adorent nous raconter mot pour mot trois fois le même événement. Chaque voix nous apporte un éclairage différent sur ce qui est survenu.


Ma préférence va à Laura, cette jeune femme forte et courageuse. Elle s'est mariée à Henry et doit supporter ses belles-soeurs, belles, sottes et superficielles - jusqu'à ce que la crise les rattrape. Pour ses filles, elle doit subir son beau-père, qui prend plaisir à les humilier : subir ne signifie en aucun cas baisser les bras. La véritable force, c'est elle qui l'a dans ce récit, et elle la gardera, sachant prendre les bonnes décisions pour le bien des siens.

 

La couverture est très bien choisie, elle illustre ce monde grisâtre qui est celui des champs boueux de la ferme, alors que la ville est si proche. Mississippi est aussi le roman de ce monde rural, raciste, ségrégationniste, où le temps de l'esclavage n'est pas si lointain. C'était hier, et c'est aujourd'hui que les anciens esclaves paient.

 

Pour illustrer ce livre magnifique que je vous recommande, je choisis Strange fruits, par Billie Holliday.

 

 

 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 20:44

Promesse.jpg

édition J'ai lu - 188 pages.

 

Pourquoi ce livre ?

 

Je commence mon weekend. Cent copies m'attendent. Autant lire un livre d'abord - surtout qu'il est dans ma PAL depuis dix-huit mois.

 

Mon résumé :

 

Alisa Perne est apparemment une très riche jeune fille. Elle est surtout une redoutable vampire.Certains vont l'apprendre à leurs dépends.

 

 Mon avis :

 

Il sera bref : distrayant et oubliable. Le premier tome est léger, en dépit du nombre de morts, de meurtres, et de sang qu'il contient. L'héroïne a cinq mille ans ? Tant mieux pour elle, car cela ne m'a pas apporté grand chose. Oui, elle a traversé des périodes historiques tourmentées, il lui est arrivé maintes péripéties, et j'ai trouvé ce récit aussi intéressant qu'un roman de chick litt. C'est dire. Elle est quasiment invincible. Tant mieux. Je l'ai déjà dit ? Je voulais placer une anaphore. Alisa n'a pas le charisme ni d'Anita Blake, ni de Cat, ni de Sookies. C'est dire (et zou ! une épiphore).


Un seul personnage trouve grâce à mes yeux: Seymour. Rien ou presque ne l'étonne, il est nettement moins fade que Ray, le beau gosse de services qui-sait-tout-de-même-deviner-des-choses-sur-notre-vampire-et-n'a-pas-trop-peur-d'elle. D'un autre côté, il faut bien que la vampire ait :

- un meilleur ami.

- un partenaire au lit.

- un pire ennemi.


Il n'est pas non plus fortement original, bien que j'ai attendu sa rencontre ô combien mystérieuse pendant les trois quarts du livre et que je sache tout ou presque de ses origines monstrueuses grâce à ses nombreux retours en arrière.


Je terminerai par une bonne nouvelle néanmoins : ce livre est enfin sorti de ma PAL.

 

 

50Ma participation pour l'état de l'Oregon au défi 50 Etats, 50 billets de  Sofynet.

Bit-lit-2012--logo1-Ma sixième participation au challenge Bit-lit 2012

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 00:26

 

Ombrelle.jpg

édition Le livre de poche -  425 pages.

 

Mon résumé :

 

Alexia Terrabotti est une vieille fille dans l'Angleterre victorienne. Sa vie doit donc être un modèle d'ennui. Pas du tout. Cette Angleterre est un peu particulière : loups-garous et vampires y vivent en toute sécurité. Alexia est elle-même une paranaturelle : elle n'a pas d'âme et annule les pouvoirs des vampires et autres loups-garous quand elle les touche. Manifestement, tous ne sont pas au courant, du moins, pas ce vampire qui a la mauvaise idée de l'agresser alors qu'elle est seule dans une bibliothèque. Vraiment pas de chance pour lui car Alexia est munie de son inséparable ombrelle et elle ne lui sert pas à se protéger de la pluie.

 

Un-mot-des-titresle challenge ludique Un mot des titres de Calypso

 

Mon avis :

 

Le manque de temps, la fatigue, ont fait que j'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre et pourtant, je l'ai beaucoup aimé.

Nous avons certes des vampires et des loups-garous, nous avons surtout une héroïne qui tranche avec les demoiselles victoriennes sans cervelle qui l'entourent. Passe sa meilleure amie qui semble en avoir en dépit d'un goût douteux pour les chapeaux, ses soeurs et sa mère sont affligeantes de bétises. Sa propre mère a renoncé à marier sa fille aînée, et ce, quasiment depuis sa naissance, reportant toute son attention sur ses délicieuses filles cdettes, fort occupées à dévaliser le compte en banque de papa. 

