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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 06:48

Aujourd'hui, c'est la saint Patrick et comme presque tous les ans, ce n'est pas une journée facile pour nous.Je pourrai vous l'écrire, mettre en mot ce qui s'est passé, ou plutôt ce qui ne s'est pas passé, un fameux 17 mars 1998, puis comment tout a pris fin - ou presque - le 24 mars 1998. 

 

Je ne le ferai pas.

 

Le mettre par écrit, je l'ai fait à plusieurs reprises, sans le publier. Et cela n'a strictement rien changé, du point de vue de mon ressenti.

 

Alors, ce matin, je me suis posé une question, au sujet de tous ceux, très nombreux, qui écrivent des livres pour régler leurs comptes avec leurs problèmes familiaux.

 

Se sentent-ils mieux après ?

 

Ont-ils enfin tourné la page de leur mal-être ?

 

Parce que moi, non, rien à faire.

 

Je ne terminerai même pas par une allusion à ce qui s'est passé.

 

Je terminerai en musique :

 

 

 

 

 



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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 01:41

Voici un nouveau jeu littéraire avec le site l'annuaire pour les nuls.

Il s'agit cette semaine de jouer avec la lettre C.

 

C comme choisir une nouvelle lecture. Après un long cycle Ken Bruen, qui aurait été parfaitement à sa place dans le jeu sur la lettre B, je me demande quel auteur pourrait le remplacer, lui qui a su construire un univers romanesque si fort. Vous me direz :


Agatha Christie, la reine du crime ? J'ai déjà lu 74 de ses oeuvres, le dernier en date était Meurtre au champagne.Je peux encore attendre un peu avant de poursuivre ma route littéraire avec Hercule Poirot et le capitaine Hastings.


Un bon Camilleri, avec Montalbano et Catarelà ? Il me reste à trouver Le champ du potier, le seul titre que je n'ai pas lu.


Cressida Cowell ? Le tome 10 d'Harold et les dragons m'attend en VO, je suis simplement un peu fâchée avec la langue de John Le Carré en ce moment - et si vous me suggerez de lire cet auteur, spécialisé dans les romans d'espionnage, je vous répondrai que je n'en ai pas du tout envie. La constance du jardinier est un excellent roman, la maison Russie aussi

 

Eleonore Canonne ? J'ai adoré Le carnet de Théo, je me demande pourquoi je mets autant de temps à lire le tome 2, la peur d'être déçue sans doute.

 

Meg Cabot ? Je n'ai pas d'irrésistible envie de sucré en ce moment.

 

Bref, j'attends de faire une nouvelle rencontre comme avec Gilda Piersanti ou Ken Bruen (oui, je le cite encore - après tout, il me rest une bonne dizaine de ses romans à emprunter à la bibliothèque) et force est de constater que j'ai tourné la page de la littérature nordique, qui fit pourtant les beaux jours de ce blog. Je préfère le soleil de la Californie, avec Colombo, la Floride avec Horatio Caine ou la Caroline du Sud avec Ron Rash. Je me demande même si je ne me replongerai pas dans un Harlan Coben.

 

La suite ? Dès que j'ai terminé la rédaction de mes six chroniques en retard....

 


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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 11:10

 

P160213_16.46.jpg

Pour ma première sortie post-grippe, je suis allée aux Andelys. Et là, surprise : la Seine était en crue et les berges sous l'eau.Là où je marche d'habitude, nageaient canards et cygnes. Voici quelques photos.

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 05:58

unehistoireMa troisième participation à ldes mots, une histoire d'Oivia

 

Les mots à intégrer sont pendant – oreille – congé – salon – baisser – coupé – presbytère – complèter – goélette – fleur – précisément – implorer – manche – sourd – individu – patrouiller – comme – devenir

 

 

 

La nuit était depuis longtemps tombée sur la petite ville normande, en ce bel été de 1906. Charles-Marie patrouillait, un bougeoir à la main. Non qu’il soupçonnât qu’un sinistre individu osât s’introduire dans sa demeure – qui  oserait cambrioler la résidence du député-maire de la ville ? mais il ne pouvait trouver le sommeil, comme chaque soir depuis bien trop longtemps et la marche trompait son ennui.

 

Il passa devant la chambre d’Edouard. A sa respiration, il pouvait être sûr que son fils dormait sur ses deux oreilles. Puis, il arriva devant la chambre de Claire, et les interrogations revenaient le tourmenter. Avait-il eu raison d’accepter cette proposition ? N’était-ce pas trop incongru pour être vrai ?

