Titre : Les chevaliers d'émeraude, tome 12 : Irianeth.
Auteur : Anne Robillard.
Editeur : Michel Lafon.
Nombre de pages : 450.
Quatrième de couverture :
Pressé par l'ennemi, Onyx adoube les jeunes Écuyers, les estimant capables de se débrouiller seuls. Mais la perte du grand commandant de l'armée continue de démoraliser les Chevaliers.... Rongé par le chagrin, l'un d'eux quitte même le groupe pourtant si près du dernier affrontement. Malgré les bons soins prodigués par les araignés, Liam dépérit, comprenant qu'il ne reverra plus jamais ses proches. Mais ces derniers ne l'ont pas abandonné et feront tout pour lui venir en aide par-delà les Territoires Inconnus.
Acceptant enfin son destin, la princesse rebelle vole au secours su porteur de lumière et des Chevaliers d'Emeraude qui subissent les attaques incessantes de l'Empereur Noir. Cependant, Asbeth lui a préparé un piège machiavélique...
Et c'est sur Irianeth qu'a lieu l'ultime combat. Mais qui s'en sortira vivant ?
Mon avis :
Aimer un livre, ou une série, c'est parfois aussi fermer les yeux sur ses défauts. Je pense à certains tics d'écriture, qui m'avaient exaspéré dans Reptilis, à des péripéties particulièrement alambiquées ou à cette flopée de personnages dans laquelle je me perds parfois.
Vous vous dites que cela fait beaucoup de défauts. Pourtant, j'ai beaucoup aimé ce roman, parce qu'il m'a apporté ce que je lui demandais : un divertissement tumultueux et la mission a été parfaitement réussie.
Pas de pause entre le tome 11 et le 12, nous sommes au coeur d'une action rocambolesque, qui nous emmène sur l'ensemble du continent (y compris ses parties inexplorées), dans le passé et au royaume des morts (ou plutôt des obstinés qui ne veulent pas rejoindre les plaines de Lumières). Les va et vient entre les différentes champs de bataille sont nombreux, les pauses rares, et c'est tant mieux. Presque tous les problèmes trouveront leurs solutions, parfois de manière surprenante et drôle. Certaines péripéties m'ont fait hurler de rire - je ne suis pas sûre que c'était le but recherché.
N'oublions pas que Les chevaliers d'émeraude appartiennent au monde du conte. La mort n'est rien, elle n'est même parfois que provisoire.
Bien sûr, j'ai hâte de lire la suite : il faut dire qu'Anne Robillard a su lancer de nouvelles pistes narratives qui me donnent vraiment envie de connaître Les Héritiers d'Irianeth.