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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:21

Hamaguri.jpgédition Babel - 112 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ?

 

Mon avis :

 

Ce livre est tout simplement superbe. En le lisant, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'un européen n'aurait pas su faire évoluer avec autant de finesse ses personnages de la naissance à la vieillesse. En effet, les personnages évoluent (en France, j'ai parfois l'impression douloureuse qu'ils sont figés et que quand on les retrouve vingt ans plus tard, ils sont restés enlisés dans leur problème).

Yukio prend le relais de Yukiko dans ce second tome et pourtant, j'ai l'impression de lire ce récit pour la première fois, tant les redites sont évités, et tant j'entends réellement la voix de ce jeune garçon, puis celle de cet homme. Yukio part dans la vie avec un handicap énorme : il est un bâtard. Il part avec un avantage énorme : l'amour inconditionnel de sa mère, rejoint par l'amour tout aussi inconditionnel de son père adoptif. Les drames, les douleurs seront là, pourtant cet amour lui donne une sérénité qui fera de lui l'adulte qu'il est devenu.

Une réussite, encore.

 

Dragon2012feu

Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 10:08

Tsubaki.jpgRésumé de l'éditeur :

 

Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.

 

Mon avis :

 

Ce livre est un chef d'oeuvre, sa suite aussi (j'ai terminé le tome 2). L'écriture est un miracle de finesse et de pudeur - et pourtant, les événements racontés sont loin d'être tendres ou délicats. 


Le quatrième de couverture semble en dire beaucoup ? Je dirai au contraire qu'il en révèle très peu, je n'en dirai donc pas beaucoup non plus, pour ne rien gâcher de cette narration tout en subtilité.


Je dirai néanmoins que ce livre évoque un des grands tabous de l'histoire japonaise : l'explosion de la bombe atomique de Nagasaki et le sort des survivants. Pour eux, il s'est agi de "chance" ou de "fatalité", selon le point de vue où l'on se place. Yukiko évoque aussi l'état d'esprit des japonais à cette époque - manière de pensée très éloignée de la nôtre, endoctrinement sans pareil des combattants, et cruauté peu enviable. Le regard critique de Yukiko étonne - il était déjà le sien avant qu'elle n'arrive au soir de sa vie,elle a eu le courage de le garder.


L'écriture de la lettre ne paraît jamais un procédé artificiel. Yukiko n'a pas pu dire l'indiscible, elle a eu besoin de lever le poids du secret, ce qui n'a rien à voir avec s'en décharger impunément. Le silence n'a qu'un temps.


Ce livre est un véritable coup de coeur.

Dragon2012feu

  Le challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 09:31

Love-Hina.jpg

édition Pika - 190 pages.

 

Mon résumé :

 

Keitaro vient de rater pour la deuxième fois l'examen d'entrée à la prestigieuse université de Todai. Il ne l'a pas raté de peu, non, il l'a raté de loin, de très très loin même. Désespéré, il pense trouver refuge chez sa grand-mère, sauf que celle-ci est parti en vacances (très prolongée) et que son hotel est devenu une pension pour jeunes filles. Le voilà nommé gérant de la pension par sa grand-mère, au grand dam de Naru, Mitsune, Sû, Motoko et Shinobu, les cinq pensionnaires.

 

Mon avis :

 

En lisant ce manga, je me suis dit : mais ce n'est pas possible qu'un garçon soit aussi gaffeur ! Et bien si, c'est possible. Il les accumule, pour mieux dire, il les entasse. Gaffer est un travail à plein temps pour ce garçon.

 

Il faut dire qu'il évolue en milieu hostile : il est entouré par cinq jeunes filles, et je ne compte même pas sa tante, ancienne gérante de la pension. Certains trouveraient sa situation rêvée, je me demande bien qui. D'un côté, le pauvre Keitaro ne sait plus quoi faire pour se faire pardonner ses bourdes involontaires (et elles sont vraiment énormes et involontaires), de l'autre, il doit affronter cinq charmantes jeunes filles, prêtes à lui rendre la vie dure. Une certitude : ce charmant jeune homme n'a pas eu de soeurs, sinon il aurait évité quelques unes de ses gaffes, surtout envers la plus jeune des pensionnaires. Je vous le dis : il y a des claques qui se perdent. Ah, non, pardon : les autres filles se chargent très bien de son compte. S'il ne réussit pas à entrer à Todai, et à honorer ainsi une promesse faite quinze ans plus tôt, il pourra toujours écrire un guide de survie en territoire ennemi.