 

Il se souvint, six mois plus tôt. Une séance à l’Assemblée, ni plus ni moins ennuyeuse qu’une autre. Les débats avaient dégénéré, les voix s’étaient enflammées, et à la fin de la séance, il était presque tombé dans les bras de son voisin, dont il avait ainsi fait la connaissance.

 

Il se nommait Hugo de Nanterry. Il sut plus tard que le nom complet était « comte Hugo de Nanterry de Saint-Fargeau de Chenoncelle » « Nous sommes en République, lui avait-il répondu, et si auprès d’électeurs simples, le titre peut faire de l’effet, je n’oublie pas quelles sont mes convictions ». Ils avaient discuté, de leurs terres d’élection, de leurs épouses, qui fermaient les yeux sur leur passion dévorante, et de leurs enfants. Il se trouvait justement que le comte de Nanterry en avait trois, dont précisément un fils célibataire, Antoine. Pourquoi les deux familles ne se rencontreraient-elles pas ?

 

Charles-Marie descendit l’escalier, entra dans le salon et contempla le portrait de sa mère, posé sur le guéridon, entouré de fleurs coupées toujours renouvelées – le jardin est assez vaste. Ambitieuse, madame Liénart l’avait été pour son unique enfant survivant. Elle n’avait pas baissé les bras quand la maladie avait emporté son mari. Non, Charles-Marie ne se contenterait pas d’administrer le vaste domaine, il deviendrait médecin, il en avait la vocation, lui qui avait attrapé dans sa jeunesse toutes les maladies possibles et avait accepté chaque diagnostique, chaque traitement avec le même œil serein. Elle était morte après avoir vu toutes ses ambitions heureusement récompensées : son fils unique médecin, heureusement marié et père d’une petite fille.

 

Que lui conseillerait-elle maintenant ?

-          Si tu ne peux enquêter, réfléchis : que peuvent-ils cacher pour vouloir que leur fils unique, élevé près de Paris, s’unisse à la fille d’un député-maire de province ?

La famille au grand complet avait été invitée deux fois dans leur château, au plan assez spécial, il est vrai.

-          Notre ancêtre Louis-Alexis, dragon sous Louis XIV, n’avait pas que ce seul défaut : il se croyait un brillant architecte et avec la dot d’Emeline, sa première femme, a bâti l’aile Nord.

-          Votre famille n’a-t-elle pas eu des soucis pendant la Révolution ?

-          Philippe, notre ancêtre en 1789, était marié à une femme de tête, qui a su la garder. Ils ont été parmi les premiers aristocrates à gagner Calais. Là, ils ont retrouvé Jeanne, sœur de notre aïeule, qui avait imploré son mari de partir avant qu’il ne soit trop tard. Ils ont traversé la Manche sur une goélette, ont passé maintes années d’exil en Angleterre, et se sont vus leurs biens restitués sous Louis XVIII.

Charles-Marie devait bien s’avouer qu’il ressentait une certaine fascination pour ses histoires, ses portraits, et Antoine était sympathique. Il était intelligent, cultivé mais d’une timidité !!!

-          J’aurai aimé être avocat, je poursuis mes études en ce sens, je crois que je suis trop timide pour plaider.

Charles-Marie s’était pourtant crispé quand il avait dû s’asseoir à la même table que l’abbé, tout juste sorti de son presbytère.

-          Il ne manquerait pour rien au monde le saint-Honoré d’Eulalie, notre cuisinière. Un petit péché de gourmandise ne peut lui faire du mal.

-          Je suis athée.

-          Moi aussi, m’avait répondu le comte de Nanterry, et ne me demandez pas en quelles circonstances je le suis devenu. Je ne vais à la messe, je ne reçois l’abbé, qui est presque sourd, que pour faire plaisir à Elisabeth.

La comtesse Elisabeth de Nanterry. Comme elle paraissait jeune, plus que sa fille aînée qui, venue avec son mari le comte Odon de Vaudreuil, complétait la tablée. Hugo de Nanterry lui avait donné le bras pour l’escorter jusqu’à la table. Charles-Marie n’avait pas besoin de l’ausculter pour savoir qu’un mal la rongeait. Pâle, mince, éthérée, elle semblait prête à partir pour un autre monde. Antoine n'avait pas caché sa santé fragile, et, de sa voix douce et sensible, avait ajouté qu'il avait été cause de bien des angoisses pour ses parents.