Alexia Terrabotti est à l'image du rythme du récit : survoltée. Même si la situation est abracadabrante, elle sait toujours faire face avec un sens de l'a-propos stupéfiant. Rien ni personne ne lui résiste, que ce soit son délicieux ami vampire lord Akeldama, ou lord Maccon, loup Alpha toujours flanqué de son bêta, qui ne se remet pas d'une rencontre fortuite avec un hérisson. Je note que personne ne s'est demandé si le hérisson s'était remis de la rencontre avec un loup alpha !

Sans âme est le premier tome d'une série qui comporte actuellement cinq volumes. J'ai très envie de découvrir la suite pour voir si Miss Terrabotti est toujours aussi bondissante. 

 

Un autre avis sur le blog de Nanajoa

 

Bit-lit-2012--logo1-

Ma cinquième participation au challenge Bit-lit 2012

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 16:16

  reine.jpg

 

Merci à Asphodèle pour m'avoir offert ce livre :

 

 

Mon résumé :

 

Josey a 27 ans et se dévoue corps et âme à sa mère, ancienne reine de beauté et surtout, femme du richissime chef de la ville. La jeune femme ne remet pas en cause sa situation, elle estime normal de se sacrifier pour sa mère, afin de lui faire oublier tous les caprices qu'elle a fait étant enfant. Tout va donc pour le mieux dans la meilleure Caroline du Nord jusqu'au soir où Della Lee Baker trouve refuge dans son placard et tente de déciller les yeux de la jeune femme.

 

Mon avis :

 

L'indigestion de lecture nuit gravement à la santé livresque. Faites confiance à quelqu'un qui, après avoir trop lu, a fait une pause salutaire et rédige cet avis trois semaines après. 

Ce livre est fort sympathique et fort sucré. Il est tellement question de ce que Josey mange en cachette de sa mère que je me suis dit : "je n'arriverai jamais à manger après cela". Pas faux. Laissons-là mes soucis digestifs et revenons à Josey, sa mère, sa nouvelle Della Lee, son autre nouvelle amie Chloé, les meilleures ennemies de sa mère, l'ex de Della, l'ex de Chloé, un beau facteur et un cardigan rouge (un peu plus, je vous faisais un inventaire à la Prévert). La reine des délices est un roman agréable à lire, à condition de ne pas y regarder de trop près. A cause d'un certain Marc Lévy (et pourtant, je ne l'ai pas beaucoup lu), j'avais deviné une bonne partie du dénouement avant qu'il n'ait lieu.

Alors, oui, tout est bien qui finit bien dans cette bourgade bourgeoise où les enfants n'ont pas le droit de faire des bonshommes de neige dans la cour, mais que de gâchis entre temps ! J'ai vraiment du mal à me réjouir parce que des couples se sont (enfin) formés alors que la catastrophe a été frôlée trop souvent, à cause de l'absence de dialogue et au respect des convenances. Je ne parle même pas de l'absence d'amour maternelle et paternelle : ni Josey ni Chloé n'ont reçu de marques d'affection de leur mère, celle de Della était particulièrement fragiles, quant à leur père, la présence de son absence est pesante. N'étaient la légèreté du style et la touche de fantastique, le roman serait vraiment bien sombre.

La reine des délices est un roman pour toutes celles qui sont restées fleur bleue ou midinettes, bref, pas tout à fait pour moi.

 

 

50Ma participation pour l'état de la Caroline du Nord au défi 50 Etats, 50 billets de  Sofynet.

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 18:46

night.jpg

 

édition Michel Laffon poche - 286 pages.

 

Mon résumé :

 

Poppy vit en Californie, entre son frère jumeau, sa mère et son très raisonnable beau-père. Le premier jour des vacances, elle découvre qu'elle est atteinte d'un cancer incurable. James, son meilleur ami, lui dévoile alors son grand secret : il est un vampire et s'apprête à enfreindre les règles du Night World pour la sauver.

 

Mon avis :

 

J'ai lu ce livre au cours du STAR et je me réjouis d'en rédiger la critique - il est tellement facile de chroniquer un livre aussi insipide. Je ne sais toutefois pas ce que je dois pointer du doigt en premier, la vacuité de l'héroïne, l'insipidité de l'intrigue ou la niaiserie du monde parallèle ainsi créé. Ma réaction est vive, certes, mais si je trouve le début de l'intrigue presque cohérent (les examens et le diagnostique), elle bascule très vite dans le grand n'importe quoi, et pas seulement parce qu'un beau vampire vient sauver sa belle.


Nous retrouvons vampires, sorciers, allégés de telle manière qu'Edward Cullen en devient charismatique. Bien que les deux personnages principaux, Poppy et James, vivent des situtations tragiques, il m'a été impossible de ressentir la moindre émotion pour eux, non plus que pour la mère de cette chère Poppy, toute aussi brillante et émouvante que sa fille, une Barbie nourrie aux corn flakes. Même les méchants ne le sont pas complètement - dommage, cela aurait donné un peu de piments à cette naissance d'un vampire sans saveur.

 

 


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