 

Ce manga est différent de ceux que j'ai découverts jusqu'à présent. Il est léger, drôle, le graphisme est plus simple - pas au point d'être simpliste néanmoins. Il apporte un bon moment de détente, mais rien de plus. J'ai emprunté le tome 2, mais je ne pense pas aller plus loin dans la série.

 

Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:58

couv62952005.jpgéditeur Glénat -  262 pages.

 

Mon résumé :

 

Ce manga nous raconte les aventures extraodinaires de Michael, Poppo (sa compagne) et Minichael, leur fils. Il n'est pas toujours facile d'être un chat au pays des yakusa.

 

Mon avis :

 

Vous aimez les chats, vous les connaissez bien ? Ce manga est fait pour vous ! J'ai rencontré Michael lors d'une épilogue de Chi, et j'ai trouvé ses aventures à la bibliothèque. J'ai adoré, tant j'ai reconnu les situations très improbables dans lesquelles un chat peut se fourrer. Que citer ? Sa capacité à dormir dans les endroits les plus improbables et les plusconfortables ? La délicatesse de son estomac, proportionnelle à son poids ?Son ingéniosité pour trouver de nouveaux endroits où satisfaire ses besoins naturelles ?

Si Michael se contente de miauler (nous n'entrons pas dans ses pensées comme pour Chi), il est en revanche irrésistiblement croqué, entre posture féline parfaitement restituée (ah ! la gymnastique pour se laver) ou anthropomorphisation réussie (les chorégraphies !).

En effet, la vie de Michael est parfois une métaphore de l'être humain, comme dans le chapitre initial "Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre", hurlera sa maîtresse dépitée, constatant que :

- Michael courtise une autre chatte alors que Poppo, sa compagne officielle, met bas.

- son maître possède une carte du club des étudiantes pulpeuses.

- et, pour couronner le tout, Poppo a mis bas quatre chatons roux et un noir. Ce sont des choses qui arrivent, non ? (Et non, je ne glisserai pas une anecdote féline, même si je suis tentée !).

Michael est très fort, puisqu'il est capable de mettre en déroute un yakusa et, bien sûr, de veiller à l'éducation de ses turbulants rejetons (mes chats se chargent aussi d'éduquer les chatons, pratique).Il a également des capacités inégalés pour transformer le quotidien le plus banal, ou le plus extraodinaire. Qui aurait l'idée de prendre un chat en otage ?

Ne ratez surtout pas le chapitre Michael travaille dur,succession de gags plus hilarants les uns que les autres, ni la découverte de Godzichat, une charmante féline légèrement obèse.

A noter : ce manga ne comporte (dans l'édition française) que quatre volumes. Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:11

pluto-2.jpgEdition Kana -218 pages.

 

Mon résumé :

 

Après Mont-Blanc et North-2, un autre robot succombe à Pluto, dieu des Enfers.  Un militant pro-robot est assassiné également. Chaque mort est accompagnée par une tornade, ce qui pourrait presque faire croire à une mort naturelle. Presque. L'inspecteur Gesicht enquête et essaie de protéger les autres robots.

 

Mon avis :

 

Je viens de lire le tome 2 et je ne me lasse pas de cette série. J'ai eu l'impression qu'elle gagnait encore en profondeur avec ce second tome. Gesicht enquête toujours, non seulement sur les meurtres, mais aussi sur les transformations des robots. Sont-ils capables de ressentir des émotions, ou bien à force de vivre avec les humains ont-ils adopté un comportement strictement mimétique ? La question est vaste, pourtant toute l'intrigue nous laisse à penser que les robots sont capables de ressentir, comme le montre leur désir de venger leurs camarades assassinés.

