J'aime beaucoup cette série de mangas, qui met en scène un adorable etit chaton dénommé Chi. J'ai lu les tomes 3 à 6 à la suite, je fais donc un billet commun pour les
quatre tomes ézaaaaaaaaaaaaaaaaaa sous la haute vigilance de Nunzi, Koala (responsable de ceci) et Chablis (non, ce n'est pas un petit nouveau, c'est le doyen qui a un peu de mal avec les
températures ambiantes). Toutes les aventures de Chi sont publiées aux éditions Glénat, et se lisent à l'occidentale. De plus, les dessins sont particulièrement colorés.
Dans le tome 3, les Yamada sont en difficultés et ne savent plus comment faire pour la dissimuler (et pourtant, ils déploient des efforts incessants). Surtout, Noiraud est repéré : l'ami de Chi n'habite pas si loin que cela. Si les bétises de Chi continuent, la fin de ce tome annonce un nouveau départ pour la série.
Chi, une vie de chat, tome 4.
Après le grand bouleversement qu’a connu Chi dans le troisième tome, elle découvre son nouvel environnement. Les Yamada n’ont plus besoin de cacher Chi puisque les animaux sont autorisés dans cette résidence. S’ils font connaissance avec leurs nouveaux voisins, Chi va de surprise en surprise en voyant les autres animaux : un chat peut être très différent d’un autre (n’est-ce pas Alice ?), un lapin, un perroquet sont bien plus calmes qu’un fougueux chaton. Je ne vous parle même pas de l’adorable chien des voisins : il prendra de plus en plus de place dans la vie de Chi. Son univers s’élargit : ce ne sont plus seulement l’intérieur de l’appartement qui sont dessinés mais le jardin où elle a le droit d’aller, apportant un peu de vert dans un univers très pastel. Elle doit aussi se faire à un nouvel espace : si elle ne peut marquer son territoire comme Noiraud le lui a montré (Chi n’a pas encore l’âge de bien cerner les différences mâle/femelle), elle se l’approprie peu à peu.
Certains traits sont particulièrement bien observés. Les amateurs de chats le sauront comme moi : ce ne sont pas toujours avec les jouets que leurs maîtres leur offrent qu’il préfère s’amuser. J’aime aussi que l’essentiel du manga soit vu par des yeux de Chi. Je ne suis pas sûre que tous les chats ont des difficultés à monter ou descendre les escaliers, ni qu’ils aient tous peur des chiens (voir les imprudences des miens).
Chi, tome 5.
J’ai trouvé que ce cinquième tome était un peu répétitif. Chi continue à explorer son environnement, elle s’aventure de plus en plus loin, au risque de se perdre ou bien d’avoir la chance de retrouver d’anciennes sensations. Elle approfondit ses relations avec ses charmants voisins, Alice en tête. Le graphisme est toujours aussi charmant, et Chi est toujours infatigable, qu’il s’agisse de jouer ou de commettre des bêtises.
Elle continue ses rencontres, non dans l’univers protégé de la résidence, mais dans celui, plus dangereux et plus vaste, de la ville. Chi s’est déjà perdue une fois, pourquoi pas deux ? J'aime beaucoup la manière dont ses déplacements sont matérialisés, montrant à quel point elle se déplace vite. J'aimerai bien que Bella montre une telle activité !
Chi, tome 6
Vous croyez que Chi ne peut plus commettre de nouvelles bétises ? Bonne nouvelle : elle innove encore dans ce sixième tome (heureusement que Nunzi est aveugle et que son fils fait semblant de ne rien voir, sinon, ils seraient capables de s'inspirer d'elle !!!!). La scène dans laquelle Chi guette une proie (un pigeon en l'occurence) m'a rappelé la rencontre (il y a une bonne quinzaine d'années) entre Agathe (qui avait encore ses quatre pattes à l'époque) et un coq. Bilan : le coq a superbement ignoré Agathe, qui est repartie toute dépitée.
Autre nouveauté : Chi s'aventure hors de sa maison la nuit, découvrant ainsi que tous les chats ne sont pas
gris et sont très occupés. Je regrette cependant qu'une piste soulevée dans le tome 5 ne soit pas développée dans ce tome 6.
Le sera-t-elle dans le tome 7 ? J'aimerai bien !