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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:58

couv62952005.jpgéditeur Glénat -  262 pages.

 

Mon résumé :

 

Ce manga nous raconte les aventures extraodinaires de Michael, Poppo (sa compagne) et Minichael, leur fils. Il n'est pas toujours facile d'être un chat au pays des yakusa.

 

Mon avis :

 

Vous aimez les chats, vous les connaissez bien ? Ce manga est fait pour vous ! J'ai rencontré Michael lors d'une épilogue de Chi, et j'ai trouvé ses aventures à la bibliothèque. J'ai adoré, tant j'ai reconnu les situations très improbables dans lesquelles un chat peut se fourrer. Que citer ? Sa capacité à dormir dans les endroits les plus improbables et les plusconfortables ? La délicatesse de son estomac, proportionnelle à son poids ?Son ingéniosité pour trouver de nouveaux endroits où satisfaire ses besoins naturelles ?

Si Michael se contente de miauler (nous n'entrons pas dans ses pensées comme pour Chi), il est en revanche irrésistiblement croqué, entre posture féline parfaitement restituée (ah ! la gymnastique pour se laver) ou anthropomorphisation réussie (les chorégraphies !).

En effet, la vie de Michael est parfois une métaphore de l'être humain, comme dans le chapitre initial "Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre", hurlera sa maîtresse dépitée, constatant que :

- Michael courtise une autre chatte alors que Poppo, sa compagne officielle, met bas.

- son maître possède une carte du club des étudiantes pulpeuses.

- et, pour couronner le tout, Poppo a mis bas quatre chatons roux et un noir. Ce sont des choses qui arrivent, non ? (Et non, je ne glisserai pas une anecdote féline, même si je suis tentée !).

Michael est très fort, puisqu'il est capable de mettre en déroute un yakusa et, bien sûr, de veiller à l'éducation de ses turbulants rejetons (mes chats se chargent aussi d'éduquer les chatons, pratique).Il a également des capacités inégalés pour transformer le quotidien le plus banal, ou le plus extraodinaire. Qui aurait l'idée de prendre un chat en otage ?

Ne ratez surtout pas le chapitre Michael travaille dur,succession de gags plus hilarants les uns que les autres, ni la découverte de Godzichat, une charmante féline légèrement obèse.

A noter : ce manga ne comporte (dans l'édition française) que quatre volumes. Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:11

pluto-2.jpgEdition Kana -218 pages.

 

Mon résumé :

 

Après Mont-Blanc et North-2, un autre robot succombe à Pluto, dieu des Enfers.  Un militant pro-robot est assassiné également. Chaque mort est accompagnée par une tornade, ce qui pourrait presque faire croire à une mort naturelle. Presque. L'inspecteur Gesicht enquête et essaie de protéger les autres robots.

 

Mon avis :

 

Je viens de lire le tome 2 et je ne me lasse pas de cette série. J'ai eu l'impression qu'elle gagnait encore en profondeur avec ce second tome. Gesicht enquête toujours, non seulement sur les meurtres, mais aussi sur les transformations des robots. Sont-ils capables de ressentir des émotions, ou bien à force de vivre avec les humains ont-ils adopté un comportement strictement mimétique ? La question est vaste, pourtant toute l'intrigue nous laisse à penser que les robots sont capables de ressentir, comme le montre leur désir de venger leurs camarades assassinés.

Grâce à des flash-backs nous en apprenons un peu plus sur cette guerre qui a côté tant de vie aux robots ennemis - et tant de tourments aux sept robots les plus puissants du monde. Cette guerre n'est pas sans rappeler la guerre en Irak, et tout son cortège de mauvaises raisons. Nous découvrons aussi, tout comme Gesicht, que les lois de protections des robots ont beau existé, certains ne se gènent pas pour les contourner. Qu'ont-ils donc à cacher ?

Plus qu'un manga, Pluto est un thriller palpitant.


Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 18:30

Nidédition 10/18 - 476 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Impeccable dandy à l’élégance excentrique, Oscar Wilde ne manquerait jamais une soirée mondaine en compagnie d’Arthur Conan Doyle. Surtout si elle est donnée par l’une des femmes les plus en vue de Londres, la duchesse d’Albemarle. Mais la mort brutale de leur hôtesse entraîne les deux brillants compères dans une enquête au plus près des secrets de la Couronne.

 

 

logo

 

Challenge Romans sous influence organisé par moi-même et George.

 

Mon avis :

 

La dernière enquête d'Oscar Wilde avait été une déception pour moi, alors que j'avais beaucoup apprécié les deux premiers opus de cette série. Ne me laissant pas abattre par une déception, j'ai donc lu ce quatrième tome.

Attendez vous à un choc lors l'introduction : ce n'est pas l'Oscar Wilde flamboyant que nous retrouvons mais le Wilde déchu, au soir de vie, complètement détruit par le bagne. Le ton est donné, il sera sombre.

Presque tous les personnages réunis pour cette enquête connaîtront un destin tragique : la duchesse d'Albermale la première, d'autres morts suivront. Je n'ai pas eu besoin de lire l'épilogue pour savoir qu'Albert Victor, duc de Clarence, mourrait deux ans plus tard, ni qu'il avait été soupçonné d'être Jack l'Eventreur. Même pour Oscar Wilde, le temps est compté. Si son esprit fait toujours la joie des salons, il se cache de moins en moins, et même ses proches s'inquiètent - pas pour lui, pour Constance.

En effet, Robert Sherard n'est plus le narrateur exclusif de l'histoire, il en est plutôt le collecteur. Il a rassemblé les lettres, les télégrammes, les témoignages des différents protagonistes pour reconstituer cette affaire qu'ils auraient dû tous pourtant oublier. Cela donne au récit un aspect assez disparate, surprenant, puisqu'un même événement peut être raconté à plusieurs reprises, sans que j'ai vraiment ressenti que ce second éclairage apportait quelque chose en plus. Les écrivains foisonnent, et après Arthur Conan Doyle, pressé de retourner auprès de Touie et de sa fille, Bram Stoker prend sa plume pour correspondre avec Florence, sa femme. Il raconte sans fards sa vie au théâtre, et surtout ne ménage pas son ancien rival (Oscar Wilde était le premier amour de Florence, elle lui a préféré le futur auteur de Dracula). Rien de pire qu'un Irlandais pour dire du mal d'un autre Irlandais.

Je ne vous cacherai pas non plus que j'ai ressenti un malaise en lisant certaines scènes, parce que je suis une femme (grande nouvelle, n'est-ce pas ?). La duchesse d'Albermarle était atteinte de nymphomanie et d'hystérie (dixit son médecin), sa jeune soeur Louise est atteinte de la même maladie (sic). La psychanalise n'a pas encore droit de cité à Londres, leur condition de survie, leur traitement sont à la limite du soutenable. Ses femmes sont entièrement à la merci de leur médecin mais aussi de leur famille : être diagnostiquée hystérique ou folle arrange bien souvent une famille qui craint le scandale et "oublie" fille et soeur dans un asile afin de favoriser le reste de la famille. Bien qu'elles ne soient pas évoquées dans ce roman, je ne puis que penser au triste sort de Louise-Marie de Belgique (que son amant réussit à faire sortir de sa prison au bout de longues années) ou de Sophie de Bavière, soeur cadette de Sissi. La situation en France est pire, et Lulu, maîtresse du prince de Galles, dresse un tableau ahurissant des hospices français. Ils sont un immense tapis sous lequel on a balayé tous ceux que la société ne veut pas voir. Nous sommes alors dans un espace de non-droit, dans lequel seules les plus dociles et les plus chanceuses survivent.

Identifier le coupable après ceci me semblait presque anedotique. Une sombre histoire de légitimité se profile à nouveau. Je n'ai pas non plus aimé le dénouement, la mort de trois femmes n'a que peu d'importance, et l'homme échappe toujours à la justice, soit parce qu'il est intouchable, soit parce qu'il trouve moyen de se dérober. C'est peut-être la leçon que voulait donner l'auteur. Pour ma part, je trouve que le dénouement ressemble presque à une pirouette tragique certes, mais une pirouette tout de même. 