 

Oui, c'était peut-être cette santé chancelante, cette minceur et (il fallait aussi le reconnaître) ses étonnants cheveux roux qui avaient écarté les prétendantes du jeune comte de Nanterry. Charles-Marie baîlla, crut que le sommeil était arrivé et remonta dans sa chambre aussi silencieusement qu'il en était sorti.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 09:18

unehistoireVoici ma seconde participation à des mots, une histoire d'Olivia.

Les mots à intégrer sont semaine – surmenage – jeunesse – onomatopée – malpropre – climat – lancer – messager – grande – politique – gréément.

Je reprends les personnages d'Alexander McKellen et de sa soeur aînée, Cal.

 

 

Alexander devait se faire une raison, Cal abandonnait momentanément la cuisine pour écrire de la littérature érotique. Dire qu'il était fou de joie en apprenant le nouveau hobby de sa sœur était sans doute exagéré, cependant il se consolait en se disant ce n’était pas dangereux – moins que le saut à l’élastique. Il jubila nettement moins quand Calpurnia lui présenta les trois premiers chapitres, lui demanda de les lire et de lui donner son avis.


-          Je ne lis que des bandes dessinées ou des ouvrages de décoration, lui rappela-t-il.

-          J’ai besoin d’un œil neuf.


En fait, Alexander avait plutôt l’impression d’en prendre pleins les yeux. Il ponctua sa lecture de « mazette », « la vache ! » et autres onomatopées peu reluisantes. Etait-ce vraiment la même Calpurnia qu'il chambrait étant gosse pour son amour démesuré des opérettes d'André Messager ? Il posa la dernière feuille avec un soulagement évident.


-          Je serai toi, j’abandonnerai : tu risques le surmenage en cumulant tant d’activités. Tu es toujours bénévole au club de lecture ?

-          Je t’en prie, ne change pas de sujet ! Je travaille toute la semaine, j’ai bien le droit d’écrire le samedi et le dimanche.

-          Cet ouvrage est-il compatible avec ton emploi ?

-          Je travaille au ministère de la marine, je ne me présente pas à une élection. Je n’ai pas vocation à me lancer en politique.

- Lavinia et Elinor ont-elles lu ton texte ? (Note de l'auteur : Lavinia et Elinor sont les soeurs cadettes d'Alexander et Calpurnia).

- Non, je t'en réserve la primeur.

- C'est trop d'honneur.


Alexander n’avait jamais fui devant le danger. Il n’avait pas fui quand un de ses projets avaient pris l’eau, il n’avait pas fui dans des situations éminemment tragiques. Mais là, seul avec sa grande sœur, il avait envie de prendre la poudre d’escampette le plus rapidement possible, avant que le climat ne se détériore et qu’il ne soit viré comme un malpropre de son appartement.


-          Je trouve que le prénom du héros n’est pas en adéquation avec le genre littéraire choisi. Jules, c’est un peu banal.

Calpurnia fit mine de réfléchir :

-          Je me demande bien où j’ai trouvé ce prénom.  C’est vrai, j’ai bien dû trouver l’inspiration quelque part. Ah, oui, dit-elle, les poings sur les hanches, je me souviens d’un certain Alexander, qui, dans ma jeunesse, me demandait toujours quand j’allais me trouver un Jules, voir même un César et trouvait cette remarque hilarante.


-          Ensuite, ton héroïne, Isa…

-          Bella était déjà pris.

-          Maintenant, venons-en à leur rencontre. Ils font du jogging, dans le jardin des Tuileries, ils se cognent violemment et pour s’excuser, il l’invite à se remettre dans son duplex, à Saint-Germain-des-prés. Ils ne sont pas un peu débiles, tes héros ?

-          Les personnages de littérature érotique ne sont pas aimés pour leur intelligence.

Il émit d’autres critiques, prudemment. Posséder des immeubles à Paris, Neuilly, Cannes, présider une œuvre de charité en faveur des orphelins du tiers-monde et restaurer un vieux gréement à ses heures perdues, ce n’était pas un peu trop ? Puis, vu ce qu’il faisait de ses nuits et d’une partie de ses journées, il n’était pas épuisé ?

-          C’est un super héros de la couette – et si tu savais ce que j’ai lu !!!! Il aura fallu que j’attende 38 ans pour découvrir certaines pratiques, et encore, même pas dans la vie réelle. Dès que j'ai écrit les trois prochains chapitres, je te les envoie.