Grâce à des flash-backs nous en apprenons un peu plus sur cette guerre qui a côté tant de vie aux robots ennemis - et tant de tourments aux sept robots les plus puissants du monde. Cette guerre n'est pas sans rappeler la guerre en Irak, et tout son cortège de mauvaises raisons. Nous découvrons aussi, tout comme Gesicht, que les lois de protections des robots ont beau existé, certains ne se gènent pas pour les contourner. Qu'ont-ils donc à cacher ?

Plus qu'un manga, Pluto est un thriller palpitant.


Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 19:38

Pluto-tome-1.jpgÉdition Dargaud - 200 pages.

 

Circonstance d'écriture du billet :

 

J'ai lu ce manga il y a deux jours, et j'essaie vaillamment d'écrire mon billet aujourd'hui alors que je suis encore plus fatiguée que lundi. Pas gagné.

 

Mon avis :

 

J'ai adoré ce manga.

En couverture, l'inspecteur Gesicht.

Il est un des sept robots les plus puissants au monde.

Qu'est-ce qui le distingue d'un être humain ? Pas grand chose. Je m'y suis laissée prendre. Ce personnage m'a tout de suite plu. Il m'a fait penser à ces enquêteurs que je croise dans mes romans policiers préférés.

Dans cette société futuriste, les robots vivent à côté des humains. Parfois même, ils vivent quasiment la même vie que les humains, ils rêvent, ressentent des émotions. Ils obéissent au code des robots : ils ne peuvent tuer des humains. Aussi, quand Mont-Blanc, un robot unanimement respecté par ses actes de courage et sa générosité, est retrouvé assassiné, ainsi qu'un militant pro-humain, la cause est entendue : ce ne peut être un robot. Mais qui sait ?

L'intrigue est très bien construite et pose de nombreuses questions. Est-ce un hasard si les deux premiers robots supprimés ont participé à une guerre particulièrement sanglante ? S'ils étaient des humains, je dirai qu'ils ont radicalement changé de vie afin d'oublier les traumatismes subis. Ils sont robots, et pourtant, le trauma est là. "Je ne veux plus faire la guerre" dit North 2. Il est même capable de rendre la sérénité à un vieil homme et ces chapitres sont sans doute les plus émouvants de ce manga. "Votre rêve n'est pas un cauchemar, contrairement au mien".

La fin de ce tome 1 nous fait découvrir un personnage que même l'ignorante que je suis en matière de mangas connaissait. Il fait partie des cibles. Pourra-t-il aider Gesicht dans le tome 2 ?

 

Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 13:45

monsterkcmédition Big Kana - 190 pages.

18 volumes parus.

 

Quatrième de couverture :

 

1986, Düsseldorf, Allemagne de l'Ouest. Un jour, le docteur Tenma décide d'ignorer l'ordre de son supérieur et sauve la vie d'un enfant. C'est ainsi que commence cette horrible histoire.

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Mon avis :

 

Je lis beaucoup de mangas en ce moment, mais je ne rédige pas des billets sur chacun d'eux : s'il ne m'a pas plu, je passe. Monster est vraiment une oeuvre originale.Elle commence en 1986, dans une Allemagne encore coupée en deux. Nous sommes à l'Ouest, mais des allemands de l'Est viennent trouver refuge à l'Ouest, comme ce conseiller, sa femme et ses deux enfants. Le début de l'intrigue pourrait presque paraître rose malgré cetarrière-plan politique : un jeune médecin talentueux, Kenzo Tenma, fiancée à la fille du directeur est voué à un bel avenir. Le mariage aura lieu bientôt, et les préparatifs battent leur plein entre deux opérations.