J'inscris ce livre à notre challenge car Oscar Wilde est un personnage prépondérant. Constance n'est-elle pas en train de corriger les épreuves de Dorian Gray, son meilleur livre d'après elle ? Ses aphorismes ne sont-ils pas connus de tous ? De même, les oeuvres de Conan Doyle sont connues et aimées, ce qui le fait rougir à coup sûr. Quant à Stoker, il s'apprête à publier son oeuvre maîtresse. Je n'ai que l'embarras du choix pour le challenge Roman sous influences. 

Le cinquième tome est paru en anglais : Oscar Wilde, the Vatican Murders.

 

Challenge-anglaisAntoni : challenge God save the livre.

challenge Victorien organisé par Aymeline.

Challenge polar historique organisé par Samlor


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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 22:41

Fievre-rouge.jpgédition J'ai lu - 446 pages.

 

Mon résumé :

 

Mac est une siddle sheer, elle est capable de voir les faës. Elle est toujours décidée à venger la mort de sa soeur Alina. Mais la douce et rose Mac a bien changé, pour laisser la place à Primitive Mac.

 

Mon avis :

 

Faisons un peu de mathématiques pour commencer. Sois le temps que j'ai mis à enchaîner les deux premiers tomes (six mois) et la vitesse à laquelle j'ai lu ce second tome (deux jours - vivent les vacances et l'insomnie). Si vous vous posez la question si j'ai aimé, la réponse est donc oui, j'ai même commencé le tome 3.

J'aime bien les personnages qui évoluent, et contrairement à certaines héroïnes qui restent toujours aussi stupides (j'ai un nom sur le bout des lèvres), MacKayla se métamorphose. Elle est loin, la poupée barbie dont la seule préoccupation était ses vêtements roses et mauves. Mac a beaucoup d'événements à gérer : venger la mort de sa soeur, accuser le coup sur la vérité de ses origines, protéger les siens, répondre aux questions embarrassantes de la garda, sauver sa peau avec une régularité confondante, et dans des situations toujours plus complexes. Mac est toujours dans l'action, et essaie de tirer les leçons de ses erreurs passées pour s'adapter aux nouveaux obstacles qu'elle affronte. C'est loin d'être facile, car les créatures des ténèbres sont toujours plus nombreuses.

Mon billet sur le tome 3 ?

Bientôt. 

LA PLU~1 Défi la plume au féminin

 

Comment ? J'entends des protestations ? Je n'ai pas parlé de Jéricho Barrons ? Que voulez-vous que je dise sur lui que tant d'autres n'ont dit avant moi ? Toujours aussi mystérieux et ambigu, il est l'adversaire allié préféré de MacKayla. Il est aussi son sauveur attitré, là où ses soi-disants semblables se défilent assez lamentablement. Il est sans doute le personnage le plus charismatique de cette série, et il est loin d'avoir révélé tout son potentiel.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 00:42

Homme.jpgédition 10/18 - 250 pages.

 

Challenge Thriller organisé par Cynthia

 

Mon résumé :

 

Le commissaire Nyman a été assassiné dans sa chambre d'hôpital avec une sauvagerie inouie. Ce policier avait une manière bien à lui de faire respecter "l'ordre et la morale", s'en prenant sans pitié aux citoyens qu'il jugeait "de seconde zone". En dépit des nombreuses plaintes déposées contre lui, il est resté intouchable : les policiers sont solidaires entre eux,même au plus haut niveau. Ils sont tous mobilisés pour trouver le coupable. Il est difficile de déterminer qui a pu le haïr assez pour passer à l'acte.

 

Circonstance de lecture :

 

Insomnie du premier jour de vacances. Lu d'une traite.