- Ne te presse surtout pas ! Tu n'as pas plutôt envie de te remettre à la patisserie ?

- Non ! Pas pour le moment.

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:55

LectureJ'ai eu envie d'écrire, de m'amuser un peu - de me prouver que je le pouvais aussi, même sans participer à un atelier. Voici donc un nouvel aperçu de la famille d'Imogène et de sa cousine.

 

Cal, c’est Calpurnia, sœur aînée d’Alexander et cousine d’Imogène.

Autant vous le dire tout de suite, la vie d’Imogène est plutôt calme par rapport à celle de Calpurnia – et pourtant, Calpurnia n’est pas détectrice de fantômes, comme son frère et sa cousine.

En apparence, elle mène une vie particulièrement rangée. Elle est fonctionnaire dans un ministère, et on ne saurait faire plus austère.

Cependant, elle a des loisirs, et elle ne recule devant aucun sport extrême.

Afin de bien vous prouver la différence entre elle et son frère, sachez que pour Alexander, monter sur un escabeau pour se saisir d’un pot de confiture représente son maximum en matière d’exercices physiques. Pour Calpurnia… Non, je lui laisse la parole :

-          J’ai déjà fait de la plongée sous-marine à Bali, du saut à l’élastique, du saut en parachute, et même du base-jump. J’ai tenté le surf aussi.

-          Moi, j’ai tenté de survivre à tes côtés, dit Alexander.

Il se gardait bien de le dire, mais il avait passé de sales moments dans sa jeunesse. Grimper aux arbres ? Très peu pour lui. Pratiquer les arts martiaux ou le rugby ? Heu… sans façon. Le plongeon ? Sincèrement, il préférait prendre un bain – et non risquer de se casser des petits morceaux de lui-même ou de se ridiculiser. Même le mariage était pour lui une aventure impensable – il vivait en concubinage avec Jeanne depuis quinze ans, ils avaient quatre enfants, et tout allait bien merci.

Il fallait quand même reconnaître à Calpurnia cette qualité : elle non plus ne s’était pas mariée, contrairement à sa jeune sœur qui en était déjà à sa troisième tentative pour s’unir pour la vie.

Juste avant de partir pour son stage de trapèze volant, Calpurnia avait fièrement montré sa dernière œuvre : les premiers chapitres d’un roman érotique.

-          Ce n’est pas très dur à écrire.

Alexandre sentait qu’il allait bientôt se boucher les oreilles et chanter : «la, la, la. » pour ne pas écouter les confidences de sa sœur.

-          J’ai lu plusieurs romans de ce genre, j’ai compris la recette, il faut juste l’appliquer – et là, je ne risque pas de faire brûler quoi que ce soit.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 03:04

 

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Voici ma première participation à Des mots une histoire organisé par Olivia

dont c'est la 90e édition. Les mots à placer sont créer – palais – concerner – multiples – croire – pourquoi – tous – circonstance – expérimenter – madame. 

 

 

 

 

Il était une chose que nous sachions tous : quand Cal avait décidé d’expérimenter une nouvelle recette, nous devions la goûter et taire les remarques désobligeantes qui nous viendraient à l’esprit – ou plutôt au palais, surtout si celui-ci avait été irrémédiablement incommodé. Il fallait être philosophe, quelles que soient les circonstances, et se rappeler que rien, absolument rien, ne pourrait être pire que le haggis (plat traditionnel écossais servi lors du mariage d’Imogène – une manière habile de pousser son futur mari et sa famille à fuir sans demander leur reste - leur reste de nourritures, bien entendu).

Nous lisions tous, dans le salon, sans paraître concernés par les bruits incongrus qui jaillissaient de la cuisine, les multiples « aïe, aïe, aïe » qui parvenaient à nos oreilles rendues chastement sourdes, et autres cris : « mais pourquoi ça ne cuit pas ? ». Stoïques, nous attendions.

Quand vint l’heure du thé – heure sacrée, n’est-ce pas – nous vîmes apparaître Cal, portant triomphalement le gâteau qu’elle avait préparé. Je crus lui faire plaisir en disant : « il a l’air fameux, ton gâteau au chocolat. » Ma sœur, aussitôt, fondit en larmes et courut se réfugier dans sa chambre.

-          C’est malin, commenta Imogène, qui était dans la confidence. C’est un quatre-quarts. Il est brûlé, mais je suis sûre qu'il est très bon.