 

  Ce manga s'ouvre surtout sur un questionnement : pourquoi est-on médecin ? Ni pour soigner des gens, ni pour sauver des vies : les médecins souhaitent avant tout publier des études, et gravir les échelons dans la hiérarchie de l'hôpital. Une opération réussie n'est qu'un moyen pour parvenir à ses fins. Dans cet univers où le cynisme règne en maître, le jeune docteur Tenma n'était pas très différent des autres médecins.  Il reçoit coup sur coup deux chocs qui lui font reconsidérer sa carrière, et rejeter la devise de sa famille d'adoption "toutes les vies n'ont pas le même prix". Au fond du gouffre professionnel, il redonne un sens à sa vie, en sauvant la vie du fils du conseiller est-allemand : il a été frappé d'une balle en pleine tête, ses parents ont été assassinés, sa soeur est sous le choc.

 

Mais le monde ne s'arrête pas de tourner parce que le docteur a retrouvé une conscience professionnelle irréprochable.  L'enquête sur le meurtre des deux réfugiés est-allemands débute : occasion pour les policiers est et ouest allemands de penser beaucoup de biens les uns des autres, et surtout, de trouver qui parviendra le premier à obtenir des résultats, quitte à anticiper la convalescence d'Anna et de Johann, les deux jumeaux survivants. Les événements se précipitent et le docteur Tenma se trouve promu à la suite de "concours de circonstance" pour le moins inattendu et macabre.

 

Nous retrouvons le docteur neuf ans plus tard. L'ellipse est justifiée par le fait que sa vie n'a pas changé en neuf ans. Il est toujours un chirurgien consciencieux, à la vie privée de toute conquête amoureuse, ayant pour seul ami un collègue. Une série de meurtre le replonge pourtant dans le passé, lui dont la seule ambition n'a pas changée : sauver des vies. Ils sont signés "Monster", et ce tueur, il le connaît, bien malgré lui. Il lui a sauvé la vie neuf ans plus tôt.

 

L'intrigue est remarquablement construite, les rebondissements sont nombreux, sur fond de guerre froide (présente ou passée). Le mangaka doit s'être remarquablement documenté pour restituer avec tant de précision le climat de l'Allemagne réunifiée. Le graphisme est précis, asséré, l'émotion est à fleur de peau, notamment dans les scènes entre Johann et Anna. Quant au docteur, il est un personnage d'une rare complexité. Cet homme simple et talentueux, qui, sans doute, n'aimerait vivre que pour son métier, n'en a pas fini d'ausculter sa conscience. Pourra-t-il trouver l'apaisement ? Et si oui, comment ? Tout en questionnant ces personnages, c'est le lecteur lui-même que questionne le mangaka : à la place de Tenman, qu'auriez-vous fait ?

 

 

Dragon2012feu


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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 19:47

 

 chi-vie-de-chat-3-glenat J'aime beaucoup cette série de mangas, qui met en scène un adorable etit chaton dénommé Chi. J'ai lu les tomes 3 à 6 à la suite, je fais donc un billet commun pour les  quatre tomes  ézaaaaaaaaaaaaaaaaaa sous la haute vigilance de Nunzi, Koala (responsable de ceci) et Chablis (non, ce n'est pas un petit nouveau, c'est le doyen qui a un peu de mal avec les températures ambiantes). Toutes les aventures de Chi sont publiées aux éditions Glénat, et se lisent à l'occidentale. De plus, les dessins sont particulièrement colorés. 

Dans le tome 3, les Yamada sont en difficultés et ne savent plus comment faire pour la dissimuler (et pourtant, ils déploient des efforts incessants). Surtout, Noiraud est repéré : l'ami de Chi n'habite pas si loin que cela. Si les bétises de Chi continuent, la fin de ce tome annonce un nouveau départ pour la série.


Chi 4Chi, une vie de chat, tome 4.

Après le grand bouleversement qu’a connu Chi dans le troisième tome, elle découvre son nouvel environnement. Les Yamada n’ont plus besoin de cacher Chi puisque les animaux sont autorisés dans cette résidence. S’ils font connaissance avec leurs nouveaux voisins, Chi va de surprise en surprise en voyant les autres animaux : un chat peut être très différent d’un autre (n’est-ce pas Alice ?), un lapin, un perroquet sont bien plus calmes qu’un fougueux chaton. Je ne vous parle même pas de l’adorable chien des voisins : il prendra de plus en plus de place dans la vie de Chi. Son univers s’élargit : ce ne sont plus seulement l’intérieur de l’appartement qui sont dessinés mais le jardin où elle a le droit d’aller, apportant un peu de vert dans un univers très pastel. Elle doit aussi se faire à un nouvel espace : si elle ne peut marquer son territoire comme Noiraud le lui a montré (Chi n’a pas encore l’âge de bien cerner les différences mâle/femelle), elle se l’approprie peu à peu.