 

Mon avis :

 

J'ai rarement lu un opus de Sjöwall et Wahlöö aussi noir. Martin Beck vient de passer une soirée paisible avec sa fille Ingrid, et il est appelé pour enquêter sur le meurtre de Nyman. Jamais les deux auteurs n'avaient décrit un cadavre avec autant de détails, jamais ils n'avaient montré aussi crûment l'horreur de la mort, même dans Le policier qui rit. Si le corps du policier a subi les derniers outrages, il a, de son vivant, montré une cruauté et un sadisme sans faille envers les animaux et les êtres humains. Kollberg, qu'il a formé, peut en témoigner, et il ne s'en prive pas. Un sadique, conclut avec raison Martin Beck. Un homme qui avait tellement cloisonné sa vie qu'il passait aux yeux de sa femme pour le meilleur des maris et des pères. 

 

Enquêter passe d'abord par la lecture des plaintes contre Nyman. Elles nous sont livrées in extenso et ont provoqué chez moi un profond sentiment de malaise. Nyman n'est pas seul, ses subordonnées s'en sont donnés à coeur joie sur les plus vulnérables et se sont mutuellement protégés. Pas d'espoir de justice : aucune plainte n'a eu de suite, ce qui semble incroyable mais vrai dans un état de droit. Il y a quelque chose de pourri dans la police de Suède. La police des polices n'existe pas ici.

 

Nos enquêteurs (ce livre est ma sixième enquête du commissaire Beck) sont pris au dépourvu. Même Martin Beck, qui ne se fit d'habitude qu'aux preuves et aux indices, se laisse submerger par la crainte diffuse d'une catastrophe imminente. Kollberg cauchemarde. Il n'est que Larsson pour être égal à lui-même, son courage n'est jamais pris en défaut - celui de Beck et Kollberg non plus. Nous retrouvons même les inénarrables hippopotames qui ont gâché le début de l'enquête du Policier qui rit.

 

Rien ne sera comme avant après cette enquête car pour un policier sadique et ses disciples, c'est toute la police de Stockholm qui paie. Le prix est élevé. Le comportement de Beck et Larsson en sera d'autant plus exemplaire.

 

Je ne quitterai pas ainsi l'univers de Sjöwall et Wahlöö. Je vais me procurer très rapidement La chambre close.

 

dc3a9fi-scandinavie-noireDéfi Scandinavie noire et blanche

Le challenge Voisins voisines organisé par Anne.Logo-Voisins-Voisines-Calibri-noir-cadre-blanc


 


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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 19:38

Pluto-tome-1.jpgÉdition Dargaud - 200 pages.

 

Circonstance d'écriture du billet :

 

J'ai lu ce manga il y a deux jours, et j'essaie vaillamment d'écrire mon billet aujourd'hui alors que je suis encore plus fatiguée que lundi. Pas gagné.

 

Mon avis :

 

J'ai adoré ce manga.

En couverture, l'inspecteur Gesicht.

Il est un des sept robots les plus puissants au monde.

Qu'est-ce qui le distingue d'un être humain ? Pas grand chose. Je m'y suis laissée prendre. Ce personnage m'a tout de suite plu. Il m'a fait penser à ces enquêteurs que je croise dans mes romans policiers préférés.

Dans cette société futuriste, les robots vivent à côté des humains. Parfois même, ils vivent quasiment la même vie que les humains, ils rêvent, ressentent des émotions. Ils obéissent au code des robots : ils ne peuvent tuer des humains. Aussi, quand Mont-Blanc, un robot unanimement respecté par ses actes de courage et sa générosité, est retrouvé assassiné, ainsi qu'un militant pro-humain, la cause est entendue : ce ne peut être un robot. Mais qui sait ?

L'intrigue est très bien construite et pose de nombreuses questions. Est-ce un hasard si les deux premiers robots supprimés ont participé à une guerre particulièrement sanglante ? S'ils étaient des humains, je dirai qu'ils ont radicalement changé de vie afin d'oublier les traumatismes subis. Ils sont robots, et pourtant, le trauma est là. "Je ne veux plus faire la guerre" dit North 2. Il est même capable de rendre la sérénité à un vieil homme et ces chapitres sont sans doute les plus émouvants de ce manga. "Votre rêve n'est pas un cauchemar, contrairement au mien".