Je mangeai ce chef d'oeuvre gastronomique au thé, au dîner et même au petit déjeuner. J'avais oublié le dernier précepte en vigueur quand ma madame ma soeur aînée cuisine : mange et tais-toi.

Alexander McKellen, échappé des aventures de Guillaume et Imogène.


 

 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 23:22

Je participe au Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine et je n'avais toujours pas validé réellement ma participation. Je crois que c'est chose faite avec cet article, sur la loutre cendrée.

 

loutre_naine1-300x232.jpg

 

Elle vit en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est, principalement dans les cours d'eau, les rizières, dans les vallées et le long de la côte. Elle est la plus petite des espèces de loutre qui existent dans le monde.

Elle pèse entre 2 kg 700 et 5 kg 400, son corps mesure entre 40 et 60 centimètres.Elle partage son temps entre la terre ferme et l'eau où elle trouve sa nourriture.

Carnivore, ce mammifère mange des crustacés, des mollusques, des poissons et des amphibiens. Ses "moustaches" ou vibrisses lui servent à détecter ses proies.

Elles vivent en groupe d'une douzaine d'individus et vocalisent beaucoup pour communiquer. Les couples se forment à vie, et après la mise bas, les mâles aident les femelles à élever les jeunes. Une portée comporte un à six petits, la gestation dure deux mois, le sevragea lieu à onze semaines.

 

 

Dragon2012feu

Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

 

 


 

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 02:17

Plume

Voici ma participation pour les plumes en Z.

 

Il faut encore que je réfute une légende tenace : les lycanthropes, appelés par la vox populi loup-garou, ne se métamorphosent pas uniquement  à la pleine lune, ils peuvent se métamorphoser quand ils le veulent. Je vous conseille de lire à ce sujet Lycan Magazine, la revue officielle de tous les loups-garous, remplie de conseils, certes, mais aussi d’articles scientifiques. Vous pouvez aussi mettre à profit les travaux du docteur Azelma Shelton, professeur de lycanthropie appliquée. Je connais très bien ce docteur : c’est ma maman.

12 h 10 : Papa m’explique la raison de sa visite. La communauté vampirique cherche avec beaucoup de zèle d’éventuels ennemis, des gens tout prêts à les empoisonner, plutôt que de les transpercer avec un pieu en argent – éviter le contact, c’est éviter les dangers. Leurs soupçons se sont donc portés sur les Garou, qu’ils condamneraient volontiers à purger une peine de prison dans un zoo quelconque, entre les zèbres et les zébus. Le chef suprême des garous avait donc demandé à son meilleur Alpha de chercher qui voulait semer la zizanie entre les communautés fantastiques. Papa me conseillait donc d’être encore plus prudent que d’habitude.

-          Oui, papa.

13 h 00 : Silas peste en passant l’aspirateur.

« Zut ! Je suis sûr que ton père en fait exprès de venir sous cette forme. Il a encore mis des poils partout ! Il me déteste, ou quoi ? »

Mais non, mais non, il ne te déteste presque pas. Il a juste besoin d’être discret.

Revenons 29 ans en arrière. Azelma Shelton, brillante étudiante en médecine fantastique, cherche encore sa spécialisation. Vampire ? Loup-Garou ? Troll ? Surtout, elle est très déprimée : elle n’a pas l’ombre d’un petit ami dans sa vie, et si elle a envie de quelque chose (hum), quelque chose que sa sœur et la plupart de ses copines ont, c’est un bébé. Un soir qu’elle discute avec ses camarades de promotion, elle fond en larmes à la vue d’un énième marmot en train de zozoter dans sa poussette.

-          Il fallait le dire ! s’exclama Erik. Si tu veux, je t’en fais un.

Ce n’est qu’après ma conception, et juste avant la première échographie qu’Erik crut bon de lui révéler sa vraie nature.

-          Azelma (il évite une assiette), je peux tout t’expliquer (seconde assiette évitée). Si je t’avais dit la vérité, tu n’aurais jamais accepté !

Il profita de la seconde de réflexion de ma mère pour lui arracher la soupière des mains. C’est sûr, un loup-garou, c’est rapide.

-          Puis, moi aussi, j’ai envie d’un petit louveteau.

Pas de bol pour lui, ma mère n’avait plus qu’une cafetière à portée de main, et une cafetière sur la tête fait tout de même un petit peu mal.

Autant vous dire que sa spécialisation était toute trouvée : elle voulait pouvoir me soigner au cas où.

