édition Nathan - 298 pages.
Mon résumé :
Raphaël et Raphaëlle sont jumeaux. Leurs parents sont morts quand ils étaient très jeunes. Un beau jour, ils découvrent grâce à leur parrain et tuteur quelle profession exerçait réellement leurs parents. A leur tour, ils vont intégrer la confrérie des chevaliers de l'insolite.
Pourquoi ce billet ?
Parce qu'il est temps pour moi de rédiger tous mes billets en retard.
Mon avis :
Je n'ai jamais eu l'âge de lire ce livre. Ado, j'aurai passé mon chemin, je ne lisais que des classiques. Adulte, je me désintéresse de ce roman qui n'apporte rien de nouveau au genre. Il est agréable à lire ? Tant mieux, c'est la moindre des choses. Tout est bien qui finit bien ? Tant mieux, nous sommes dans la littérature jeunesse. L'action se situe à Paris. Merveilleux, je peux ainsi l'intégrer au Challenge Paris je t'aime. Deux personnages secondaires sont particulièrement sympathiques. Youpi : j'aurai aimé les voir plus souvent.
Je reconnais que mon billet est tout en retenu, parce que beaucoup de clichés m'ont dérangée. Je ne parle même pas de l'absurdité d'avoir choisi des prénoms aussi ressemblants pour les jumeaux, à croire qu'ils ont interchangeables. Je ne parle pas non plus des parents des jumeaux : même morts, ils me sont antipathiques, et ce n'est pas le portrait mélioratif qu'en dresse le tuteur des jumeaux qui me fera changer d'avis, loin de là. Ils m'ont fait penser aux personnages-types de mes cours de catéchisme, un comble pour le roman d'une société secrète qui lorgne un peu vers le Da Vinci Code. Et, en ce qui concerne l'esprit de sacrifice, n'est pas Sévérus Rogue qui veut (pour comprendre l'allustion, lire le dernier tome d'Harry Potter).
Si vous aimez les histoires de société secrête et les ados aux pouvoirs merveilleux, lisez plutôt A comme association de Pierre Bottero et Erik L'homme.
Challenge douce France par Evy.
Challenge Paris je t'aime
J'ai néanmoins eu une idée : inclure ce livre dans le challenge Romans sous influences.
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La référence au roman/auteur/personnage apporte-t-elle réellement un intérêt au roman ?
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Je n'ai pas aimé le roman, je suis donc mauvaise juge. Je pense qu'il pourra peut-être faire découvrir le mythe de Faust aux jeunes générations. Lironst-ils
l'oeuvre de Goethe ? J'en doute.
- Comment prend corps la référence au roman/auteur/personnage ?
- Le personnage est l'adversaire de l'organisation secrète depuis des siècles. Il est un es personnages essentiels de l'action, si ce n'est que nous ne découvrons son identité qu'à la fin.
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S’il s’agit d’un personnage d’influence, est-il rendu fidèlement ? L'idée de base est respectée. Maintenant, son identité est découverte trop
tard pour que je puisse en juger avec certitude. Il rejoint également le mythe du chevalier au baricel. Ce dernier point me ramène, tout comme le mythe de Fauste finalement, aux influences
judéo-chrétiennes qui m'ont gênée tout le long du roman.