La fin de ce tome 1 nous fait découvrir un personnage que même l'ignorante que je suis en matière de mangas connaissait. Il fait partie des cibles. Pourra-t-il aider Gesicht dans le tome 2 ?

 

Dragon2012feuLe challenge Dragon 2012 organisé par Catherine

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 20:41

couv24768357.jpgEdition Rivage - 334 pages.

 

Challenge Thriller organisé par Cynthia

 

Mon résumé :

 

Novembre, à Stockholm. Les neuf passagers d'un bus ont été tués. La stupeur frappe la Suède, qui n'a jamais eu à faire face à un tel massacre. Parmi les passagers se trouvait un policier bien connu de Martin Beck. D'après sa compagne, il était très pris par son métier. Or, Beck sait très bien qu'il était quasiment en congé, faute d'affaires en cours. Que faisait-il dans ce bus ?

 

 

Mon avis :

 

Ce livre est mon premier gros coup de coeur du mois de février. N'étaient mes obligations professionnelles, je l'aurai lu d'une traite, tant il est passionnant. Sjöwall et Wahlöö réussissent le tour de force de construire un suspens haletant avec une enquête de longue haleine, quasiment racontée en temps réel.


Leurs romans commencent souvent de la même manière : un chapitre narre un événement, une enquête qui semblent ne rien avoir en commun avec le reste du livre. Illusion, car les auteurs ne laissent rien au hasard. La Suède n'est plus un pays tranquille car le premier tueur en série vient de faire irruption de manière incompréhensible. Ce crime n'ayant pas de précédent dans le pays (à moins de remontrer très loin en arrière), les policiers doivent chercher des précédents aux Etats-Unis. Ce n'est pas la première fois qu'une collaboration avec l'Amérique a lieu - voir Roseanna, évoqué par ailleurs dans le cours du récit - mais ce ne sera pas la collaboration la plus enrichissante.


Nous suivons pas à pas les enquêteurs - et je constate que la police suédoise ne comporte pas que des éléments d'élite, mais aussi des hippopotames diplômés. Nous les suivons y compris quand ils ne trouvent rien ou qu'ils se retrouvent dans une impasse. Nous découvrons tout, y compris les moments les plus délicats, comme l'identification du corps mutilé d'un collègue ou l'interrogation des proches d'une victime. Jamais de voyeurisme, jamais d'étalage de violence, l'aspect humain est toujours privilégié, au plus près du ressenti des personnages.

 

Bien sûr, nous rencontrons des gens ordinaires au cours de cette enquête. Nous découvrons aussi la prostitution ordinaire  et les conditions de vie sordide des travailleurs immigrés. Je l'ai déjà dit dans mes précédents billets sur les romans de ces deux auteurs : rien ne semble avoir changé depuis cette époque. Nous découvrons aussi des policiers soucieux de résoudre leur enquête, d'autres avide de faire leur preuve, quitte à la jouer en solo. Ce n'est pas sans risque.

 

Je n'ai pas parlé de la vie privée des principaux protagonistes parce qu'elle porte bien son nom : ils en sont privés à cause de la densité de l'enquête.

 

Ma prochaine rencontre avec Sjöwall et Wahlöö sera L'abominable homme de Saffle.

 

 

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Le challenge Voisins voisines organisé par Anne.Logo-Voisins-Voisines-Calibri-noir-cadre-blanc


 


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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 08:45

Lionne.jpgéditions Points - 484 pages.

 

Challenge Thriller organisé par Cynthia

 

Mon résumé :

 

Louise est une agent immobilier sans histoire, et pourtant, elle a été retrouvée assassinée d'une balle en pleine tête. Kurt Wallander enquête, et il n'imagine pas jusqu'où cette enquête le mènera.

Défi les douze d'Ys

  2012

 

Mon avis :

 

Le plaisir que je prends à lire un roman dépend autant de sa qualité que de mon état (de fatigue). Lire la lionne blanche alors que j'étais épuisée n'était pas le bon moment.