Seulement, aucune échographie ne montra les signes de la lycanthropie. A ma naissance, avec un mois d’avance (seule signe de ma filiation), j’étais un bébé très ordinaire, et tout rose. Je n’avais même pas un seul cheveu sur la tête ! Les jours, les semaines passèrent, et à son grand soulagement, ma mère ne constata aucune métamorphose, même quand la lune était à son zénith.

Par contre, être chef de meute et voir son premier né « normal », ça la fout un peu mal. Mon papa se demanda donc s’il n’avait pas un « souci » qui expliquait qu’il n’ait jamais réussi à avoir le moindre louveteau avec des louves de sa meute, rien, zéro, nada, nichts. Malencontreusement, il dit cela à haute et intelligible voix. La patte droite de l’actuel chef de la meute du Nord venait de se prendre une théière en pleine face. Il paraît que c’est moins douloureux qu’une cafetière.

14 h 00 : pédiatrie.

Arthur, Sarah, Hugo, je comprends que ce soit très marrant de vous métamorphoser n’importe quand, n’importe comment. Pensez à vos petits camarades qui ne sont pas lycanthropes ! Bien sûr, qu’ils ont eu un choc en voyant trois garous zigzaguer dans la cour de récréation. Ah, c’était le but, les rendre zinzins ? Et bien, c'est réussi !

Pensez aussi à votre maman : à chaque fois, il faut qu’elle vous rachète des vêtements. Vous voulez qu’elle vous laisse choisir vos propres vêtements et qu’elle arrête de vos imposer ces fringues hideuses ? Cela se défend. Bien sûr Hugo, je vais tout de suite vous donner quelques adresses d’école pour louveteaux. Oui, je pense aussi qu’avec tout ce que vous lui avez fait endurer cette semaine, votre maman va enfin céder. Néanmoins, arrêtez de faire les zouaves, ce sera mieux pour tout le monde.

Note : les grossesses multiples sont fréquentes chez les loups garous.

15 h 00 : second patient envoyé par Edouard. Son « chouchou », m’a-t-il dit.

De prime abord, rien ne le distinguait d’un humain ordinaire, si ce n’est la froideur de sa poignée de main.

-          Gaël de Nanterry ? dit-il d’un ton interrogatif. J’ai bien connu, j’ai même été très ami avec Charles-Antoine et Sophie de Nanterry. Des ancêtres à vous ?

Je n’en avais aucune idée. J’avais lu son dossier avant sa venue. Louis Zéphyr Célestin Herlault, né en 1942. Signe du zodiaque : musique ascendant chant. Il devient l’un des plus jeunes chefs d’orchestre de sa génération, et crée bientôt son propre ensemble. Sa carrière est particulièrement riche, il a joué les œuvres les plus célèbres avec les plus grands.

-          Nous venions de nous produire à la Zarzuela, devant la famille royale d’Espagne quand j’ai été poignardé.

Il est resté trois semaines dans le coma. Il raconte que son corps était immobilisé et que son esprit se promenait dans l’hôpital.  Il était techniquement un fantôme. Il ajoute qu’il a rencontré des fantômes très intéressants. Puis, le trou noir. Il est mort, et son corps a disparu.

-          Je me suis réveillé dans les égouts – je ne sais combien de temps s’était écoulé, ni même qui m’avait vampirisé. Nous étions plusieurs, et j’étais une exception. Je n’avais aucune envie de me nourrir, aucun besoin de sang, rien. Je me laissai mourir véritablement et si je consulte, c’est parce que j’ai besoin, contrairement à beaucoup de mes congénères, de garder un contact avec les vivants, et pas seulement ceux qui jouent à  l’être. Savez-vous pourquoi je suis resté un vampire ? Parce qu’alors que je tendais à me dissoudre, le maître vampire qui se chargeait de notre groupe m’a demandé ce qui pourrait me motiver à rester vampire. J’ai eu la bêtise de lui dire « ma femme ». Deux jours plus tard, elle était là, toute flagada et toute vampire. Je suis responsable de ce que ce monstre lui a fait, je suis obligé de mourir et laisser mourir. 

-          Je vois que vous siégez au Haut conseil vampirique.

