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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 15:53

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Titre : Trois femmes puissantes.

Auteur : Marie Ndiaye.

Editeur : Gallimard.

Nombre de pages : 317.

 

Quatrième de couverture :

 

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacun se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

L’art de Marie Ndiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparence douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d’une prose impeccable et raffine, dans les méandres d’une conscience livrée à la pure violence des sentiments.

  

 

 

Mon avis :

 

J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. Je ne le qualifierai pas de romans, mais plutôt du regroupement de trois longues nouvelles. Leur point commun est la violence faite aux femmes. Violence physique ? Non, violence morale. J’ai cherché d’autres liens entre les nouvelles, j’ai parfois eu le sentiment d’en trouver (des lieux, des noms), mais ce n’était pas le cas.

  

Norah semble avoir pris son destin en main : elle est avocate, elle a une fille. Pourtant, elle ne s’est pas libérée de son passé. Si elle regagne sa dignité, ce n’est qu’à la fin de la nouvelle, après avoir subi de nombreuses humiliations, y compris devant sa fille et son compagnon.

  

La seconde nouvelle est sans doute la plus insoutenable, car elle est racontée du point de vue du bourreau, lui-même victime de ses sentiments de culpabilité, de sa colère et de sa jalousie, incontrôlables tous les deux. En creux, se dessine le destin sacrifié de Fanta, le harcèlement moral dont elle est victime.

  

La troisième nouvelle montre une jeune femme à la fois résignée et combattive. Les épreuves n'ont pas entamé sa liberté - toute spirituelle, hélas.

   

Je reconnais néanmoins que la langue est dense, riche, poétique et que les états d'âme des protagonistes sont analysés de manière très fouillés. Elle n’en rend le récit que plus amer.

 

Je reconnais que la langue est dense, riche, poétique. Elle n’en rend le récit que plus amer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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commentaires

A
<br /> Bizarrement, il ne me tente pas...et ce depuis le début !! ;o)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Si je n'étais pas tombé dessus chez un bouquiniste, je ne l'aurai sans doute pas lu non plus.<br /> <br /> <br /> <br />

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