Il m'a fallu passer le cap des deux cents premières pages pour enfin apprécier cette intrigue. Parce que le rythme était trop lent ? Parce que les véritables enjeux apparaissent à ce moment ? Parce que les personnages, enfin, se révèlent ? Sans doute aussi à cause de ses trois raisons.


Le lien avec les romans de Sjöwall et Wahlöö est patent dans cette intrigue : nous partons d'une histoire locale qui aurait pu être banale pour nous retrouver au sein d'une affaire internationale. Les communications internationales ont beau s'être améliorées depuis l'époque de Martin Beck, en revanche ce qui ne change pas, ce sont les incompétences des uns et des autres, les lenteurs de la bureaucratie, et le respect bête du règlement. Le regard des étrangers sur la société suédoise n'a pas changé : pas assez méfiante, trop lente, pour ne pas dire empotée. Ils n'ont pas tout à fait tort et savent profiter des failles du système - jusqu'à un certain point. Il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire, surtout quand il s'appelle Kurt Wallander.


Kurt Wallander est tenace. Bien qu'il ait de légers soucis de santé (trois kilos en trop, pas de sport, tartines et café  tous les repas), il est toujours aussi conbattif. Il se fie certes à son intuition mais aussi aux preuves - et il sait les faire parler. Plus encore que pour Meurtriers sans visage il découvre la violence pure, gratuite, si ce n'est pour le plaisir du tortionnaire. Dans cette région si tranquille de la Suède, les courses poursuites et les fusillades ne sont pas monnaie courante. Tuer un homme n'est pas anodin, contrairement à ce que nous montrent les séries télévisées ou certains polars américains et jamais Henning Mankell ne banalise cet acte, pas plus qu'il n'a banalisé ou absous la torture. Kurt Wallander n'est pas homme à ne pas s'interroger sur ses actes, bien qu'il ait agi en légitime défense.

 

Plus encore que la Suède, La lionne blanche nous fait découvrir l'Afrique du Sud, à une période qui est presque oubliée (déjà) : la fin de l'Apartheid. Il analyse finement l'état de la société sud-africaine entre haine pure, bonne conscience, et volonté de changement. Il n'a pas besoin de condamner ce qu'il nous montre. Le ton et la rigueur de son récit valent tous les indignations. Il ana lyse aussi les rapports père/fille. Au couple Linda/Kurt Wallander, dont les relations ont l'air de s'améliorer (je ne vous en dis pas plus) s'oppose un autre couple Mathilda/Jan, bien plus tourmenté.

 

Après cette aventure commune, Kurt parviendra-t-il à reprendre le chemin du commissariat ? Bien sûr. Reste à savoir de quelle manière.

 

 

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Le challenge Voisins voisines organisé par Anne.Logo-Voisins-Voisines-Calibri-noir-cadre-blanc


 


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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 11:32

Vague.gifEdition 10/18 - 250 pages.

 

Quatrième de couverture :

 

Mma Ramtoswe, unique femme détective du Botswana, a du souci à se faire. Les finances de l'Agence n°1 des Dames détectives et le moral de son fiancé, Mr J.B.L. Matekoni, sont au plus bas.Sans compter cette enquête pour le moins délicate qu'elle doit mener loin de Gaboraone dans la famille d'un membre du gouvernement ! Heureusement, la très efficace Mma Makutsi,secrétaire émérite de l'Agence et assistance détective, prend les choses en main Promue directrice par intérim du garage de Mr J.B.L. Matekoni, elle remet tout en ordre, dirige les apprentis à la baguette et trouve encore le temps de faire son travail de détective dans le milieu trouble et superficiel des concours de beauté. Au Botswana, lorsque les femmes s'en mêlent, tout finit par s'arranger ! 