Certains traits sont particulièrement bien observés. Les amateurs de chats le sauront comme moi : ce ne sont pas toujours avec les jouets que leurs maîtres leur offrent qu’il préfère s’amuser. J’aime aussi que l’essentiel du manga soit vu par des yeux de Chi. Je ne suis pas sûre que tous les chats ont des difficultés à monter ou descendre les escaliers, ni qu’ils aient tous peur des chiens (voir les imprudences des miens).

 

9782723478489.jpgChi, tome 5.

 

J’ai trouvé que ce cinquième tome était un peu répétitif. Chi continue à explorer son environnement, elle s’aventure de plus en plus loin, au risque de se perdre ou bien d’avoir la chance de retrouver d’anciennes sensations. Elle approfondit ses relations avec ses charmants voisins, Alice en tête. Le graphisme est toujours aussi charmant, et Chi est toujours infatigable, qu’il s’agisse de jouer ou de commettre des bêtises.

Elle continue ses rencontres, non dans l’univers protégé de la résidence, mais dans celui, plus dangereux et plus vaste, de la ville. Chi s’est déjà perdue une fois, pourquoi pas deux ? J'aime beaucoup la manière dont ses déplacements sont matérialisés, montrant à quel point elle se déplace vite. J'aimerai bien que Bella montre une telle activité !


chi-tome-6.jpgChi, tome 6

Vous croyez que Chi ne peut plus commettre de nouvelles bétises ? Bonne nouvelle : elle innove encore dans ce sixième tome (heureusement que Nunzi est aveugle et que son fils fait semblant de ne rien voir, sinon, ils seraient capables de s'inspirer d'elle !!!!). La scène dans laquelle Chi guette une proie (un pigeon en l'occurence) m'a rappelé la rencontre (il y a une bonne quinzaine d'années) entre Agathe (qui avait encore ses quatre pattes à l'époque) et un coq. Bilan : le coq a superbement ignoré Agathe, qui est repartie toute dépitée.

Autre nouveauté : Chi s'aventure hors de sa maison la nuit, découvrant ainsi que tous les chats ne sont pas gris et sont très occupés. Je regrette cependant qu'une piste soulevée dans le tome 5 ne soit pas développée dans ce tome 6.

Le sera-t-elle dans le tome 7 ? J'aimerai bien !

 

Dragon2012feu

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:44

Gouttes.jpgLes gouttes de Dieu, tome 1.

Edition Glénat - 235 pages.

 

Mon avis :

 

Mon premier constat est que je me suis très rapidement fait au sens de lecture à la japonaise (voir la cadence avec laquelle je lis des mangas désormais) au point que je lis les mangas sans plus vraiment y penser. Ce qui m'a tout de même aidé dans ce manga-ci, qui ne comporte pas moins à ce jour de 22 tomes, est qu'il est à la fois imprégné de culture française et qu'il dégage une trame universelle. D'un coté, nous découvrons le récit du point de vue de mademoiselle Shinohara, apprenti sommelière. Elle nous fait découvrir Yutaka Kanzati, oenologue de réputation internationale, mais aussi la cuistrerie des clients, qui commandent sans rien connaître aux vins, tout en étant persuadés de tout savoir. Elle rencontre Shizuku Kanzati, qui l'éblouit par sa technique de décantage. Brouillé avec son père, celui-ci découvre qu'il a adopté un ambitieux oenologue et orchestré leur rivalité, fils biologique contre fils spirituel : celui qui pourra reconnaître les douze grands crus et celui qu'il a surnommé "Les goutte de Dieu" héritera de la totalité de sa prestigieuse cave.