-          Oui, je suis devenu bien malgré moi un zélateur de la cause. J’ai assisté à la mise en lumière de notre communauté. J’ai aussi aidé à la création du sang de synthèse pour vampire, d'une belle nuance zinzolin. Je m’en souviens très bien, c’était il y a 142 ans, grâce à un vampire zoulou un peu magicien.  Il a même eu l’idée d’aromatiser sa mixture avec un zeste de pamplemousse rose pour les rares vampires qui détestent l’idée de boire du sang – comme moi – mais surtout pour ceux qui veulent varier leur régime alimentaire. »

Il avait également repris sa carrière musicale récemment – il y a quatre-vingt ans. Difficile de trouver et de motiver des musiciens vampires. Quant aux humains, ils n’avaient pas très envie de jouer avec un être qui lorgnerait leur nuque avec trop d’intérêt.

Je le quittai presque à regrêt, quand, sur le point de sortir, il se figea subitement.

-          Je sens l’aura de Russel qui s’approche. Ne me dites pas qu’il est un de vos patients ? Névrosé, lui ? Je le connais depuis trois cents ans, et névrosé n’est pas le mot qui convient. Psychopathe, oui. Sa sœur ? Bien sûr qu’elle lui en veut et qu’elle lui pourrit sa mort, c’est lui qui l’a vampirisée pour être moins seul, elle a largement de quoi lui en vouloir ! Croyez-moi, même si vous n’êtes pas obligé, après tout, je suis un vampire moi aussi : Russel ne fait jamais rien s’il n’a pas un intérêt dans l’histoire. J’ai une vague idée du sien, mais je ne veux pas vous paniquer inutilement.»

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 14:44

Plume

Voici ma troisième participation aux Plumes.

 

21 h 30 : sous la couette.

Silas trouve que je me dévoue trop à mes patients. Surtout Russel. Je lui rappelle que :

-          - c’est lui, Silas Chépukoi, que j’aime.

-          - Russel a les mains froides, et tout le reste aussi.

21 h 35 : Silas me demande ce que j’entends par « tout le reste ».

21 h 36 : exactement ce que je viens de dire. Un vampire, c’est entièrement froid.

21 h 37 : « Tu as vérifié par toi-même ou tu parles par oui-dire ? »

21 h 38 : Je lui rappelle que les vampires gays sont rares.

21 h 39 : « Et Lestat ? »

21 h 40 : Je lui re-rappelle que les exceptions existent et que j’aimerais bien dormir.

21 h 41 : Silas me répond qu’il n’a pas envie de dormir.

22 h 16 : Là, je pense que je vais enfin pouvoir dormir.

22 h 30 : La sonnerie d’urgence.

-          Pour toi ou pour moi.

-          Pour toi. Aucun troll n’est assez stupide pour monter sur le toit en cas d’urgence. Il aurait défoncé la porte, ou la fenêtre. Je t’accompagne, on ne sait jamais, il nous reste encore une vasque à démolir.

Je me rends compte seulement maintenant que je ne me suis pas décrit. Gael de Nanterry, 28 ans, 1 m 78, 55 kg (si, si, c’est possible, vous comprenez que je préfère la pizza au yaourt allégé), cheveux châtain très clair et bouclés, yeux bleus. Bref, je n’impressionne personne. A mes côtés, Silas, 38 ans, 1 m 91, beaucoup de muscles entretenus par la muscu (il vaut mieux, les trolls peuvent être énervés), cheveux ras – et s’il ne les portait pas si court, ils seraient roux. Bref (bis), mon copain de couette en jette – moi, moins.

22 h 40 : ce n’est pas vrai, encore une réaction allergique au sang synthétique arôme verveine. Barnabé, un de mes patients, est fort mal en point.

-          Non, eut-il le temps de me souffler avant de s’évanouir. Xérès.

Encore une légende tenace : un vampire ne se métamorphose pas complètement, il garde les mêmes qualités et les mêmes défauts une fois mort. Pour ceux qui étaient des adeptes forcenés de la dive bouteille, les chercheurs ont créé une ligne de sang de synthèse très parfumée. La spéciale "goût whisky" fait fureur.

00 h 40 : Barnabé se réveille. Il n’est pas au mieux de sa forme. Je lui demande de me décrire ses impressions.

-          C’est comme si tous les wagons d’un train de marchandise m’étaient passés sur le corps, tandis qu’un yacht me tombait sur la tête. J’ai déjà vécu les deux, mais pas en même temps. Le train, c'est en pays wallon, le yacht, en pays monégasque. Cela fait vraiment bizarre d'avoir les deux sensations simultanément.

01 h 40 : il peut repartir. Je signale cependant le cas au haut conseil des vampires, d’autant plus que Barnabé n’est pas un jeunot – après deux cents ans, les vampires sont en général très résistants.