 

Mon avis :

 

Vague à l'âme au Botswana est le troisième tome des aventures de Mma Ramotswe. Je ne l'ai pas autant aimé que les précédents, pourtant cette série est remplie de qualités, qui ne sont pas nécessairement ce que je recherche dans un livre en ce moment. Le style est toujours aussi fluide, aussi apaisant, l'émotion affleure souvent au détour d'une page, ce qui fait que j'ai eu du mal à accrocher est ailleurs.


Ne vous attendez pas à un roman policier palpitant : la première enquête ne paraît qu'au bout de cinquante pages, et elle ne débutera vraiment qu'à la page 100. Ce que nous montre et nous raconte Alexander Mc Call Smith est l'âme du Bostwana, pays de traditions (qui ne sont pas nécessairement mauvaises), pays où l'on prend le temps de vivre, d'écouter, d'apprendre. Mma Ramotswe n'a pas fini d'apprendre, et surtout qu'il ne faut pas débuter une enquête en ayant des idées reçues.

 

Ce roman fait aussi la part belle à sa vie privée. Alors que tout semblait aller bien et qu'il avait "tout pour être heureux", Mr J.B.L. Matekoni se trouve atteint d'une maladie qui, le croyais-je, épargnait l'Afrique jusqu'ici : la dépression nerveuse. Ici comme ailleurs, cette maladie n'est pas facile à soigner, ici comme ailleurs les hommes peinent à avouer qu'ils sont malades.

 

Les femmes sont toujours plus fortes, et Mma Makutsi en fait une belle démonstration. J'ai beaucoup aimé la façon dont elle mate les apprentis, jusque là plus occupés à ne rien faire qu'à réparer des moteurs. Proprement hilarant - même quand ils sont remplis de cambouis.

 

Je lirai le quatrième tome : j'ai envie de connaître la suite.

 

 

Challenge-anglaisAntoni : challenge God save the livre.

Le challenge Voisins voisines organisé par Anne.

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 17:46

Bonjour, c'est Nunzi. Sharon ayant été taguée par Syl et elle m'a demandé de rédiger l'article à sa place.


En 1 : Ecrire le nom de son blog, suivi de "dans mon sac" !


Le blog de Sharon dans mon sac.


En 2 et 3 :

C'est Stéphanie de Paris-ci la culture qui est à l'origine de ce tag. Syl. : thé, lectures et macarons, a donné ce tag à Sharon qui m'a demandé de le rédiger. Déjà, mettons une chose au point : Sharon possède une bonne dizaine de sacs à main. Je ne saurais vous dire les couleurs car je ne les distingue pas parce que

- je suis un chat.

- je suis aveugle.

 

Voici cependant une photo où vous pouvez apercevoir le sac de cours de Sharon (derrière Tamara et Framboise, les jumelles de Rico du Bonnet). A gauche, si vous regardez bien, vous verrez l'un de ses sacs à main :

 

10 décembre 2012 040

 

En 4 : (quoi???? Je ne rédige pas dans l'ordre ???? - tant pis) : les sources d'inspiration de blogueurs dans le sac.

Dans le sac de Sharon, il n'y a que :

- ses clefs (maison, salles de classe, voiture).

- son tout en un (porte-feuille, porte-carte et porte-monnaie en même temps).

- un livre de poche

- sa trousse

- son carnet de critique actuel (acheté au musée du Louvres).

 

Prendre une photo du contenu ????? La dernière personne qui a voulu regarder à l'intérieur du sac de Sharon a subi mille menaces - aussitôt mises à exécution. Je ne fais pas exception. Je ne me risquerai pas à prendre une photo, je tiens à recevoir ma pommade dans l'oeil droit tous les soirs.

 

En 5, taguer d'autres personnes. Je ne connais pas de chat qui possède un sac à main.

 

Je profite de cette occasion pour vous annoncer l'ouverture du mon blog : le blog de nunzi.

J'y raconterai mes tribulations félines, celles de mes frères (mais pourquoi je n'ai pas eu de soeurs ????) de mes copines et de mon fils adoptif. 

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  • : J'ai crée ce blog pour partager mes lectures. Mes goûts me portent plutôt vers le roman policier.
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