 

Je le dis tout de go : je n'aime pas le vin, je n'en bois jamais, je n'y connais strictement rien, et je suis restée étrangère à l'éblouissement que les personnages pouvaient ressentir à la dégustation de tel ou tel grand cru. Par contre, je ne suis pas restée insensible à la beauté des dessins qui représentent leur sensation, sortant brusquement les personnages de leur quotidien, très justement décrit lui aussi. Ce roman apporte un foisonnement d'information sur le vin. Je ne dirai pas que j'ai tout retenu, je dirai simplement que ces informations arrivent à point nommé dans le récit - la présence d'un Candide en la personne du fils du célèbre oenologue est très utile dans ce cas.

 

Au-delà de cette histoire de vin se trame une histoire de rivalité non seulement entre les deux frères adoptifs mais aussi des histoires d'amour-haine, entre le grand patron et la séduisante chef d'entreprise. Autant dire que la suite de l'intrigue risque d'être tortueuse.

 

Je garde pour la fin mon personnage préféré d'un point de vue graphique et humain : Robert Doi. Je devine des richesses derrière ce personnage si renfrogné, à la figure si mobile.

 

La suite ? Dès que les tomes 2 à 5 seront de retour à la bibliothèque.

 


 

Dragon2012feu

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 19:26

bride-stories.jpgBride Stories de Kaoru Mori, tome 1
186 pages.

Merci à nouveau à Jeneen  pour ce manga voyageur.

mangasg

Mon avis : 

Un manga historique est plutôt étonnant, mais l’auteure nous révèle dans la postface sa passion pour cette période historique. L’histoire ? L’union de deux clans, par un mariage entre une jeune fille de vingt ans et un tout jeune adolescent de douze ans au XIXe siècle en Asie Centrale. Choquant ? Je pourrai vous répondre qu’à l’époque, c’était monnaie courante.  Je vous répondrai surtout que le sujet n’est pas du tout la consommation de l’union, mais la découverte d’un nouveau clan par la jeune Amir.


Elle est venue seule, franchissant à cheval la distance qui la séparait de sa nouvelle famille. Les siens n’ont même pas assisté à son union. La famille est dirigée par un personnage particulièrement charismatique, la grand-mère, toujours apte à se servir de l’arc qui faisait partie de son trousseau de mariage. Ne ratez pas sa prise de position péremptoire p. 139. Une curiosité, enfin : un explorateur anglais candide observe, note, questionne, pour ne pas dire casse les pieds de tous par ses remarques incessantes et ses recherches (il finira bien par trouver). Ce Candide nous est pourtant bien utile parce qu’il prend la place du lecteur qui ne connaît strictement rien à cette civilisation et a tous ses étonnements d’occidentaux.


Amir découvre ainsi un nouveau mode de vie, comme le nomadisme de l’oncle de son époux, tout comme Karluk et les siens découvrent son habilité à la chasse, sa résistance à cheval, sa capacité à retrouver une piste. Son clan devait être assez rude : elle chasse, tandis que les femmes de sa nouvelle famille restent tranquillement à s’occuper de leurs enfants, qu’elles éduquent avec plus ou moins de sévérité. En effet, en plus d’un très jeune mari Karluk, elle est entourée par de nombreux neveux et nièces, tous très vifs, surtout le petit Rostem, passionné par le travail d’un artisan voisin. Les descriptions, absolument magnifiques, renforcent l’action et se passent souvent de paroles.


Pourtant, l’action est bien là : le clan d’Amir souhaite récupérer la jeune fille, afin de conclure une union plus avantageuse. Le conflit ne fait que commencer car aucune des deux parties ne veut céder. Pendant ce temps, Amir et Karluk se découvrent, s’apprivoisent, elle est davantage une grande sœur protégeant son petit frère qu’une jeune mariée. Ils développent une complicité et une tendresse qui leur seront sans doute fort utile pour la suite. Pas un seul instant l’un ou l’autre ne remet en cause ce mariage.


Quelles aventures leur réserve le tome 2 ? Je le saurai bientôt.

 

Dragon2012feu

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