Quatrième de couverture :
Violet Juniper, une danseuse de cabaret bien connue à Londres, a été étranglée ! Sherlock Holmes, qui a remarqué sur le lieu du crime de petites traces circulaires, ainsi qu'une forte odeur de poisson, charge le jeune Wiggins de l'enquête. Les choses se compliquent lorsque l'apprenti détective apprend que peu de temps avant sa mort, la jeune femme avait reçu en cadeau un perroquet empaillé, et que l'animal a été dérobé...
Mon avis :
Vous me connaissez, je fais toujours les choses dans le désordre. Voici donc la toute première enquête de Wiggins, dans laquelle il se présente, et porte au passage quelques piques contre ce bon docteur Watson (qui, selon lui, a un peu dénaturé la réalité dans ses textes).
Wiggins se présente, présente aussi sa mère, son frère et son père défunts tous deux, ainsi que ses conditions de vie précaire : sa mère cumule deux emplois, et les activités du fils permettent d'acheter du bois pour se chauffer, ou des chaussures pour sa mère.
L'enquête que lui confie Sherlock Holmes est exactement faite pour lui : une charmante danseuse a été étranglée, et le principal suspect fréquenterait le marché aux poissons où officie la mère de Wiggins. De planques en filature - difficile, nous sommes en plein hiver, et Wiggins ne laisse pas d'avoir d'être froid, pour ne pas dire qu'il se les gèle - Wiggins met le doigt sur une affaire complexe où la victime a été le jeu des circonstances.
L'intrigue est fortement liée à l'histoire - voir les allusions au drame de Mayerling , ou à Henry VIII. La Tamise aura elle aussi son rôle à jouer dans cette histoire, quant au perroquet, il aura finalement beaucoup à dire.
Sur ce livre, voir aussi l'avis de l'oncle Paul.