02 h 00 : cette fois-ci, c’est le téléphone.

-          Gaël, j’ai encore un cas d’allergie, je peux venir ? Je t’expliquerai.

02 h 10 : Edouard, le maître à penser de tous les vampirologues de ma génération, se tient devant moi, soutenant avec peine deux nouvelles victimes. Je l’aidais comme je pus à les installer.

-          Puis-je te demander un autre service ? Je suis mandaté par le haut conseil vampirique pour enquêter sur cette affaire.

-          Déjà ?

-          Les non-mortels ont droit à la même protection que les mortels – le dernier discours d’Eric, leur député. Un peu plus, et ils diraient que nous sommes xénophobes. A la tombée de la nuit, je devrais rendre mon rapport devant l’assemblée.

Ouille. Edouard est aussi le porte-parole de la communauté des vampirologues. Parce qu’il est charismatique. Parce qu’il a l’élégance d’un dandy et l’humanisme de Montaigne. Parce que lui seul est capable de garder son calme au milieu d’une assemblée de vampires de la même manière que s’il jouait au whist tout en buvant du thé. Parce qu’il manie parfaitement sa canne-épée en argent, dont il ne se sépare jamais.

-                 Je voudrais d’envoyer trois patients, les trois qui ont vraiment besoin de nous. L’un d’entre eux a une obligation de soin, l’autre est maniaco-dépressif, le dernier … j’ai une tendresse particulière pour lui.

J’acceptai – et me demandai comment l’annoncer à Silas.

3 h 00 : Silas dort ? Non, il boude. Je ne dis rien, car ce n’est pas la moutarde qui lui est monté au nez, c’est le wasabi (minimum).

7 h 00 : j’aurai tout de même réussi à dormir. Silas évoque nos prochaines vacances. L’an dernier, nous sommes allés camper dans un wigwam, au milieu des wapitis, nous avons descendu des rivières dans une yole. J’en frissonne rien que d’y penser – c’est Silas le fan de western, pas moi. Cette année, je crains qu’il ne veuille aller en Australie observer les koalas et autres wapitis, ou pire, m’entraîner dans une yourte au Tibet et examiner des yacks à la saison des amours.

8 h 00 : cours de yoga. Je manque de m’endormir. Zut ! Ce n’est pas moi qui suis censé de me détendre, ce sont mes patients. Dire qu’il suffit de donner un yo-yo ou  un xylophone à un Troll pour le relaxer.

9 h 00 : le premier patient envoyé par Edouard. Je prends mon courage à deux mains (et vérifie que mon coupe-papier en argent est sur mon bureau). J’ajoute que j'aimerai bien de me boucher le nez aussi. Je n’ose lui demander depuis combien de temps il a pris un bain. Et non, tous les vampires ne séduisent pas par leurs bonnes odeurs corporelles. Quant aux cheveux, qu’il porte assez longs, je résiste à la tentation de lui prêter mon shampoin sec, prévu pour les cas d'urgence, car là, mon odorat en est sûr, c'en est un.

Il jette un œil noir sur mon cabinet, avant de se vautrer dans le fauteuil.

-          Obligation de soin, mon œil ! Je suis un vampire, j’aime mordre. Je suis fait pour cela, c’est ma nature. Vous pouvez ranger votre coupe-papier, je ne vous ferai rien (zut, il l’a vu). Vous êtes anémié, je le sens à cette distance. A quoi ça sert de prendre du sang light ?

Note : si les vampires posent des diagnostiques, où va-t-on ?

10 h 00 : Thérapie familiale.

Russel et sa soeur sont assis l'un à côté de l'autre et ne disent pas un mot.4092 de névrose à eux deux. Mes petits-enfants, s'ils sont vampirologues, les auront encore comme patients.

10 h 15 : Julia (soeur de Russell) lui dit tout le bien qu'elle pense de lui.

11 h 00 : fin de la séance. Julia vocifère toujours pendant que je la pousse hors du cabinet. Heureusement, Russell m'aide, sinon, je n'aurai pu la déplacer d'un pouce.

11 h 10 : je reprends un café. Si elle n'avait violemment injurié son frère pendant 45 minutes, j'aurai piqué du nez.

12 h 00 : un énorme loup garou au pelage doré se tient devant moi. Il entre sans façon, traverse le cabinet, pousse la porte de communication avec notre appartement et s'installe sur le sofa.

-  C'est gentil de me rendre visite, papa.

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