Circonstance d'écriture :
Maintenant, quand je poste un avis, je me demande sur quel blog le poster. Il est évident pour moi que je continuerai à poster sur ce blog-ci, c'est vers celui-ci que je me réfugie quand cela va mal.
Mon résumé :
John Watson est médecin. Il a été grièvement blessé, puis a été démobilisé. A Londres, il ne peut rester dans son hôtel, bien trop couteux. Il cherche une colocation. Un ami lui fait remarquer qu'il est la deuxième personne ce our-là à lui tenir ces propos. Il lui présente alors Sherlock Holmes, curieux individu aux connaissances nombreuses et au mystère intact.
Mon avis :
Etude en rouge ? Le roman que tous les auteurs de romans policiers devraient lire en urgence - surtout ceux qui pensent avoir tout inventé. Il est simplement incroyable.
Je ne parlerai pas de la construction de l'intrigue, dans laquelle rache (vengeance en allemand) est le maître mot. Pas une petite vengeance d'une bouchée, non, pas une vengeance pour un motif faible, risible, dérisoire, non, une vengeance, totale, complète, absolue, telle qu'elle semble dépasser les dignes représentants de Scotland Yard. Je ne parlerai pas de ce formidable retour en arrière qui nous plonge, pour le tiers du roman, dans un univers bien éloigné de Londres et de Baker Street. Je ne parlerai pas de ces personnages que, finalement, on verra peu, comme Wiggins, chef d'une bande de gamins des rues, ou le petit bouledogue de John Watson.
Je parlerai de la création d'un mythe : celui de Sherlock Holmes. C'est à travers le regard de Watson que nous le découvrons, Watson détective sans le savoir puisqu'il recueille indice et information pour découvrir quelle peut être la profession de son curieux colocataire, fortement ignare en littérature et en astronomie, incollable sur les poisons et autres substances bizarroïdes.
Prétentieux, Holmes ? Un peu, beaucoup parfois, à la mesure de son talent. J'avais oublié la rivalité entre les deux policiers "officiels" dans cet enquête, ne gardant le souvenir que de Lestrade - je ne pense pas être la seule.
Paradoxe : Il entraîne son nouvel ami (en avait-il seulement un avant ?) à travers tout Londres, pour découvrir ce mystérieux assassin mais il préfère très largement rester chez lui, afin de réfléchir sur les indices, les informations qui lui auront été apportées - et il réussit à remonter la piste du criminel bien mieux que la police.
A bientôt, Sherlock et Watson.
Challenge God Save the livre organisé par Antoni